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| Jean Léonetti, fin de vie | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 17.01.22 11:52 | |
| Affaire Vincent Lambert : Jean Leonetti, co-auteur sur la loi sur la fin de vie, appelle à "penser sa mort" Publié le 21/05/2019 à 10h20 • Mis à jour le 11/06/2020 à 14h43 Écrit par Catherine Lioult Jean Leonetti est l'auteur d'une loi qui porte son nom sur la fin de vie. Jean Leonetti est l'auteur d'une loi qui porte son nom sur la fin de vie. • Vincent Isore / MAX PPP Antibes Alpes-Maritimes Provence-Alpes-Côte d'Azur Alors que la cour d'appel de Paris a appelé à la reprise des traitements de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif hospitalisé à Reims depuis dix ans, le maire d'Antibes auteur de la loi sur la fin de vie, en appelle à "penser la mort" pour que de telles situations ne se reproduisent plus. Ce matin, les avocats des parents de Vincent Lambert sont attendus au centre hospitalier de Reims pour vérifier la reprise, au moins provisoire, des traitements de ce tétraplégique en état végétatif depuis dix ans, ordonnée, à la surprise générale, par la cour d'appel de Paris. Le CDPH, comité de l'ONU, avait demandé à la France de surseoir à l'arrêt des traitements dans l'attente d'un examen du dossier sur le fond, une préconisation sans caractère contraignant pour la France qui mettait en avant le "droit du patient à ne pas subir d'obstination déraisonnable". Vincent Lambert, un symbole sur la fin de vie Il s'agit d'un énième coup de théâtre, qui est intervenu alors que depuis le matin de ce 20 mai, ces traitements (nutrition et hydratation artificielles) avaient été arrêtés. Dans un communiqué, Jean Leonetti, maire d'Antibes, cardiologue et auteur de la loi sur la fin de vie qui porte son nom, en appelle à la mesure. Le drame que vit depuis 6 ans une famille déchirée ne doit pas être exploité dans une surexposition médiatique et dans des polémiques partisanes. La situation est suffisamment complexe et douloureuse pour que chacun évite d’ajouter dans ses déclarations de la violence au malheur. Même si la procédure médicale est conforme au droit et à la loi, elle engendre inévitablement une situation de grande tension au sein de la famille, de l’équipe médicale et de l’opinion qui ne saurait être ignorée. Penser sa mort La famille est coupée en deux camps, d'un côté autour de ses parents, fervents catholiques opposés à l'arrêt des traitements, de l'autre autour de son épouse Rachel et son neveu François, qui entendent mettre fin à cet "acharnement thérapeutique" et affirment que l'ex-infirmier avait pris position contre tout acharnement thérapeutique. Vincent Lambert n'a pas laissé de directive anticipée écrite. Le dialogue et le temps n’ont pas réussi à dégager des solutions sereines et apaisées, comme notre législation le permet le plus souvent dans des situations analogues. Nous devons apprendre de Vincent Lambert à "penser la mort", écrire nos directives anticipées et désigner une personne de confiance pour éviter que de pareilles situations ne se reproduisent conclut Jean Leonetti. À ce sujet, la rédaction vous recommande Fin de vie : une campagne pour des directives anticipées Même mesure du professeur Delfraissey Interrogé sur France Inter, le professeur Delfraissy, président du Comité consultatif national d'ethique, n'a pas commenté la décision de la cour d'appel de Paris, qui a ordonné lundi la reprise des traitements de Vincent Lambert. Je ne pense pas qu'on puisse prononcer le mot d'euthanasie. (...) Il ne s'agit pas d'un arrêt mais d'une modulation des soins, avec un arrêt des perfusions et de l'alimentation mais une poursuite des (autres) soins quotidiens a-t-il estimé. Concernant le droit à mourir dans la dignité, le professeur a appelé à appliquer la loi Claeys-Leonetti de 2016 qui, tout en interdisant l'euthanasie et le suicide assisté, permet la suspension des traitements dans certaines situations. Cette loi, en vigueur depuis février 2016, "n'est pas connue et n'est pas appliquée", a-t-il regretté, appelant lui aussi chaque Français à faire connaître ses directives anticipées en matière de fin de vie et de soins palliatifs. La loi Claeys-Leonetti "a le mérite d'être un cadre juridique" et forme "une base solide" même si "on peut la faire évoluer", a-t-il ajouté. Aucune information sérieuse sur les directives anticipées selon l'association pour le droit de mourir dans la dignité Invité de France Bleu Azur Matin au micro de Fabien Fourel, Jacques Desaunay est le délégué des Alpes-Maritimes de l'association Pour le Droit de Mourir dans la Dignité. Il estime qu'aucune information sérieuse sur les directives anticipées n'a été faite par les pouvoirs publics. Pour lui, cette loi Clayes-Leonetti sur la fin de vie doit aller plus loin et être contraignante pour les médecins et il pense que la question de l'euthanasie doit être abordée sans tabou. Directive sur la fin de vie Toute personne majeure peut faire une déclaration écrite appelée directives anticipées pour préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ce document aidera les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si la personne ne peut plus exprimer ses volontés. https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/antibes/affaire-vincent-lambert-jean-leonetti-co-auteur-loi-fin-vie-appelle-penser-sa-mort-1672653.html |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 17.01.22 12:12 | |
| Projet de loi sur la fin de vie: contre l'euthanasie, le directeur de la Maison de Gardanne défend les soins palliatifs Publié le 08/04/2021 à 13h30 • Mis à jour le 15/06/2021 à 08h35 Écrit par Adrien Gavazzi Illustration. Dans une maison de retraite, une résidente marche seule dans un couloir. Illustration. Dans une maison de retraite, une résidente marche seule dans un couloir. • Rémy PERRIN / MaxPPP Bouches-du-Rhône Provence-Alpes-Côte d'Azur La proposition de loi soumise à l'Assemblée en avril a relancé le débat sur la légalisation de l'euthanasie et le suicide assisté. Le texte a suscité une forte opposition et n'a pas été adopté. C'est un cap à ne pas franchir, selon le docteur Jean-Marc La Piana, spécialiste en soins palliatifs. Dès la première question qu'on lui pose - ("pourquoi êtes-vous défavorable à toute avancée de la loi ?"), Jean-Marc La Piana corrige le tir : "Si vous parlez d'avancée, ça commence mal ! Ce n'est pas une avancée, mais un changement qui est proposé." Certes. Ne prenons pas les mots à la légère, surtout quand il est question de fin de vie. Le directeur de la Maison, un centre de soins palliatifs à Gardanne, près de Marseille, est contre l'euthanasie et le fait vite comprendre. "Une fin de vie libre et choisie" Or c'est bien l'euthanasie que le député PRG de la Charente-Maritime, Olivier Falorni, souhaite voir légaliser en France. Sa proposition de loi "donnant le droit à une fin de vie libre et choisie" est débattue ce jeudi 8 avril 2021 à l'Assemblée nationale. Que prévoit le texte ? La possibilité pour toute personne "en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable (…) lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable", de "disposer d’une assistance médicalisée permettant, par une aide active, une mort rapide et sans douleur". Euthanasie active, donc, et non plus passive, telle qu'on la pratique aujourd'hui en France, en vertu de la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016, qui autorise la "sédation profonde et continue [du malade] jusqu'au décès". Largement décrié par l'opposition de droite (elle a déposé pas moins de 3.000 