Si le Gouvernement passait....

Ce qui s'est passé aux européennes, aux municipales, aux régionales avec le F.N. me fait penser à ce qui se passe avec la fin de vie
On N'ose PAS... pour de multiples raisons diverses.
En même temps, on ne résoud pas le problème, on le fait reculer...

La grosse connerie que tous les gouvernements français ont fait, c'est de parler de la mort..
car à propos de la mort, ce sont vraiment des incapables...
De drôles d'handicapés handicapant ...

Fin de vie, élections, terrorisme, je mets tout çà dans le même sac en me demandant si je déconne ou pas...

Est-ce un jeu ? ou Est-ce un problème ?

On a l'impression de jouer avec les problèmes

quand il n'y a pas de solution ?
pour qu'il n'y ait pas de solution ?

Mais QUI voulez-vous satisfaire ?
Mr Jean Léonetti ? oui, c'est une évidence ...
les cathos de tout bord ? mais il faut les lire sur le web !
les musulmans français ? eh bien c'est raté...

QU'EST-CE QUE VOUS AVEZ DANS  LA CERVELLE ?

une loi a failli être votée en janvier 2011, sous le gouvernement de N.S. et François Fillion
il suffisait de la proposer au Parlement en espérant que ceux qui s'y sont opposés ferment enfin leur gueule. Vous obligez les citoyens à avoir un comportement électoral délirant...

Savez-vous, que désormais le F.N. sera toujours au 1er tour, quelque soit le genre d'élection ?
On souhaite le même sort au Front de Gauche.

Un verset de l'Apocalypse =

'Parce que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche".

Je ne pensais pas écrire un jour ce genre de chose. La vie réserve bien des surprises. A vrai dire, je ne pensais même pas avoir internet, faire un site et envoyer des mails au Gouvernement...
Maintenant, penser ma mort, aucun problème ! l'imaginer, c'est  très facile !
M'imaginer informaticienne par contre, je n'y songe même pas...

Je pense vraiment qu'on NE peut PAS vous faire confiance, malgré toute la sympathie qu'on pourrait avoir pour quelques uns d'entre vous... ... ...
sans vouloir être moi aussi obsédée par l'idée du complot, je pense que vous jouez volontairement avec notre mort dans un but électoral
On pourrait même affirmer que Jean Léonetti en 2004 savait que sa loi serait bidon...

On se plaint ici et là que le web n'est pas neutre...
à propos de l'avortement, il suffit de taper ce mot dans les moteurs de recherche...
eh bien, à propos de la fin de vie, c'est pareil ....
les moteurs de recherche sont davantage judéo-chrétiens et pas assez laïcs à propos de certains sujets de société
On ne demande pas à Google de nous aider à nous suicider !
On lui demande de respecter tous les différents points de vue.
A force de voir les mêmes sites en première page, on en est écoeuré...

Vous n'avez rien compris ou vous ne voulez rien comprendre.
C'est triste à en mourir.
On ne veut pas se suicider ou se positionner contre Léonetti.
Le problème se situe ailleurs
Pendant cette sédation profonde terminale, vous pouvez faire ce que vous voulez...
Là est le problème...
On voit bien ce qu'il en est actuellement...
Vous êtes en train de faire ce que vous voulez
ON NE PEUT PAS VOUS FAIRE CONFIANCE
Soyons réalistes.
Le prélèvement d'organes sera fait alors qu'on vit encore...
De l'indignité on passe à l'horreur.
Heureux les flingués du Bataclan...

Je n'ai pas toujours raison mais vous avez tort car le 6 mai 2012 s'éloigne de plus en plus et bientôt on n'en parlera plus...Les Français ne sont tout de même pas idiots...
Je pourrais mettre fin ici à cette belle aventure virtuelle...Mais je vais continuer pour montrer au monde ( entier ? ) la valeur de vos paroles et de vos actes....

Si le verre est à moitié plein, j'aurais peur de le renverser
Mais si le verre est à moitié vide, je pourrai l'utiliser.

C'est difficile à comprendre, je l'admets ( les IMC ayant des pbs de coordination motrice ont donc des pbs pendant les repas...)

My God ! voilà que je fais comme François Hollande, je joue avec les mots...

Mais ce verre à moitié vide ou à moitié plein, c'est comme la loi Léonetti tout court, la loi Léonetti bis, la loi Léonetti ter ... )

Vivants pas encore morts ou des morts-vivants depuis le 22 avril 2005 ?

"L’euthanasie, je n’y suis pas favorable", disait F.H. à Marianne pendant la campagne avant qu'il soit élu Président de la République.
Effectivement, dans sa proposition 21, on peut lire une invitation ( et non pas une imposition ) au Suicide Assisté.....
ce qui renforcerait la véracité de la pensée de Marisol Touraine ayant fait un parallèle entre IVG et SA.
Malheureusement le vieux Badinter a foutu son grain de sel pour rétablir un rapport entre peine de mort et fin de vie...

copié-collé ci-dessous d'un de mes posts

je pensais pouvoir influencer des lecteurs

visiblement je n'y suis pas arrivée

Je soussignée*****demeurant à*****née le*****à*****
m'oppose à tout acharnement curatif obstinément déraisonnable, et à tout acharnement palliatif obstinément déraisonnable.
Je rêve que ma mort ait lieu la nuit, dans mon lit, dans mon sommeil. Je rêve de m'endormir sans jamais plus être réveillée ou me réveiller.
Dans un milieu institutionnel, je veux que mon agonie et ma mort se situent entre 24 heures et 48 heures maximum. Pas une minute de plus.
Fait à ***** le *****
Signature.

une phrase de JL Mélenchon :

"Maintenant que les dégoûtés ( au pouvoir ) sont partis,
il ne reste plus que les dégoûtants ( au pouvoir ).

Que l'on se rassure, la loi Léonetti Claeys ne sera pas appliquée car une sédation profonde continue impliquera des dépenses et vu le contexte actuel on ne doit pas gaspiller.
C'est ce que veut la majorité des médecins, une loi cohérente en apparence et qu'ils soient obligés de contourner dans leur pratique.

Quoi que vous fassiez dorénavant, je ne vous crois plus
et inutile de me balancer en pleine figure que c'est moi qui ne sais pas ce que je veux...
allez vous faire foutre, comme c'est facile d'écrire ce qu'on n'arrive pas à dire !

si je continue à écrire ici, je NE rentre PLUS dans votre jeu
car votre jeu est vraiment trop con
allez au diable... mais que c'est dommage, vous ne croyez pas au diable

Sur internet, on trouve des soignants ou d'anciens soignants qui n'ont même pas conscience qu'ils devraient se faire soigner ( mentalement ) ..

Moi, valser avec Valls, bof

Hollande démission, pourquoi pas

A la claire fontaine, envoyons Touraine se ballader
l'eau était si belle qu'elle s'est mise à pleurer

Mieux conservés, nos cadavres polluent de plus en plus

Et la politique de la fin de vie en France est polluée et polluante depuis des décennies

et çà parle de " dignité " !

Si le Gouvernement passe,

eh bien je m'en fous !

Passez tant que vous voulez

ce n'est qu'un unique quinquennat

Dieu merci, Dieu soit loué !

Drame de la fin de vie dans l’Eure : un octogénaire tue sa femme malade et se suicide


Publié le 15/02/2016 á 22H50


Enquête. Dramede la fin de vie dans l’Eure : un octogénaire qui ne supportait plus de voir souffrir sa femme atteinte d’une maladie, l’a tuée avec une arme à feu, avant de se suicider dans leur pavillon.

C’est dans le paisible hameau du « Buisson Isabelle » à Reuilly, jour de la Saint-Valentin, que s’est noué le drame. Un homme de 84 ans a tué son épouse, également âgée de 84 ans, à leur domicile, route de l’Octroi dans cette commune de 500 habitants, dans l’Eure. Alertés par l’une des deux filles du couple, pompiers et gendarmes sont intervenus sur les lieux dimanche, peu avant midi. Ils ont découvert le corps inanimé de la vieille dame allongée au sol à côté du corps de son époux décédé. Ce dernier s’est suicidé, après avoir tiré sur sa femme au niveau de la tête. Celle-ci a été hospitalisée dans un état critique à l’hôpital d’Évreux. Elle est décédée dans la nuit de dimanche à hier, des suites de ses blessures.
Il appelle sa fille pour la prévenir

Selon le voisinage, ne supportant plus de voir souffrir sa femme, le vieil homme l’a tuée, avant de se donner la mort. « Elle était malade depuis quelques années. Ça fait longtemps que je ne la voit plus. Elle restait presque tout le temps dans son lit », témoigne un voisin qui habite à Reuilly depuis 35 ans. Une situation que confirme le maire du village, Thierry Lefrançois, qui leur a rendu visite il y a une quinzaine de jours. « Sa femme ne marchait presque plus ; elle était le plus souvent dans un fauteuil roulant », précise le premier édile. Epaulé par des aides à domicile, son mari s’en occupait seul.
Selon un voisin, l’octogénaire a appelé, dimanche en fin de matinée, l’une de ses filles, en lui disant : « J’ai fait une bêtise ». Cette dernière s’est déplacée au pavillon de ses parents et a fait l’horrible découverte.
Extinction de l’action publique
Le voisinage était encore secoué par la nouvelle de ce double drame. Le couple était très apprécié dans le hameau. « Ils habitaient depuis près de cinquante ans dans la commune, relate un autre voisin. Le monsieur, je le voyais régulièrement promener son chien dans la rue ». Pouvant souffrir parfois de dépression, l’octogénaire avait fait un séjour l’année dernière dans une maison de repos. Sa femme avait alors été hospitalisée.
Les gendarmes du groupement de l’Eure effectuaient, hier, les dernières constatations et les auditions des proches du couple. Le vieil homme étant décédé, l’action publique engagée par le parquet d’Évreux devrait bientôt prendre fin.
ÉLISE KERGAL

Et n'allez pas foutre la légalisation du SA dans votre programme pour la présidentielle en 2017
ne vous rabaissez pas jusque-là, un peu de dignité tout de même
on ne marchera plus car jamais deux sans trois, vous êtes fichus de refaire votre cinéma pour 2022
et vive le quinquennat ! cinq ans avec vous, çà suffit...

Octroyer une sédation profonde continue terminale aux citoyens comme un droit en fin de vie
et ne pas être capable de légaliser la DUREE dans le temps EN JOURS, EN HEURES, EN MINUTES,
cela relève du CYNISME.