amendements), le texte n'a quasiment aucune chance d'être voté. Jean-Marc La Piana applaudit la manoeuvre d'obstruction parlementaire. "Ce n'est pas du Code de la route que l'on parle ici, mais d'une loi absolument fondamentale ! Et il faudrait la remettre en cause, sans aucune discussion ou presque, en seulement quelques heures ?" Les députés ne disposent en effet que d'une seule journée pour débattre du projet de loi. Subtilités intrinsèques au Palais Bourbon. Unanimité toute relative N'en déplaise aux députés de droite, comme à Jean-Marc La Piana, les temps ont changé. L'Espagne a légalisé l'euthanasie en mars 2021. Le Portugal a fait de même début janvier (avant d'être retoqué par la Cour constitutionnelle). Les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, le Canada, la Nouvelle-Zélande : tous pro-euthanasie.Quant aux Français, 96 % seraient favorables au changement (évitons d'écrire "à cette avancée"...). C'est du moins l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) qui le clame. L'ADMD s'appuie sur différents sondages, à prendre avec précaution comme le démontre franceinfo. Selon le sondage (et son commanditaire), les réponses favorables peuvent passer de 95 % à 34 %. Les Français, tous militants de l'euthanasie ? "Les gens qui réclament l'euthanasie et le suicide assisté sont des gens en bonne santé", rétorque Jean-Marc La Piana. Qui s'explique aussitôt. Face à la mort, incertitude et ambivalence "On voudrait tous pouvoir choisir le moment de sa mort, ça, c'est le fantasme. Mais dans la réalité, quand l'échéance approche, on est beaucoup plus ambigus." Jean-Marc La Piana sait de quoi il parle : il en a vu mourir, du monde. Chaque année, 500 patients rendent leur dernier soupir dans sa Maison de Gardanne. Créé il y a 27 ans, l'établissement avait pour but, au départ, de lutter contre le sida. "En arrivant chez nous, beaucoup de gens réclament de pouvoir mourir. Et puis finalement, la qualité des soins faisant, les voilà moins pressés ! "N'en parlons plus aujourd'hui, on verra bien demain", nous disent-ils. Parce qu'on répond à leur demande de confort au quotidien." Soins palliatifs contre suicide assisté C'est là tout le principe des soins palliatifs : éloigner le patient de la douleur, rendre sa situation acceptable, pour lui, comme pour ses proches. Et si la détresse, physique ou morale, devenait trop intense, reste la "sédation profonde et continue", autrement dit, l'euthanasie passive, permise par la loi Claeys-Leonetti. Une décision importante, aux conséquences irrémédiables, prise en concertation avec le malade, ses proches, ainsi qu'un collège de médecins. Car une fin de vie se gère à plusieurs. Le directeur de la Maison en est convaincu : "Nous sommes humains, donc nous faisons des erreurs. Mais à chaque fois qu'on réfléchira en équipe, qu'on partagera, on diminuera le risque d'erreur. Ce qui compte, ce n'est pas de faire le mieux, ce serait prétentieux ; ce qui compte, c'est de faire le moins mal." La loi et ses imperfections Ainsi, à écouter Jean-Marc La Piana, la loi Claeys-Leonetti répondrait à la grande majorité des situations de fin de vie, sinon à toutes. "Hypocrisie !", s'emporte le rapporteur du projet de loi Olivier Falorni. "Certains sont obligés de partir à l'étranger pour se faire euthanasier", déplore le parlementaire. Pour ceux-là, que fait-on ? Jean-Marc La Piana répond, plus véhément : "Demandez aux proches ayant amené quelqu'un se faire euthanasier en Suisse quelles séquelles ils ont gardées ! Le risque de deuil pathologique est énorme !" Un risque bien inférieur dans les unités de soins palliatifs, estime notre docteur anti-euthanasie. La raison ? L'entourage du malade est mieux pris en compte dans ce type d'établissement. "Il y a celui qui s'en va ; et il y a ceux qui restent. Pensons à ceux qui restent !" Partir plus sereinement Le praticien cite aussi l'exemple d'une de ses patientes atteintes de la maladie de Charcot : "Elle avait pris rendez-vous en Suisse, pour en finir avec la vie. À aucun moment nous n'avons tenté de lui faire changer d'avis. C'est elle qui, se sentant à l'aise au sein de notre établissement, a décidé à deux reprises de repousser son départ pour la Suisse". Et de continuer :"Nous avons organisé pour elle une sortie à la mer. Elle s'est baignée. Deux jours après, elle était en détresse respiratoire. Comme elle ne souhaitait pas être réanimée, nous l'avons mise en sédation profonde et continue. Elle est décédée." Une fin de vie moins abrupte, tous en conviendront, qu'un suicide assisté... Le problème, selon Jean-Marc La Piana, ce n'est pas l'interdiction de l'euthanasie ou du suicide assisté. Le problème, c'est que la France manque d'unités de soins palliatifs, qui permettent aux patients et à leurs proches d'être accompagnés au mieux. Il conclut par une formule glaçante : "Ce n'est pas parce qu'on accompagne mal les malades qu'il faut les éliminer". santé société Projet de loi sur la fin de vie: contre l'euthanasie, le directeur de la Maison de Gardanne défend les soins palliatifs Publié le 08/04/2021 à 13h30 • Mis à jour le 15/06/2021 à 08h35 Écrit par Adrien Gavazzi Illustration. Dans une maison de retraite, une résidente marche seule dans un couloir. Illustration. Dans une maison de retraite, une résidente marche seule dans un couloir. • Rémy PERRIN / MaxPPP Bouches-du-Rhône Provence-Alpes-Côte d'Azur La proposition de loi soumise à l'Assemblée en avril a relancé le débat sur la légalisation de l'euthanasie et le suicide assisté. Le texte a suscité une forte opposition et n'a pas été adopté. C'est un cap à ne pas franchir, selon le docteur Jean-Marc La Piana, spécialiste en soins palliatifs. Dès la première question qu'on lui pose - ("pourquoi êtes-vous défavorable à toute avancée de la loi ?"), Jean-Marc La Piana corrige le tir : "Si vous parlez d'avancée, ça commence mal ! Ce n'est pas une avancée, mais un changement qui est proposé." Certes. Ne prenons pas les mots à la légère, surtout quand il est question de fin de vie. Le directeur de la Maison, un centre de soins palliatifs à Gardanne, près de Marseille, est contre l'euthanasie et le fait vite comprendre. "Une fin de vie libre et choisie" Or c'est bien l'euthanasie que le député PRG de la Charente-Maritime, Olivier Falorni, souhaite voir légaliser en France. Sa proposition de loi "donnant le droit à une fin de vie libre et choisie" est débattue ce jeudi 8 avril 2021 à l'Assemblée nationale. Que prévoit le texte ? La possibilité pour toute personne "en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable (…) lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable", de "disposer d’une assistance médicalisée permettant, par une aide active, une mort rapide et sans douleur". Euthanasie active, donc, et non plus passive, telle qu'on la pratique aujourd'hui en France, en vertu de la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016, qui autorise la "sédation profonde et continue [du malade] jusqu'au décès". Largement décrié par l'opposition de droite (elle a déposé pas moins de 3.000 amendements), le texte n'a quasiment aucune chance d'être voté. Jean-Marc La Piana applaudit la manoeuvre d'obstruction parlementaire. "Ce n'est pas du Code de la route que l'on parle ici, mais d'une loi absolument fondamentale ! Et il faudrait la remettre en cause, sans aucune discussion ou presque, en seulement quelques heures ?" Les députés ne disposent en effet que d'une seule journée pour débattre du projet de loi. Subtilités intrinsèques au Palais Bourbon. Unanimité toute relative N'en déplaise aux députés de droite, comme à