Bon, je l'avoue, il m'est arrivé de voter FN ( Front National ) rien que pour vous emmerder.
Ce fut un vrai plaisir, vous emmerder.
Ce fut un calvaire, voter comme les cathos intégristes et d'extrême-droite.
J'ai pu jouir encore lors des attentats, ( toutes mes excuses pour mes co-citoyens ) car c'était impossible pour vous de vous dérober devant la mort...
Vous me rendez cynique.

Est-il possible de prédire la fin de vie ?

Santé - Modifié le 25/02/2016 à 17:35 | Publié le 24/02/2016 à 21:15

titre délirant d'un article quand on sait ce que François Hollande fait de sa proposition 21 sur le droit de mourir dans la dignité.... ... ...

j'ai une attitude fuyante et gueulante car  on commence à en avoir ras le bol de cette gestion française de la fin de vie
si F.H. ne sait pas ce qu'il pense de la fin de vie, qu'il aille se faire soigner
idem pour le Parti Socialiste

Brest : Un octogénaire meurt dans l’indifférence dans le couloir d’un hôpital

Publié le 28 février 2016 à 21 h 03 min (Mis à jour le 28 février 2016 à 21 h 05 min) par Nathalie Balbin


C’est un drame qui s’est déroulé dans un hôpital de Brest. Un homme âgé de 89 ans avait été conduit dans cet établissement pour un état de santé dégradé. Il n’aura jamais été ausculté par un médecin puisqu’il est décédé


C’est un drame qui s’est déroulé dans un hôpital de Brest. Un homme âgé de 89 ans avait été conduit dans cet établissement pour un état de santé dégradé. Il n’aura jamais été ausculté par un médecin puisqu’il est décédé dans le couloir.

Peu avant midi, raconte Ouest France, le patient est admis aux urgences, accompagné par sa fille. Il est ausculté par une infirmière mais son état n’est pas jugé urgent. Tous les boxes de consultation étant occupé, il est installé dans un brancard, dans un couloir de l’hôpital où les familles des patients attendent. Une heure et demie plus tard, lorsqu’un médecin vient l’ausculter, l’octogénaire est décédé.

Les hôpitaux français souffrent d’un manque de moyens humains

La famille de la victime ne devrait pas porter plainte contre cet hôpital, mais il faut tout de même reconnaître que ce milieu est en souffrance sur le sol français. Les locaux sont apparemment neufs, mais les moyens humains ne sont pas ceux escomptés. Par conséquent, le nombre de malades est plus important que le personnel et cela peut provoquer une attente interminable. Généralement, aux urgences, les patients sont contraints de patienter pendant près de 4 heures pour obtenir un premier diagnostic.

1h30 plus tard, l’octogénaire est retrouvé sans vie

Une infirmière avait pu le recevoir à 11h50 à l’hôpital de la Cavale-Blanche de Brest selon une information d’Ouest-France. Elle avait estimé aux premiers abords que son état de santé n’était pas urgent, il avait donc été placé sur un brancard dans les couloirs des urgences. Il est resté dans ce lieu pendant de longues minutes et lorsqu’un médecin a souhaité l’ausculter, il a constaté avec une grande tristesse son décès. Ce vieux monsieur de 89 ans a trouvé la mort dans un lieu froid et impersonnel dans une totale indifférence.

Le syndicat CGT réclame une enquête

L’hôpital précise également que l’équipe paramédicale «était au complet» ainsi que l’effectif médical «avec trois médecins seniors et trois internes présents». L’activité aux urgences était par ailleurs «normale» et même inférieur à la moyenne sur le mois de janvier.

Depuis plusieurs semaines, rappelle Ouest France, les syndicats déplorent le manque de moyens depuis le remaniement récent du service des urgences. Thomas Bourhis, de la CGT, précise au quotidien régional : «Depuis plusieurs semaines, nous avons alerté sur ce couloir où les patients sur des brancards se retrouvent sans surveillance dédiée de la part du personnel.»

Une analyse sera faite dans cet hôpital de Brest

Ce drame pointe du doigt un véritable problème qui touche le milieu hospitalier, le personnel n’est pas assez important. Il est donc très complexe de faire face à une telle réalité lorsque les dossiers des patients s’entassent. Cela peut conduire à la mort d’un malade et des négligences peuvent même être référencées. L’hôpital a partagé quelques mots en précisant que cet octogénaire souffrait de plusieurs pathologies et qu’il était en fin de vie. Est-ce toutefois une raison pour mourir de cette façon ? Dans tous les cas, la famille de la victime n’a pas l’intention d’attaquer l’hôpital, car elle ne se trouve pas dans une position vindicative. Une analyse sera également mise en place pour déterminer les fautes et les causes du décès.

Pourquoi ne pas fusionner Directives Anticipées et Don d'organes ( ou refus de Don d'organes ) post-mortem ?
2 documents en 1 ... informatisés sur la Carte Vitale ...

Au moins si on crève aux urgences, le cadavre sera conservé immédiatement dans une chambre froide.
Crever aux urgences, cela ne me dérangerait pas ! crever dans un couloir d'hôpital, sur un brancard, qu'est-ce que j'en ai à foutre, si je meurs en quelques heures et surtout pas en quelques jours et quelques nuits, voire quelques semaines ?
Ma mort est préparée, j'attends seulement que mon corps lâche !
Quant à l'accompagnement psy ou spi, on dit souvent qu'il est préférable d'être seul plutôt que mal accompagné, çà vaut au cours de la vie ( en particulier sur le web ! ! ! ... ... comme dans le milieu familial ... ), il est aussi préférable, je pense, de mourir seul plutôt que mal accompagné.

Soit l'Eglise bloque, soit le corps médical bloque. L'un ou l'autre, ou les deux.

Comme il existe des homosexuels ( et des lesbiennes ) parmi le personnel soignant, F.H. s'est d'abord penché sur le mariage pour tous, sachant parfaitement les réactions que cela pouvait engendrer.
Le 6 mai 2012, le jour de son élection, F.H. savait qu'il arrangerait la loi Léonetti à la place de sa proposition 21.
Ce n'est que mon interprétation, je peux me tromper, n'étant pas dans la tête de F.H.

Avec l'Euthanasie Pour Tous et le Suicide Assisté pour Tous, on aurait pu craindre un risque de dérive.
Mais avec cette enième version de la loi Léonetti, non seulement ce n'est toujours pas noir ou blanc, mais surtout le rejet de l'idéologie palliative de fin de vie risque de se généraliser chez les patients, avec des maladies volontairement non soignées, des symptômes volontairement non traités ( de la part des patients qui feront "la grève" des consultations médicales dans le but de "cacher" des ennuis physiques, afin que leur mort soit plus rapide ).

Si le Gouvernement passait... je lance un SOS
Philippe Barbarin, l'archevêque de Lyon a des ennuis, l'Eglise catholique est dans la merde pour raison  de pédophilie... et par conséquent La Manif Pour Tous est destinée à disparaître.
C'est le moment idéal pour rajouter certains amendements à la loi Claeys-Léonetti.
Voilà, si vous pouviez faire çà...
Légaliser une sédation profonde continue terminale de huit heures maximum suffirait à apaiser mon anxiété.
Les touchers vaginaux se font sur les femmes sous A.G. sans leur consentement.
On peut en déduire que les viols se font sur les mourants ( et mourantes )...
Vous remarquerez que je vous ne demande pas l'impossible ( l'injection létale avec lucidité de la conscience ), je fais un compromis...le compromis que vous auriez dû faire depuis un certain temps déjà...

Les peurs des malades, mais aussi les moments d'apaisement, sont le lot quotidien de l'unité de soins palliatifs des Diaconesses, un groupe hospitalier parisien.  
Doan BuiDoan Bui·Publié le 18 mars 2012 à 18h49
Si je ne veux pas de "cà", c'est mon droit le plus absolu. Car je n'aurai pas à vivre "çà" si mon cœur s'arrête la nuit, dans mon lit, dans mon sommeil. Personne ne devrait m'obliger à vivre "çà". Signé: l'Admin.
SOINS PALLIATIFS DE FIN DE VIE =
CAMPS DE CONCENTRATION DE LUXE.



A l'unité des soins palliatifs des Diaconesses, un groupe hospitalier du 12e arrondissement de Paris, ce qui frappe, c'est le calme. Ici, il n'y a plus rien que l'attente. C'est si étrange, ce temps suspendu d'avant la mort. La mort, c'est un mot qu'évitent de prononcer les équipes du docteur Gilbert Desfosses.

"Nous, nous nous occupons de la vie. De la vie qui reste à vivre, insiste-t-il. C'est difficile à comprendre dans notre société qui refuse la mort." L'agonie, le deuil, voilà ce que ses équipes gèrent pourtant aussi au quotidien. "C'est sûr, quand tu dis où tu bosses, ça jette un froid", confesse Danielle (1), infirmière, une des pionnières du service. Tous ont choisi d'y travailler par vocation.

"Je voulais avoir le temps de m'occuper davantage des patients", dit Dominique. Prendre le temps, tenir compte de la souffrance, se souvenir de ceux qui sont partis aussi. Toutes les trois semaines, lors de réunions, l'équipe évoque les patients décédés, un rituel. Jour après jour, c'est obstinément de vie qu'on parle, même si l'on sait que les patients sont condamnés.

On évoque les soins physiques, mais aussi psychologiques. Les soignants ne se contentent pas d'administrer des piqûres. Ils calment les peurs et les angoisses, expliquent, consolent un mari ou une épouse endeuillés. Dans le livre de deuil du service où tous les décès sont répertoriés, ils consignent les derniers instants des défunts : date, heure, circonstances, nom des personnes présentes. Sans omettre une précision : "Calme, serein, mort à 2h45, en présence de l'infirmière" ou encore "Sensation d'étouffement, malaise, mort à 15h01" ou "Mort à 3h20, seul".

Chambre 130

Louis est fatigué mais il sourit, un sourire émacié qui illumine son visage fatigué par les séances de chimiothérapie. Son corps, il ne sait plus qu'en faire. Pour passer d'une chaise à l'autre, il doit être porté par Stéphane, l'aide-soignant. "Le moindre mouvement peut faire mal. On fait très attention", observe ce dernier.

Le soin de bouche aussi peut être une torture, quand un rien vous fait vomir. Délicatement, Stéphane sort une petite sucette et entreprend le lavage de dents : "Menthe, ou même saveur ananas." Arrivé aux soins palliatifs quelques jours plus tôt, Louis trouve qu'ici, "c'est le paradis". Contrairement à d'autres patients qui ne veulent pas savoir, lui sait parfaitement ce que signifie d'être ici.