Jean-Marc La Piana, les temps ont changé. L'Espagne a légalisé l'euthanasie en mars 2021. Le Portugal a fait de même début janvier (avant d'être retoqué par la Cour constitutionnelle). Les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, le Canada, la Nouvelle-Zélande : tous pro-euthanasie. Quant aux Français, 96 % seraient favorables au changement (évitons d'écrire "à cette avancée"...). C'est du moins l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) qui le clame. L'ADMD s'appuie sur différents sondages, à prendre avec précaution comme le démontre franceinfo. Selon le sondage (et son commanditaire), les réponses favorables peuvent passer de 95 % à 34 %. Les Français, tous militants de l'euthanasie ? "Les gens qui réclament l'euthanasie et le suicide assisté sont des gens en bonne santé", rétorque Jean-Marc La Piana. Qui s'explique aussitôt. Face à la mort, incertitude et ambivalence "On voudrait tous pouvoir choisir le moment de sa mort, ça, c'est le fantasme. Mais dans la réalité, quand l'échéance approche, on est beaucoup plus ambigus." Jean-Marc La Piana sait de quoi il parle : il en a vu mourir, du monde. Chaque année, 500 patients rendent leur dernier soupir dans sa Maison de Gardanne. Créé il y a 27 ans, l'établissement avait pour but, au départ, de lutter contre le sida. "En arrivant chez nous, beaucoup de gens réclament de pouvoir mourir. Et puis finalement, la qualité des soins faisant, les voilà moins pressés ! "N'en parlons plus aujourd'hui, on verra bien demain", nous disent-ils. Parce qu'on répond à leur demande de confort au quotidien." Soins palliatifs contre suicide assisté C'est là tout le principe des soins palliatifs : éloigner le patient de la douleur, rendre sa situation acceptable, pour lui, comme pour ses proches. Et si la détresse, physique ou morale, devenait trop intense, reste la "sédation profonde et continue", autrement dit, l'euthanasie passive, permise par la loi Claeys-Leonetti. Une décision importante, aux conséquences irrémédiables, prise en concertation avec le malade, ses proches, ainsi qu'un collège de médecins. Car une fin de vie se gère à plusieurs. Le directeur de la Maison en est convaincu : "Nous sommes humains, donc nous faisons des erreurs. Mais à chaque fois qu'on réfléchira en équipe, qu'on partagera, on diminuera le risque d'erreur. Ce qui compte, ce n'est pas de faire le mieux, ce serait prétentieux ; ce qui compte, c'est de faire le moins mal." La loi et ses imperfections Ainsi, à écouter Jean-Marc La Piana, la loi Claeys-Leonetti répondrait à la grande majorité des situations de fin de vie, sinon à toutes. "Hypocrisie !", s'emporte le rapporteur du projet de loi Olivier Falorni. "Certains sont obligés de partir à l'étranger pour se faire euthanasier", déplore le parlementaire. Pour ceux-là, que fait-on ? Jean-Marc La Piana répond, plus véhément : "Demandez aux proches ayant amené quelqu'un se faire euthanasier en Suisse quelles séquelles ils ont gardées ! Le risque de deuil pathologique est énorme !" Un risque bien inférieur dans les unités de soins palliatifs, estime notre docteur anti-euthanasie. La raison ? L'entourage du malade est mieux pris en compte dans ce type d'établissement. "Il y a celui qui s'en va ; et il y a ceux qui restent. Pensons à ceux qui restent !" Partir plus sereinement Le praticien cite aussi l'exemple d'une de ses patientes atteintes de la maladie de Charcot : "Elle avait pris rendez-vous en Suisse, pour en finir avec la vie. À aucun moment nous n'avons tenté de lui faire changer d'avis. C'est elle qui, se sentant à l'aise au sein de notre établissement, a décidé à deux reprises de repousser son départ pour la Suisse". Et de continuer :"Nous avons organisé pour elle une sortie à la mer. Elle s'est baignée. Deux jours après, elle était en détresse respiratoire. Comme elle ne souhaitait pas être réanimée, nous l'avons mise en sédation profonde et continue. Elle est décédée." Une fin de vie moins abrupte, tous en conviendront, qu'un suicide assisté... Le problème, selon Jean-Marc La Piana, ce n'est pas l'interdiction de l'euthanasie ou du suicide assisté. Le problème, c'est que la France manque d'unités de soins palliatifs, qui permettent aux patients et à leurs proches d'être accompagnés au mieux. Il conclut par une formule glaçante : "Ce n'est pas parce qu'on accompagne mal les malades qu'il faut les éliminer". santé société Projet de loi sur la fin de vie: contre l'euthanasie, le directeur de la Maison de Gardanne défend les soins palliatifs Publié le 08/04/2021 à 13h30 • Mis à jour le 15/06/2021 à 08h35 Écrit par Adrien Gavazzi Illustration. Dans une maison de retraite, une résidente marche seule dans un couloir. Illustration. Dans une maison de retraite, une résidente marche seule dans un couloir. • Rémy PERRIN / MaxPPP Bouches-du-Rhône Provence-Alpes-Côte d'Azur La proposition de loi soumise à l'Assemblée en avril a relancé le débat sur la légalisation de l'euthanasie et le suicide assisté. Le texte a suscité une forte opposition et n'a pas été adopté. C'est un cap à ne pas franchir, selon le docteur Jean-Marc La Piana, spécialiste en soins palliatifs. Dès la première question qu'on lui pose - ("pourquoi êtes-vous défavorable à toute avancée de la loi ?"), Jean-Marc La Piana corrige le tir : "Si vous parlez d'avancée, ça commence mal ! Ce n'est pas une avancée, mais un changement qui est proposé." Certes. Ne prenons pas les mots à la légère, surtout quand il est question de fin de vie. Le directeur de la Maison, un centre de soins palliatifs à Gardanne, près de Marseille, est contre l'euthanasie et le fait vite comprendre. "Une fin de vie libre et choisie" Or c'est bien l'euthanasie que le député PRG de la Charente-Maritime, Olivier Falorni, souhaite voir légaliser en France. Sa proposition de loi "donnant le droit à une fin de vie libre et choisie" est débattue ce jeudi 8 avril 2021 à l'Assemblée nationale. Que prévoit le texte ? La possibilité pour toute personne "en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable (…) lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable", de "disposer d’une assistance médicalisée permettant, par une aide active, une mort rapide et sans douleur". Euthanasie active, donc, et non plus passive, telle qu'on la pratique aujourd'hui en France, en vertu de la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016, qui autorise la "sédation profonde et continue [du malade] jusqu'au décès". Largement décrié par l'opposition de droite (elle a déposé pas moins de 3.000 amendements), le texte n'a quasiment aucune chance d'être voté. Jean-Marc La Piana applaudit la manoeuvre d'obstruction parlementaire. "Ce n'est pas du Code de la route que l'on parle ici, mais d'une loi absolument fondamentale ! Et il faudrait la remettre en cause, sans aucune discussion ou presque, en seulement quelques heures ?" Les députés ne disposent en effet que d'une seule journée pour débattre du projet de loi. Subtilités intrinsèques au Palais Bourbon. Unanimité toute relative N'en déplaise aux députés de droite, comme à Jean-Marc La Piana, les temps ont changé. L'Espagne a légalisé l'euthanasie en mars 2021. Le Portugal a fait de même début janvier (avant d'être retoqué par la Cour constitutionnelle). Les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, le Canada, la Nouvelle-Zélande : tous pro-euthanasie. Quant aux Français, 96 % seraient favorables au changement (évitons d'écrire "à cette avancée"...). C'est du moins l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) qui le clame. L'ADMD s'appuie sur différents sondages, à prendre avec précaution comme le démontre franceinfo. Selon le sondage (et son commanditaire), les réponses favorables peuvent passer de 95 % à 34 %. Les Français, tous militants de l'euthanasie ? "Les gens qui réclament l'euthanasie et le suicide assisté sont des gens en bonne santé", rétorque Jean-Marc La Piana. Qui s'explique aussitôt. Face à la mort, incertitude et ambivalence "On voudrait tous pouvoir choisir le moment de sa mort, ça, c'est le fantasme. Mais dans la réalité, quand l'échéance approche, on est beaucoup plus ambigus." Jean-Marc La Piana sait de quoi il parle : il en a vu mourir, du monde. Chaque année, 500 patients rendent leur dernier soupir dans sa Maison de Gardanne. Créé il y a 27 ans, l'établissement avait pour but, au départ, de lutter contre le sida. "En arrivant chez nous, beaucoup de gens réclament de pouvoir mourir. Et puis finalement, la qualité des soins faisant, les voilà moins pressés ! "N'en parlons plus aujourd'hui, on verra bien demain", nous disent-ils. Parce qu'on répond à leur demande de confort au quotidien." Soins palliatifs contre suicide assisté C'est là tout le principe des soins palliatifs : éloigner le patient de la douleur, rendre sa situation acceptable, pour lui, comme pour ses proches. Et si la détresse, physique ou morale, devenait trop intense, reste la "sédation profonde et continue", autrement dit, l'euthanasie passive, permise par la loi Claeys-Leonetti. Une décision importante, aux conséquences irrémédiables, prise en concertation avec le malade, ses proches, ainsi qu'un collège de médecins. Car une fin de vie se gère à plusieurs. Le directeur de la Maison en est convaincu : "Nous sommes humains, donc nous faisons des erreurs. Mais à chaque fois qu'on réfléchira en équipe, qu'on partagera, on diminuera le risque d'erreur. Ce qui compte, ce n'est pas de faire le mieux, ce serait prétentieux ; ce qui compte, c'est de faire le moins mal." La loi et ses imperfections Ainsi, à écouter Jean-Marc La Piana, la loi Claeys-Leonetti répondrait à la grande majorité des situations de fin de vie, sinon à toutes. "Hypocrisie !", s'emporte le rapporteur du projet de loi Olivier Falorni. "Certains sont obligés de partir à l'étranger pour se faire euthanasier", déplore le parlementaire. Pour ceux-là, que fait-on ? Jean-Marc La Piana répond, plus véhément : "Demandez aux proches ayant amené quelqu'un se faire euthanasier en Suisse quelles séquelles ils ont gardées ! Le risque de deuil pathologique est énorme !" Un risque bien inférieur dans les unités de soins palliatifs, estime notre docteur anti-euthanasie. La raison ? L'entourage du malade est mieux pris en compte dans ce type d'établissement. "Il y a celui qui s'en va ; et il y a ceux qui restent. Pensons à ceux qui restent !" Partir plus sereinement Le praticien cite aussi l'exemple d'une de ses patientes atteintes de la maladie de Charcot : "Elle avait pris rendez-vous en Suisse, pour en finir avec la vie. À aucun moment nous n'avons tenté de lui faire changer d'avis. C'est elle qui, se sentant à l'aise au sein de notre établissement, a décidé à deux reprises de repousser son départ pour la Suisse". Et de continuer :"Nous avons organisé pour elle une sortie à la mer. Elle s'est baignée. Deux jours après, elle était en détresse respiratoire. Comme elle ne souhaitait pas être réanimée, nous l'avons mise en sédation profonde et continue. Elle est décédée." Une fin de vie moins abrupte, tous en conviendront, qu'un suicide assisté... Le problème, selon Jean-Marc La Piana, ce n'est pas l'interdiction de l'euthanasie ou du suicide assisté. Le problème, c'est que la France manque d'unités de soins palliatifs, qui permettent aux patients et à leurs proches d'être accompagnés au mieux. Il conclut par une formule glaçante : "Ce n'est pas parce qu'on accompagne mal les malades qu'il faut les éliminer". santé société Et "on" réclame des dons... ...Et "on" s'acharne palliativement ... S.T.O.P. dons.S.T.O.P. STOPvoteSTOP Admin |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 17.01.22 14:33 | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 17.01.22 19:45 | |
| "On n’a pas la cohérence de tirer les leçons de cette crise sanitaire": Jean Leonetti tance la gestion gouvernementale de la pandémie Critiquant la gestion de la crise sanitaire du gouvernement, le maire d’Antibes Jean Leonetti a affirmé ses positions sur des sujets devenus source d’inquiétude au quotidien pour les citoyens. Port du masque, événements annulés, vaccination : le premier magistrat expose son point de vue.
Margot Dasque Publié le 16/01/2022 à 13:55, mis à jour le 16/01/2022 à 14:18
Jean Leonetti, maire d’Antibes, aurait préféré une stratégie d’adhésion et non d’obligation concernant la vaccination. Patrice Lapoirie / Nice Matin Interrogé sur la crise sanitaire, le maire d’Antibes Jean Leonetti a fait part de ses positions sur le sujet.
Vivre avec le virus, oui, mais avec les bonnes mesures Dans le deux en un. Depuis le début de la pandémie, Jean Leonetti a endossé la blouse de médecin par-dessus la cravate. Et observe avec sa double casquette la gestion de la crise sanitaire. Un constat qui l’a inspiré pour une tribune, publiée dans Le Figaro le 9 janvier où il tance le gouvernement et son manque de cohérence et d’anticipation dans cette période de pandémie.
"Ça n’a pas de sens", souffle le maire en listant les mesures sanitaires "inutiles" du gouvernement: "On n’a pas la cohérence de tirer les leçons de ce que l’on sait." Se voulant optimiste – "on peut continuer à vivre avec le virus en s’adaptant" –, il lance: "Il n’y a pas de stratégie collective. Ce n’est pas la culture française: on favorise ce qui sauve et guérit, par rapport à ce qui soulage."
Autre point qui le fait grincer des dents: "J’en ai un peu marre d’entendre qu’il ne faut pas soigner les non-vaccinés. C’est un vieux débat médical. Pourquoi on soigne le cancer des poumons de celui qui fumait deux paquets par jour? Il n’avait qu’à pas fumer! Pourquoi on va chercher l’alpiniste dans la crevasse? Il n’avait qu’à pas y aller! Cette pression morale est insupportable. On a un malade, on le soigne. Cela clive encore une société qui a bien besoin d’être apaisée."
Quand vaccination rime avec obligation Pro-vaccin, le maire lance: "Les statistiques de l’hôpital d’Antibes collent au niveau national: les 10% de non-vaccinés remplissent 90% des services de réanimation. C’est la réalité brutale. La mortalité frappe majoritairement les plus de 50 ans."
Pour autant, il ne défend pas le passe vaccinal: "Convaincre c’est toujours mieux que contraindre. On a besoin de l’adhésion de la population car cette situation perdure. Il faut être pédagogue. Mais à force d’avoir dit des contre-vérités avec l’accent de la certitude... Augmenter les contraintes sur les non-vaccinés a créé des tensions qui ne sont pas nécessaires."
Le port du masque à l’extérieur Le même discours. Depuis bientôt deux ans, Jean Leonetti le répète: le port du masque à l’extérieur, ce n’est pas sa marotte. D’ailleurs, il affirme que malgré l’arrêté préfectoral en vigueur "la police municipale n’a pas mis de PV pour ces faits".
Événements annulés "On a annulé des événements parce que cela nous a été demandé", souligne le maire en faisant référence aux festivités de fin d’année. "Supprimer le feu d’artifice n’avait aucun intérêt, il suffisait de mettre un contrôle à l’entrée. En plus, il faisait froid, les gens auraient regardé le feu et seraient rentrés à la maison. On a gardé le concert du nouvel an, l’activité à Anthéa est normale, la jauge de 2000 personnes s’applique à l’AzurArena."