Il dit que "son temps est venu", que pour lui, "il n'y a plus rien à faire". Qu'il aurait aimé que cela "se passe autrement, plus tard, peut-être". "Tout le monde y passe, non ?" lâche-t-il. Louis était cuisinier, il a fait de la boxe amateur, une vie bien remplie qu'il évoque au passé. Demain, sa soeur lui apportera du fan à la vanille. Aujourd'hui, un rayon de soleil illumine la chambre. Il ferme les yeux et sourit.

Chambre 140

M. S., 40 ans, est arrivé depuis une semaine. Il a un cancer gastrique et ne peut plus manger. "Son état s'aggrave, ses yeux sont cireux", dit Pauline, l'interne. Les soignants sont torturés car M. S. a toujours faim et il est impossible de répondre à cette faim. Une sonde le nourrit. "Je ne suis pas sûre que cela soit de la vraie faim. Plutôt le souvenir de la faim."

Les infirmières ont tenté un "BYC" - "bouillon, yoghourt, compote", bref, un peu de nourriture solide. Mais une douleur à l'estomac se réveille. Horrible supplice. M. S. est anxieux, on lui donne de l'Hypnovel. Il ne le supporte pas. Il se sent sédaté, endormi. Il a l'impression que c'est le médicament qui le fait mourir et non le crabe qui le ronge de l'intérieur.

Quand on lui donne du Xanax, il faut insister, dire que c'est pour calmer les douleurs. Il refuse de prendre les comprimés car il craint que ce ne soit des somnifères. Il préfère avoir mal. Ce qui lui fait le plus peur, c'est de sombrer dans ce sommeil de plomb comateux, qui, pour lui, évoque la mort.

Chambre 141

Yolande, tout le monde la connaît bien dans le service. Elle a été hospitalisée pendant quatre mois, après un long parcours de souffrance en oncologie. Elle était presque soulagée, à son arrivée, de laisser tomber les traitements. Au bout d'un mois, son état s'est amélioré. Cela se produit, parfois, aux soins palliatifs. Ce n'est pas si facile à vivre.

"Elle a dû être renvoyée en oncologie, dit Danielle, l'infirmière. Elle et son mari ne comprenaient pas ce qui arrivait." Quelques mois à nouveau de chimio, les rayons. Puis la rechute. Elle est revenue aux soins palliatifs. Beaucoup plus mal qu'avant. "On ne peut plus la toucher.

Elle a tellement peur d'avoir mal, c'est une angoisse perpétuelle. Avant, on se mettait près d'elle, on lui caressait la main, ça l'apaisait", dit Danielle. Ce matin, elle lui a fredonné une berceuse. Et Yolande s'est endormie. "La mort, la naissance, c'est si proche... Peut-être que quand on s'approche de la mort, on redevient enfant."

Chambre 143

La chambre 143 est vide. Avant-hier, M. B. est mort, après quelques jours dans le service. Dans le couloir, comme dans ces tragédies antiques, les femmes, l'épouse, les soeurs hululaient, en de longs sanglots déchirants. Marie nettoie la chambre. Cet après-midi, on attend une nouvelle patiente.

Les souvenirs affluent. Tiens, c'est justement dans la 143 qu'il y avait cet autre vieux monsieur, très gentil. Armand. Il y est resté très longtemps. Il n'aimait pas manger seul. Alors Marie descendait lui acheter une quatre-saisons à Pizza Hut et ils la partageaient. Un jour qu'il voulait toucher de la terre, aidée d'une collègue, elle a poussé le lit jusqu'au jardin de l'hôpital.

Elles ont creusé et lui ont mis une motte de terre dans la main. Armand l'a humée et il a souri. Il est mort deux jours après. Marie chante très souvent. Elle est si calme. Comme Marie-Hélène, membre de l'équipe des bénévoles. Elles se relaient au chevet des patients et travaillent de concert avec les soignants. La journée, mais aussi lors de ces longues nuits solitaires où l'angoisse se réveille. "On parle. Il y a beaucoup de sérénité. Ici, le temps a une autre valeur, peut-être parce qu'il n'en reste plus beaucoup."

Chambre 144

Quand Mme J. va à la toilette, c'est toujours les yeux fermés. Elle ne peut plus supporter de voir son corps, et surtout sa poitrine, rongée par une tumeur, une plaie béante que l'on peut à peine regarder. "Elle est très en colère, très atteinte. D'ailleurs, même pour nous, c'est dur devoir ça", dit Isabelle, infirmière, toute nouvelle dans le service. Un matin, elle est allée la voir à sa toilette, mais de crainte d'être aspergée, elle n'est pas rentrée dans la douche. "Elle a cru que j'étais dégoûtée. Ca s'est mal passé."

Ses collègues la réconfortent. Caroline, une collègue, qui a réussi à "apprivoiser" Mme J., explique qu'elle la lave à la main, sans gants. "Elle sent que je n'ai pas peur, elle est en confiance." Pour beaucoup de patients arrivés à ce terminus, il est difficile d'accepter ce corps supplicié. Corinne, qui travaille à mi-temps comme socio-esthéticienne, propose des soins de beauté, maquille l'une, coiffe l'autre. "C'est important de se réconcilier avec son image. Pour les patients, mais aussi pour leurs proches."