Une mesure qui hérisse le premier magistrat: "Cela n’a pas de base scientifique. C’est d’autant plus inutile en extérieur puisqu’on nous dit d’ouvrir la fenêtre quand on est à l’intérieur. Alors qu’on te foute la paix [sic.] quand tu es de l’autre côté de la fenêtre!"
La crédibilité de la parole publique Sale temps pour Saint-Thomas. En cette ère où il est de mauvais ton de croire ce que l’on voit, est-ce plus complexe de se faire entendre de la population en tant que maire? "Non", répond le maire qui fait part de son ressenti: "J’ai plutôt l’impression quand même que ma parole est plutôt respectée sur le sujet de la crise sanitaire. Parce qu’elle est équilibrée."
A-t-on le droit de donner des leçons qd on s'est permis de faire échouer la proposition 21 du président précédent ? Eric Zemmour devra payer des amendes pour injures raciales, on aurait dû en faire autant à propos de la fin de vie... ... Admin |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 17.01.22 22:10 | |
| Tout le problème en France est de se suicider sans se rater pour éviter la récupération... donc on est malheureusement obligé de rentrer ds le jeu de J.L. ( à moins d'habiter au Nord de la France, ce qui faciliterait un aller sans retour en Belgique ? lu en diagonale sur le web ). Il y a plusieurs sortes de jeûne à faire avant le jeûne total et absolu, histoire d'habituer le corps à l'absence de nourriture et de boisson. Ou dormir avec un foulard autour du cou et le masque sur la bouche et le nez.. Ou se provoquer diarrhée et vomissement. Ou prendre des coupe-faim et des brûleurs de graisse. Résultat non garanti. Mais l'échec ne laisse pas de trace visible. Durée en heures, jours et nuits. Il suffit de dire aux voisins qu'on est parti en vacances...Voilà le résultat du lobby Léonetti... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 19.01.22 11:46 | |
| Il avait tué pour «savoir ce que cela procure» : un jeune homme condamné à la réclusion criminelle à perpétuité à NîmesPar [size=16]Guillaume PoingtPublié hier à 11:37, mis à jour il y a 2 heures[/size] COMPTE-RENDU D'AUDIENCE - Mathieu Danel, 26 ans, a été reconnu coupable de l'assassinat de Claire Reynier, une femme de 39 ans qu'il avait pris en stop en juin 2018.Mathieu Danel a été condamné ce mardi 18 janvier à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises du Gard, avec une période de sûreté de 22 ans. La préméditation a été retenue par la cour, qui a pointé «[size=18]un niveau de dangerosité extrêmement préoccupant». Après seulement une heure et demi de délibéré, les jurés ont donc suivi les réquisitions de l'avocat général, qui avait auparavant demandé à la cour «une peine d'élimination» et qualifié l'accusé de «bombe à retardement».[/size] |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 19.01.22 11:49 | |
| J'ai essayé sur moi plusieurs fois la privation d'alimentation et d'hydratation selon le lobby Léonetti pour savoir ce que cela procure... ... ( JL provoque au suicide ? ) Je provoque ici au suicide ? les pro-vie provoquent au suicide ? les pro-choix provoquent au suicide ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.01.22 10:15 | |
| L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Article 1
I.-L'article L. 1110-5 du code de la santé publique est ainsi modifié : 1° Le premier alinéa est ainsi modifié : a) La première phrase est ainsi modifiée :
-après le mot : « recevoir », sont insérés les mots : «, sur l'ensemble du territoire, les traitements et » ; -après le mot : « sanitaire », sont insérés les mots : « et le meilleur apaisement possible de la souffrance » ;
b) A la seconde phrase, après les mots : « d'investigation ou », sont insérés les mots : « de traitements et » ; c) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Ces dispositions s'appliquent sans préjudice ni de l'obligation de sécurité à laquelle est tenu tout fournisseur de produits de santé ni de l'application du titre II du présent livre. » ; 2° Les deuxième à dernier alinéas sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé : « Toute personne a le droit d'avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté. » II.-La formation initiale et continue des médecins, des pharmaciens, des infirmiers, des aides-soignants, des aides à domicile et des psychologues cliniciens comporte un enseignement sur les soins palliatifs.
Article 2
Après l'article L. 1110-5 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 1110-5-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 1110-5-1.-Les actes mentionnés à l'article L. 1110-5 ne doivent pas être mis en œuvre ou poursuivis lorsqu'ils résultent d'une obstination déraisonnable. Lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu'ils n'ont d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris, conformément à la volonté du patient et, si ce dernier est hors d'état d'exprimer sa volonté, à l'issue d'une procédure collégiale définie par voie réglementaire. « La nutrition et l'hydratation artificielles constituent des traitements qui peuvent être arrêtés conformément au premier alinéa du présent article. « Lorsque les actes mentionnés aux deux premiers alinéas du présent article sont suspendus ou ne sont pas entrepris, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins palliatifs mentionnés à l'article L. 1110-10. »
Liens relatifs Article 3
Après le même article L. 1110-5, il est inséré un article L. 1110-5-2 ainsi rédigé :
« Art. L. 1110-5-2.-A la demande du patient d'éviter toute souffrance et de ne pas subir d'obstination déraisonnable, une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès, associée à une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie, est mise en œuvre dans les cas suivants : « 1° Lorsque le patient atteint d'une affection grave et incurable et dont le pronostic vital est engagé à court terme présente une souffrance réfractaire aux traitements ; « 2° Lorsque la décision du patient atteint d'une affection grave et incurable d'arrêter un traitement engage son pronostic vital à court terme et est susceptible d'entraîner une souffrance insupportable. « Lorsque le patient ne peut pas exprimer sa volonté et, au titre du refus de l'obstination déraisonnable mentionnée à l'article L. 1110-5-1, dans le cas où le médecin arrête un traitement de maintien en vie, celui-ci applique une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès, associée à une analgésie. « La sédation profonde et continue associée à une analgésie prévue au présent article est mise en œuvre selon la procédure collégiale définie par voie réglementaire qui permet à l'équipe soignante de vérifier préalablement que les conditions d'application prévues aux alinéas précédents sont remplies. « A la demande du patient, la sédation profonde et continue peut être mise en œuvre à son domicile, dans un établissement de santé ou un établissement mentionné au 6° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles. « L'ensemble de la procédure suivie est inscrite au dossier médical du patient. »
Liens relatifs Article 4
Après le même article L. 1110-5, il est inséré un article L. 1110-5-3 ainsi rédigé :
« Art. L. 1110-5-3.-Toute personne a le droit de recevoir des traitements et des soins visant à soulager sa souffrance. Celle-ci doit être, en toutes circonstances, prévenue, prise en compte, évaluée et traitée. « Le médecin met en place l'ensemble des traitements analgésiques et sédatifs pour répondre à la souffrance réfractaire du malade en phase avancée ou terminale, même s'ils peuvent avoir comme effet d'abréger la vie. Il doit en informer le malade, sans préjudice du quatrième alinéa de l'article L. 1111-2, la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6, la famille ou, à défaut, un des proches du malade. La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical. « Toute personne est informée par les professionnels de santé de la possibilité d'être prise en charge à domicile, dès lors que son état le permet. »
Article 5
I.-L'article L. 1111-4 du même code est ainsi modifié : 1° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif. » ; 2° Le deuxième alinéa est ainsi rédigé : « Le médecin a l'obligation de respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité. Si, par sa volonté de refuser ou d'interrompre tout traitement, la personne met sa vie en danger, elle doit réitérer sa décision dans un délai raisonnable. Elle peut faire appel à un autre membre du corps médical. L'ensemble de la procédure est inscrite dans le dossier médical du patient. Le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins palliatifs mentionnés à l'article L. 1110-10. » ; 3° Après le mot : « susceptible », la fin du cinquième alinéa est ainsi rédigée : « d'entraîner son décès ne peut être réalisé sans avoir respecté la procédure collégiale mentionnée à l'article L. 1110-5-1 et les directives anticipées ou, à défaut, sans que la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6 ou, à défaut la famille ou les proches, aient été consultés. La décision motivée de limitation ou d'arrêt de traitement est inscrite dans le dossier médical. » II.-A la première phrase du V de l'article L. 2131-1 du même code, le mot : « troisième » est remplacé par le mot : « quatrième ».