Chambre 149

Mme C. a 91 ans. Sa famille piétine dans le couloir. Elle ne le supporte plus. "Faites partir mes enfants, je veux mourir sans eux", a-t-elle crié aux infirmières. Mais la famille ne veut pas entendre. Ils veulent être là pour ses derniers jours. Elle affirme qu'elle est prête à partir. "Ce matin, elle a demandé si on faisait les piqûres pour mourir", dit Danielle, l'infirmière. Dans le service, le débat sur l'euthanasie suscite la méfiance. Trop de raccourcis, trop de passions.

"Il faut déconnecter ce débat de ce que nous faisons, nous. Peu de patients réclament de mourir. Es ont besoin de temps pour dire adieu aux leurs. Je me rappelle d'une institutrice arrivée, seule, sans famille, sans amis. Elle m'a dit tout de suite qu'elle voulait une euthanasie. En finir tout de suite, le plus vite possible, dit le docteur Gilbert Desfosses. Elle a finalement compris qu'elle aussi aurait besoin de temps pour s'en aller."

La loi Leonetti de 2005 a renforcé les droits des patients en fin de vie, en s'opposant notamment à l'acharnement thérapeutique. Chacun peut désormais rédiger des "directives anticipées" pour son décès, concernant notamment l'arrêt des traitements. "Aucun de nos patients ne les a fournies. Personne ne veut penser en avance à sa mort. Au moment où elle se rapproche, tellement de choses changent. C'est très rare, ceux qui s'en tiennent à leur décision." Le docteur Desfosses se souvient d'un père de famille trentenaire atteint d'une tumeur au cerveau. "Il avait toujours dit qu'à un certain stade de la maladie, quand il ne pourrait plus se lever, il arrêterait les corticoïdes. Ca voulait dire abréger sa vie. Quand effectivement cela est arrivé, il a jeté à la poubelle ses médicaments. Il est parti peu après."

Philippe Barbarin et la pédophilie, sujet fort complexe, je pense
Ce qui se dit dans les médias n'est pas forcément ce qui se vit
Pourquoi serait-il le seul mis en cause ? parce qu'il est à la tête d'un diocèse ?
Mais quand on sait qu'il y a des problèmes internes sous-jacents, on ne va pas militer haut et fort contre un sujet de société ! au contraire, on doit se taire dignement
Peut-etre qu'inconsciemment tout s'explique ? le poids de devoir tout cacher alors on se médiatise pour autre chose ???
J'avais remarqué depuis longtemps avec les vidéos que cet homme est assez nerveux.
Nervosité qui révèle un pb de conscience ?
Quoiqu'il en soit, c'est une chance pour le Gouvernement pour compléter la loi Claeys-Léonetti afin que la proposition 21 sur le droit de mourir dans la dignité se concrétise, il est encore temps....
Chacun et chacune d'entre nous va mourir....

Message au Gouvernement :
combien de temps vous allez mettre pour publier les décrets d'application de la loi Claeys-Léonetti ???
d'après le courrier que j'ai reçu, les gens sont bornés
et je ne parle pas d'Eglise ou de religion, ce courrier provient d'une institution laïque... ...
maintenant je regrette l'attitude de François Hollande à propos de la fin de vie :
en ne nommant pas les choses noir sur blanc, non seulement on n'a pas avancé, il semblerait qu'on ait reculé
je vais faire de l'interprétation grâce à mon imagination délirante :
les millions d'euros que Marisol Touraine a promis dans un plan triennal pour les soins palliatifs serviront à payer les médecins généralistes... ... les institutions qui existent en France veulent garder leur statut...on se sert de la fin de vie pour camoufler...

Enfin, n'avez-vous pas honte à la fin ?
Vous avez failli réduire ou imposer l'AAH
Vous ouvrez des salles de shoot
et vous traitez la fin de vie de manière ignoble et indigne :
on ne promet pas pour faire le contraire de ce qu'on promet...
Oui, je sais, il faut inscrire dans la cervelle des étudiants en médecine l'illusion de l'immortalité ... ...

Allo hello
Ces histoires de pédophilie ecclesiastique à Lyon....quelques cas...souvenirs bien lointains cachés pendant longtemps
Désolée pour les victimes
C'est l'occasion cependant de revenir sur les sujets de société de François Hollande
Je suis têtue, obstinée, je pratique de l'acharnement ...

Sur France 2, ils font parler une infirmière en pédiatrie qui n'hésite pas à dire qu'elle est satisfaite de réanimer un enfant, de " donner de l'âme à l'enfant ", et que c'est " pour elle-même "..
Les soignants se donnent bonne conscience en utilisant les patients.
Rien de nouveau sous le soleil.

Hello allo... pourrait-on comparer l'ambivalence de l'Eglise catholique concernant la pédophilie dans le diocèse de Lyon à l'ambivalence du Gouvernement actuel à propos du droit de mourir dans la dignité ( proposition 21 de F.H. ) ?
Non-dit, hypocrisie, des mots qui riment ...
Philippe Barbarin est obligé dorénavant de se taire pour le mariage pour tous et la fin de vie, on l'imagine mal prendre le micro, il a d'autres chats à fouetter
C'est dignement l'occasion digne de légaliser avec dignité le droit de mourir dans la dignité
j'ai l'impression de hurler dans le vide... tout en ayant l'impression d'avoir raison

HAD : une multitude de freins empêcheraient son essor

29 mars 2016 | Malika Surbled | mots clefs : HAD, IDEL, Infirmière libérale60 réactions

Alors que l'hospitalisation à domicile (HAD) se développe de plus en plus, de nombreux freins empêcheraient néanmoins son plein essor, selon les acteurs de ce mode de prise en charge.  