Article 6
L'article L. 1111-10 du même code est abrogé.
Article 7
A l'intitulé de la section 2 du chapitre Ier du titre Ier du livre Ier de la première partie du même code, après le mot : « volonté », sont insérés les mots : « des malades refusant un traitement et ».
Article 8
L'article L. 1111-11 du même code est ainsi rédigé :
« Art. L. 1111-11.-Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté. Ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relative à sa fin de vie en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation, de l'arrêt ou du refus de traitement ou d'acte médicaux. « A tout moment et par tout moyen, elles sont révisables et révocables. Elles peuvent être rédigées conformément à un modèle dont le contenu est fixé par décret en Conseil d'Etat pris après avis de la Haute Autorité de santé. Ce modèle prévoit la situation de la personne selon qu'elle se sait ou non atteinte d'une affection grave au moment où elle les rédige. « Les directives anticipées s'imposent au médecin pour toute décision d'investigation, d'intervention ou de traitement, sauf en cas d'urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation et lorsque les directives anticipées apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale. « La décision de refus d'application des directives anticipées, jugées par le médecin manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale du patient, est prise à l'issue d'une procédure collégiale définie par voie réglementaire et est inscrite au dossier médical. Elle est portée à la connaissance de la personne de confiance désignée par le patient ou, à défaut, de la famille ou des proches. « Un décret en Conseil d'Etat, pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, définit les conditions d'information des patients et les conditions de validité, de confidentialité et de conservation des directives anticipées. Les directives anticipées sont notamment conservées sur un registre national faisant l'objet d'un traitement automatisé dans le respect de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Lorsqu'elles sont conservées dans ce registre, un rappel de leur existence est régulièrement adressé à leur auteur. « Le médecin traitant informe ses patients de la possibilité et des conditions de rédaction de directives anticipées. « Lorsqu'une personne fait l'objet d'une mesure de tutelle, au sens du chapitre II du titre XI du livre Ier du code civil, elle peut rédiger des directives anticipées avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué. Le tuteur ne peut ni l'assister ni la représenter à cette occasion. »
Liens relatifs Article 9
L'article L. 1111-6 du même code est ainsi rédigé :
« Art. L. 1111-6.-Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d'état d'exprimer sa volonté et de recevoir l'information nécessaire à cette fin. Elle rend compte de la volonté de la personne. Son témoignage prévaut sur tout autre témoignage. Cette désignation est faite par écrit et cosignée par la personne désignée. Elle est révisable et révocable à tout moment. « Si le patient le souhaite, la personne de confiance l'accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux afin de l'aider dans ses décisions. « Lors de toute hospitalisation dans un établissement de santé, il est proposé au patient de désigner une personne de confiance dans les conditions prévues au présent article. Cette désignation est valable pour la durée de l'hospitalisation, à moins que le patient n'en dispose autrement. « Dans le cadre du suivi de son patient, le médecin traitant s'assure que celui-ci est informé de la possibilité de désigner une personne de confiance et, le cas échéant, l'invite à procéder à une telle désignation. « Lorsqu'une personne fait l'objet d'une mesure de tutelle, au sens du chapitre II du titre XI du livre Ier du code civil, elle peut désigner une personne de confiance avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué. Dans l'hypothèse où la personne de confiance a été désignée antérieurement à la mesure de tutelle, le conseil de famille, le cas échéant, ou le juge peut confirmer la désignation de cette personne ou la révoquer. »
Liens relatifs Article 10
L'article L. 1111-12 du même code est ainsi rédigé :
« Art. L. 1111-12.-Lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin a l'obligation de s'enquérir de l'expression de la volonté exprimée par le patient. En l'absence de directives anticipées mentionnées à l'article L. 1111-11, il recueille le témoignage de la personne de confiance ou, à défaut, tout autre témoignage de la famille ou des proches. »
Article 11
L'article L. 1111-13 du même code est abrogé.
Article 12
L'article L. 1412-1-1 du même code est ainsi modifié : 1° Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « L'avis des commissions compétentes et de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques inclut une appréciation sur l'opportunité, pour le Gouvernement, de mobiliser, dans les conditions prévues à l'article L. 121-10 du code de l'environnement, le concours de la Commission nationale du débat public. » ; 2° Le deuxième alinéa est complété par les mots : «, en faisant ressortir les éléments scientifiques indispensables à la bonne compréhension des enjeux de la réforme envisagée ».
Liens relatifs Article 13
I.-Les articles 1er à 11 de la présente loi sont applicables à Wallis et Futuna, sous réserve de l'adaptation suivante : Au II de l'article 1er, les mots : «, des aides-soignants, des aides à domicile et des psychologues cliniciens » sont supprimés. II.-Après le 2° de l'article L. 1521-1 du code de la santé publique, il est inséré un 2° bis ainsi rédigé : « 2° bis La dernière phrase du premier alinéa de l'article L. 1110-5 est ainsi rédigée : « “ Ces dispositions s'appliquent sans préjudice de l'article L. 1521-5 ” ; ». III.-Les articles 1er à 11 de la présente loi, à l'exception du II de l'article 1er, sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. IV.-L'article L. 1541-2 du code de la santé publique est complété par un IV ainsi rédigé : « IV.-Pour leur application dans ces deux collectivités : « a) La dernière phrase du premier alinéa de l'article L. 1110-5 est ainsi rédigée : “ Ces dispositions s'appliquent sans préjudice de l'article L. 1541-4. ” ; « b) L'avant-dernier alinéa de l'article L. 1110-5-2 est ainsi rédigé : « “ A la demande du patient et après consultation du médecin, la sédation profonde et continue associée à une analgésie, prévue au présent article, peut être mise en œuvre à son domicile ou dans un lieu prévu à cet effet par les autorités locales compétentes en matière sanitaire et sociale. ” » V.-L'article L. 1541-3 du même code est ainsi modifié : 1° Au II, il est inséré un 3° bis ainsi rédigé : « 3° bis Le troisième alinéa de l'article L. 1111-6 est supprimé ; » 2° Sont ajoutés des IV et V ainsi rédigés : « IV.-Le dernier alinéa de l'article L. 1111-6 n'est pas applicable en Nouvelle-Calédonie. « V.-L'article L. 1111-11 est applicable dans ces deux collectivités, sous réserve des adaptations suivantes : « 1° A la fin de la deuxième phrase du deuxième alinéa, les mots : “ pris après avis de la Haute Autorité de santé ” sont supprimés ; « 2° Le dernier alinéa n'est pas applicable en Nouvelle-Calédonie. »
Article 14
I.-A l'occasion de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, le Gouvernement remet chaque année au Parlement un rapport évaluant les conditions d'application de la présente loi ainsi que la politique de développement des soins palliatifs dans les établissements de santé, les établissements mentionnés au 6° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles et à domicile. II.-L'article 15 de la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie est abrogé. La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.
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Fait à Paris, le 2 février 2016.