HAD hospitalisation à domicile : une multitude de freins empecheraient son essor
© i-stock

C'était un objectif déterminé et fixé en 2013 par Marisol Touraine : en cinq ans, il fallait doubler la proportion de séjours hospitaliers réalisés en HAD. Mais voilà... En janvier dernier, la Cour des Comptes estimait que l'HAD, par rapport aux objectifs fixés, progressait trop peu en France. Car après avoir augmenté de + 7,7 % entre 2011 et 2012, le rythme de progression du nombre de journées est passé à + 4,7 % en 2013 et à  + 1,9 % en 2014.

Depuis, la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (Mecss) - elle-même commanditaire du rapport de la Cour des Comptes - auditionne les acteurs de l'HAD.

Définir qui sont les patients qui relèvent de l'HAD

Interrogés par les députés, les principaux acteurs de l'HAD ont dépeint une multitude de freins qui empêcheraient actuellement le développement de ce mode de prise en charge.

Déjà, il y a l'indication de l'HAD. Quand? Comment? Pourquoi? "Il faudrait définir à quel moment on doit faire appel à l'HAD, définir des critères beaucoup plus précis par type d'épisode de soins, par type de pathologie, pour qu'on puisse encourager le recours à l'hospitalisation à domicile quand c'est souhaitable et quand c'est nécessaire, et surtout faire en sorte que les patients qui se retrouvent en HAD sont ceux qui doivent y être" a expliqué à la Commission Philippe Ulmann, directeur de l'Offre de soins de la Cnamts (Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs salariés), demandant - comme tous les autres acteurs auditionnés d'ailleurs - à ce qu'un travail soit demandé à la HAS (Haute Autorité de Santé) pour mieux définir les parcours de soins des patients et les motifs de recours à ce type d'hospitalisation.

"Tant qu'on aura pas éclairci le référentiel de ce qu'est un patient en HAD, on n'arrivera pas à avancer" car tous les acteurs n'en ont pas la même conception" a confirmé Richard Ouin, directeur général de la clinique du Cèdre, à Bois-Guillaume.

Alors que la Fehap, elle, dénonce par ailleurs des contrôles effectués au titre de la tarification à l'activité (T2A) "sans-pitié" des contrôleurs de la Cnamts , les différents acteurs ont souligné que  la tarification aussi serait mal adaptée.

"Ce qui est choquant, c'est qu'aujourd'hui, on a un même tarif pour un traitement intra-veineux, des soins palliatifs, un pansement complexe, ou un post-traitement chirurgical" alors qu'ils requièrent une charge en soins inégale, a expliqué Richard Ouin, de la clinique du Cèdre.

Infirmiers Libéraux Vs Had : une guerre sans fin ?

L'HAD " est un concept magique" sur le papier, mais elle demande "un travail de pédagogie "auprès de professionnels a constaté Lamine Gharbi, président de la FHP.

L'HAD se confronte en effet à l'opposition de certains libéraux - mais aussi de Ssiad et de prestataires de santé), qui voient dans ce mode de prise en charge une concurrence déloyale, un détournement de clientèle, voire même une menace pour leur exercice.

Une grande campagne d'affichage a d'ailleurs été lancée la semaine dernière - puis finalement retirée quelques heures seulement après le début de sa diffusion sur les réseaux sociaux, en raison de l'inexactitude des chiffres annoncés - par l'association UNIDEL, contre la prise en charge des patients en HAD.

"L'HAD est aussi confrontée à une méconnaissance très forte des prescripteurs, c'est à dire les médecins hospitaliers et libéraux" a expliqué Lamine Gharbi de la FHP.  "Il faut leur apporter la preuve de la plus value que peut apporter l'HAD dans les cas où elle est indiquée" a t-il a jouté à la commission.

Car L'HAD s'inscrit bien dans la politique de virage ambulatoire du ministère de la santé. Désengorger les hôpitaux, diminuer les coûts d'hospitalisation, favoriser le maintien à domicile pour le confort du patient...

Le problème, c'est que les infirmiers libéraux trouvent que certains patients qui relèvent de la médecine de ville et non de l'hospitalisation à domicile, sont pris en charge en HAD. D'où l'importance en effet, comme l'ont demandé la FEHAP, la FHP, la FHF et la Cnamts, de re-définir les critères de prise en charge...

Pour que les professionnels libéraux et les professionnels de l'HAD travaillent plus sereinement ensemble...

http://www.actusoins.com/275245/peu-dessor-pour-lhad.html

La solution au problème :

https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011echec-d-une-loi

Il vous reste seulement douze mois ( mai 2016 - mai 2017 ) pour ajouter la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté à la loi Clayes - Leonetti afin que la proposition 21 de François Hollande soit dignement effective avec dignité ...

si vous aviez commencé par dépénaliser l'euthanasie en fin de vie dans le code du droit pénal
si vous aviez commencé par légaliser une amende avec quelques mois d'incarcération
pour le personnel soignant ne respectant pas l'obstination thérapeutique déraisonnable
au lieu de faire des débats et des conférences exprès inutiles,
si
si
et si,
il aurait fallu faire tout çà en avril 2004
il ne faudra pas trop s'étonner en mai 2017, le silence des urnes hurlera.

FAIT DIVERS DIVERTISSANT VERIDIQUE

Purée, je n'en reviens pas
j'ai passé deux coups de fil aujourd'hui au Gouvernement à deux services totalement différents
j'ai quelques problèmes d'élocution, je le rappelle
c'était au sujet de la fin de vie
le 1er coup de fil a duré un bon quart d'heure, nous avons babillé sur la loi Clayes-Léonetti ( la personne m'a demandé si quelqu'un d'autre pouvait m'écouter, j'ai répondu ok )
le 2e coup de fil, on m'a passee de service en service et je crois que je suis tombée sur une personne handicapée qui avait l'air d'être sourde (ou trisomique ?)  et elle a raccroché
JE N'EN REVIENS PAS
Comment j'interprète ? la personne handicapée sait qu'elle perdra son poste en mai 2017...
Ahurrissant ! décidément !
ah oui, au téléphone, les personnes handicapées sous le coup de l'émotion peuvent se tromper de touche sur un clavier, raccrocher au lieu de transférer l'appel ... ... ...

Notre mort ne devrait pas dépendre des magouilles " socialo-hollandaises "
j'ai compris cela depuis pas mal de temps
ils vont en chier, en mai 2017, en chier

6 mai 2012 - 6 mai 2013
6 mai 2013 - 6 mai 2014
6 mai 2014 - 6 mai 2015
6 mai 2015 - 6 mai 2016

Nous avons fait ce parcours et nous avons survécu.
Il reste une année.
La France sera libérée dans un an.

Il paraît que le Président de la République aurait eu il n'y a pas longtemps un entretien confidentiel avec le président de la Conférence des Evêques de France.
Je n'attends plus rien, ni de l'un, ni de l'autre.
Ils méritent notre mépris.

"Être fier quand on se fait peloter"… ces bonnes blagues de prêtres sur la pédophilie
Mercredi 27 Avril 2016 à 18:21

Magazine Marianne


Le cardinal Philippe Barbarin a demandé mardi des excuses à deux prêtres pour avoir tenu des "propos inadmissibles" sur la pédophilie en marge d'une réunion qui s'est tenue la veille sur le sujet dans le diocèse de Lyon. Mais des excuses suffiront-elles pour de tels propos ?
L'archevêque de Lyon avait réuni lundi 220 prêtres de son diocèse pour parler pédophilie. - Sipa/illustration
Il faut les relire, et les relire encore, pour les croire. Deux plaisanteries plus que douteuses lâchées par des prêtres lyonnais devant des journalistes ce lundi 25 avril font polémique, et pour cause. Interrogés par des journalistes en marge de la réunion organisée avec 220 prêtres dans le diocèse de Lyon par le cardinal Philippe Barbarin sur fond de scandale pédophile (le cardinal est visé par deux enquêtes pour non-dénonciation d'agressions sexuelles), voici ce que deux d'entre eux se sont permis de répondre, devant la caméra de l'AFP notamment :

Citation :

"Ma position ? Je n'ai pas violé beaucoup d'enfants ; je suis assez clean à ce sujet-là. Heureusement, parce que vous auriez pu en faire partie, comme vous êtes très jeunes les uns et autres". Georges Favre, prêtre retraité.

Citation :

"A l'époque, ils (les victimes, ndlr) disaient être les chouchous du père Preynat (mis en examen en janvier pour des agressions sexuelles sur des scouts lyonnais il y a plus de 25 ans, ndlr), ils en étaient fiers. Alors est-ce que ces gamins étaient très normaux ? Être fier quand on se fait peloter, ça me paraît curieux…" Jean Lacombe, prêtre à Villeurbanne.

"Quand on voit ce qu'ont déclaré des prêtres, c'était comme si des collègues se retrouvaient et faisaient des blagues de pédophilie de bon ton", a déploré Alexandre Dussot, l'un des porte-paroles de l'association de victimes "La Parole Libérée" qui a permis de délier les langues.

"Le cardinal Barbarin a demandé aux prêtres concernés de présenter leurs excuses"

L'Eglise a décidément du mal, non seulement à gérer les problèmes de pédophilie en son sein, mais aussi simplement à poser des mots dessus. Au début du mois, c'était l'évêque de Pontoise, Stanislas Lalanne, pourtant chargé de la question pour l'Eglise de France, qui avait suscité une polémique en déclarant qu'il ne "saurait pas dire" si c'est un péché. Ce à quoi l'évêque d'Autun, Benoît Rivière, a répondu ce mardi sur France Bleu Bourgogne avec autant de maladresse : "Pour moi, le mot péché est presque trop faible". Presque, donc.
>> L'évêque chargé de la veille contre la pédophilie ne "saurait pas dire"… si c'est un péché !
"En marge de la rencontre du 25 avril à Valpré, deux prêtres ont tenu des propos inadmissibles au sujet de la pédophilie devant des journalistes" et "le cardinal Barbarin a demandé aux prêtres concernés de présenter leurs excuses", a réagi mardi soir sur Twitter le directeur de cabinet du cardinal Barbarin, Pierre Durieux. A l'issue de la réunion, dans une déclaration lue par un des vicaires généraux, le cardinal Barbarin avait admis des erreurs du diocèse dans la gestion et la nomination de certains prêtres. En voici une nouvelle preuve par l'exemple…