François Hollande Par le Président de la République :
Le Premier ministre, Manuel Valls
Le garde des sceaux, ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas
La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine
La ministre des outre-mer, George Pau-Langevin
La secrétaire d'Etat chargée de la famille, de l'enfance, des personnes âgées et de l'autonomie, Laurence Rossignol
(1) Travaux préparatoires : loi n° 2016-87. Assemblée nationale : Proposition de loi n° 2512 ; Rapport de MM. Alain Claeys et Jean Leonetti, au nom de la commission des affaires sociales, n° 2585 ; Discussion les 10 et 11 mars 2015 et adoption le 17 mars 2015 (TA n° 486). Sénat : Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, n° 348 (2014-2015) ; Rapport de MM. Michel Amiel et Gérard Dériot, au nom de la commission des affaires sociales, n° 467 (2014-2015) ; Avis de M. François Pillet, au nom de la commission des lois, n° 506 (2014-2015) ; Texte de la commission n° 468 (2014-2015) ; Discussion les 16, 17 et 23 juin 2015 et rejet le 23 juin 2015 (TA n° 116, 2014-2015). Assemblée nationale : Proposition de loi, rejetée par le Sénat, n° 2887 ; Rapport de MM. Alain Claeys et Jean Leonetti, au nom de la commission des affaires sociales, n° 3091 ; Discussion les 5 et 6 octobre 2015 et adoption le 6 octobre 2015 (TA n° 592). Sénat : Proposition de loi, adoptée avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, n° 12 (2015-2016) ; Rapport de MM. Michel Amiel et Gérard Dériot, au nom de la commission des affaires sociales, n° 103 (2015-2016) ; Avis de M. François Pillet, au nom de la commission des lois, n° 106 (2015-2016) ; Texte de la commission n° 104 (2015-2016) ; Discussion et adoption le 29 octobre 2015 (TA n° 30, 2015-2016). Assemblée nationale : Proposition de loi, modifiée par le Sénat en deuxième lecture, n° 3187 ; Rapport de M. Alain Claeys, au nom de la commission mixte paritaire, n° 3402 ; Discussion et adoption le 27 janvier 2016 (TA n° 665). Sénat : Rapport de M. Gérard Dériot, au nom de la commission mixte paritaire, n° 306 (2015-2016) ; Texte de la commission n° 307 (2015-2016) ; Discussion et adoption le 27 janvier 2016 (TA n° 72, 2015-2016). |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.01.22 10:31 | |
| Titre des lois Léonetti : Loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie ce qui n'a pas de sens ce titre est le même depuis la création de cette loi en 2004 ce titre aurait pu être modifié, il ne l'a pas été c'est de la vaste foutaise j'aurais enlevé la notion de malades pour la remplacer par la notion de " dépendance ", terme qui englobe le handicap et la vieillesse selon JL on est soit malade, soit en fin de vie désolée mais V.L. n'était ni l'un ni l'autre |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.01.22 11:18 | |
| de toute façon maintenant soit on est covid soit on est rien ou en bonne santé bienheureux les dcd soyons lucides fermons notre gueule en ne votant plus voter quoi de toute façon ?
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 03.02.22 22:57 | |
| j'en ai plein le dos j'ai mal au dos à quoi servent les lois ? à rien. Pire, à créer de l'injustice ? comment les époux Balkany sont traités ? comment Salah Abdeslam est traité ? ????? ????? ????? ????? ????? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.02.22 14:51 | |
| Orpea maltraitance Korian maltraitance Jean Léonetti maltraitance ? Alain Claeys maltraitance ?
maltraitance des personnes âgées en France... ... .. S.T.O.P.vote.S.T.O.P.don.S.T.O.P. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 17.02.22 18:59 | |
| Euthanasie : Jean Leonetti demande un grand débat national sur le sujet
Jeudi 8 avril 2021 à 11:12 - Par Fabien Fourel, France Bleu Azur
Alpes-Maritimes
Le maire d'Antibes, père de la loi actuelle sur la fin de vie, demande au gouvernement un vrai débat alors qu'un nouveau texte arrive ce jeudi à l'Assemblée nationale. Il n'a cependant aucune chance d’être adopté.
La proposition de loi sur l'Euthanasie arrive à peine à l'Assemblée que le texte sera retoqué. Un mur de députés de droite fera obstruction ce jeudi à cette proposition de loi pour choisir de mourir. La loi Leonetti actuelle propose la sédation profonde pour les patients condamnés. Insuffisant pour les associations. "Pourquoi on ne ferait pas un débat ? Quand on a un débat de société, il faut que la société s'en empare" explique de son coté Jean Léonetti. Le maire d'Antibes, père de la loi actuelle sur la fin de vie, demande au gouvernement de s'emparer vraiment du sujet.
- Citation :
- "Si on pose la question aux Français : qu'attendez-vous de votre fin de vie ? Eh bien je veux pas qu'on me prolonge de manière anormale, je ne veux pas souffrir."
Le maire d'Antibes estime sa loi suffisante. " Le malade a le droit de ne pas souffrir et il a le droit de dormir pour ne pas souffrir avant de mourir. On sait ce que c'est comme une anesthésie. On sait qu'on souffre pas" explique Jean Leonetti. - Citation :
- "L'euthanasie version belge n'a pas résolu la question de la fin de vie."
Une société dans laquelle la mort est "tabou" Jean Leonetti explique qu'il y a surtout un problème avec l'image de la mort dans la société : "On ne parle plus de la mort. La mort n'est plus au domicile. Elle n'est plus familière, elle est devenue hospitalière et finalement en étant hospitalière et médicamentée, elle devient inhospitalière : avec cette cloison qui se crée entre ceux qui accompagnent et celui qui va partir" avant d'ajouter que la technicité a beaucoup évolué pour sédater ces dernières années. Le clivage est très important en FranceLe maire d'Antibes se remémore les débuts de sa loi en 2005. À l'époque, il avait dû affronter une forte opposition contre son texte : "il a fallu prendre le temps de débat, on a pris un an pour cela, pour la réflexion". - Citation :
- "Il vaut mieux ce débat qu'un texte voté ou pas voté en quelques heures à l'Assemblée nationale."
À lire aussi Euthanasie : une proposition de loi pour les personnes souffrant d'une pathologie incurable devant l'Assemblée |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 17.02.22 19:02 | |
| Ancien texte copié-collé je ne sais plus où ici. On se demande qui joue à quoi ! c'est dingue !!! voilà pourquoi il NE faut PLUS voter... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 17.02.22 19:51 | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 19.02.22 10:23 | |
| !!! !!! !!! parfois je repasse pour vérifier si je me modère comme il se doit et je m'étonne d'avoir écrit certains posts la mort anesthésiée, peut-elle exister vraiment ? oui, si la vie elle-même est anesthésiée ne plus souffrir ? l'idée du néant est pire que le néant lui-même ? ??? ??? ??? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 22.02.22 10:27 | |
| comment l'idée du néant peut être pire que le néant lui-même ? ds le néant on n'a pas conscience du néant, il y a rien, c'est du néant. pour moi, le néant c'est du vide total et absolu donc peut-on en avoir une idée ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 23.02.22 20:48 | |
| oui, il faudrait arrêter, mais on continue... le politique, c'est le politique et le sanitaire, c'est le sanitaire ??????? qui est fragile et qui ne l'est pas ? le problème à mon avis, c'est la contagion, après si on veut crever, c'est un choix et donc un droit... année 2004année 2005année 2006année 2007année 2008année 2009année 2010année 2011année 2012année 2013année 2014année 2015année 2016année 2017année 2018année 2019année 2020année 2021année 2022ON S'ACHARNE... ... ...mon refrain = STOPvoteSTOPdonSTOP en essayant de ricaner...
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 24.02.22 10:10 | |
| l'idée du néant attire le néant ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 24.02.22 11:27 | |
| c'est quoi, le néant ? le néant pour Mr X n'est pas le néant pour Mme Y |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 03.03.22 22:27 | |
| 'le changement, c'est maintenant" ( F.H. ) Léonetti, ce n'est pas fini car cela n'a jamais commencé ? Parler de la mort sans rien dire, un avant-goût du néant ? Peut-on rire du tragique de la vie actuelle car "ils" jouent entre eux n'ayant pas d'autre possibilité de toute façon... ici je me suis amusée en reposant mes fesses, c'est tout au diable, le reste ! je ne crois pas au diable de toute façon je ne crois plus en rien, même pas en moi la fraternité c'est pire que le néant, çà tue la liberté qui n'existe pas. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.03.22 21:09 | |
| arriver à mourir rien qu'en pensant à sa mort, mourir ici et maintenant, en un clin d'oeil, juste pour fuir... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 10.03.22 11:03 | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 10.03.22 19:58 | |
| Publié le 08/03/2022[size=34]Sur l’éthique, le clivage droite-gauche existe toujours[/size] Paris, le mardi 8 mars 2022 - A un mois de l’élection présidentielle, le JIM continue sa synthèse des propositions des candidats sur les questions sanitaires. Après les déserts médicaux et l’hôpital public, nous nous penchons sur des questions éthiques et juridiques en lien avec la médecine.
D’Hippocrate à nos jours, l’exercice de la médecine a toujours été transcendé par des questions éthiques. Parce qu’il est un acteur de la cité et parce que son art touche à la vie et à la mort, le médecin ne peut pas ignorer totalement le droit et la morale. Les progrès récents de la science, qui ont augmenté les champs du possible mais pas forcément du souhaitable, ont encore multiplié les interrogations bioéthiques. Si une certaine convergence de vue peut réunir les candidats de tout camp sur la désertification médicale et la situation de l’hôpital public, on retrouve en revanche le clivage droite-gauche dès lors que l’on se penche sur les questions éthiques et juridiques.
Ainsi en est-il notamment de la question de la légalisation du cannabis, qui progresse chez nos voisins, notamment en Allemagne. Yannick Jadot (EELV) est l’un des principaux défendeurs de la légalisation en France, « un impératif de santé publique selon lui ». Il est rejoint sur ce point par Jean-Luc Mélenchon (LFI). « Je suis un pragmatique dans ce domaine, la prohibition n’a rien donné » déclarait-t-il au Parisien en octobre dernier. Plus timorés, Anne Hidalgo (PS) et Fabien Roussel (PCF) n’appellent pas à la légalisation, mais sont favorables à la dépénalisation et appellent à un débat sur la question.
A droite en revanche, le rejet du cannabis est assez net. « Si on légalise le cannabis, on fait sauter l’interdit sur la drogue » s’inquiète Valérie Pécresse (LR). La présidente de la région Ile-de-France est donc favorable au système de l’amende forfaitaire. Marine Le Pen (RN) se montre encore plus intransigeante, puisqu’elle dénonce le système d’amende forfaitaire et demande une accentuation de la répression. Eric Zemmour (Reconquête) en a en revanche étonné plus d’un en affirmant en mai dernier que « la répression ne marche pas », se demandant s’il ne fallait pas « organiser la légalisation ordonnée du cannabis ». Quant à Emmanuel Macron (LREM), s’il n’a rien annoncé pour le moment, son quinquennat n’a cessé d’osciller sur la question, entre légalisation du cannabis thérapeutique d’une part et interdiction du CBD d’autre part.
Le clivage droite-gauche est encore plus net sur les questions éthiques. Ainsi, s’agissant de la légalisation de l’euthanasie, tous les candidats de gauche y sont favorables. Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), le droit de choisir sa mort est « une liberté fondamentale ». Même tonalité du coté de Yannick Jadot (EELV), qui considère qu' « à partir du moment où une personne fait son choix, il faut lui accorder cette possibilité, y compris celle du suicide assisté » ainsi que chez Anne Hidalgo (PS).
A droite et à l’extrême-droite, on défend au contraire le statu quo et on estime que les lois Leonetti de 2005 et 2016 sont suffisantes. Reconnaissant que « la question est délicate », Eric Zemmour (Reconquête) dit vouloir « éviter à la fois l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie ». Valérie Pécresse (LR) demande quant à elle qu’on « fasse appliquer la loi » et veut « développer une culture palliative » pour que les Français « aient une fin de vie digne ». Emmanuel Macron (LREM) ne s’est de son côté jamais réellement exprimé sur la question durant son mandat, évoquant un sujet qui « travaille la société ».
Clivage droite-gauche toujours sur la question de la procréation médicalement assistée (PMA), qui a été élargie aux couples de lesbiennes et aux femmes seules durant le quinquennat d’Emmanuel Macron (LREM). Certains candidats de gauche veulent aller plus loin. C’est le cas de Jean-Luc Mélenchon (LFI), favorable à l’ouverture de la PMA aux hommes transsexuels, tout comme Yannick Jadot (EELV), qui souhaite légaliser le don de sperme entre amis ainsi que la double maternité (une femme donne les ovules tandis que l’autre porte les enfants).
Sans surprise, les candidats de droite et d’extrême-droite sont beaucoup moins enthousiastes sur la question. Sans pour autant vouloir revenir sur la loi de 2021, Valérie Pécresse (LR) veut défendre le droit aux origines des enfants nés par PMA. Opposée à la « PMA pour toute », Marine Le Pen (RN) ne préconise pas son abrogation mais souhaite organiser un référendum sur la question. Bien plus radical, Eric Zemmour (Reconquête) promet de supprimer l’accès à la PMA pour les femmes lesbiennes et les célibataires s’il était élu.
Mais s’il est peut-être une question de bioéthique qui fait quasiment l’unanimité, c’est celle de la gestation pour autrui (GPA) : quasiment tous les candidats refusant sa légalisation. « Les êtres humains ne sont pas des objets de consommation » estime Marine Le Pen (RN). « Je ne peux pas imaginer que l’on loue des ventres comme on loue des bras » ajoute Valérie Pécresse (LR). « La GPA, c’est acheter un enfant dans un supermarché » lance Eric Zemmour (Reconquête).
La gauche n’est pas non plus très emballée et Jean-Luc Mélenchon (LFI) dit « ne pas croire à une GPA éthique et bénévole ». Yannick Jadot (EELV) se retrouve bien seul sur la question, lui qui estimait possible en décembre dernier la création d’une « GPA éthique entièrement non marchande ». Mais au final, la légalisation des mères porteuses ne se retrouve pas dans le programme du candidat écologiste. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 10.03.22 20:01 | |
| Retour au septennat ? réduction du quinquennat ? pas de solution sauf abstention électorale !!! |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 13.03.22 21:03 | |
| AVC : faire le 15, un réflexe pas toujours évident Par Journaliste Figaro Anne Prigent Publié le 29/10/2014 à 10:02
Non seulement on a peur de déranger le 15, de les appeler alors qu'il n'y a rien d'urgent, mais on n'a pas envie aussi de revivre une situation comme l'affaire V.L. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 16.03.22 18:24 | |
| « Lorsqu'on est face à un patient en fin de vie, la qualité de celle-ci prime sur sa durée. En cas de souffrances physiques ou psychiques intolérables, on a le droit d'endormir un malade pour que la mort survienne dans son sommeil. »
citation de ( Saint-Jean ? ) Léonetti |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.03.22 19:53 | |
| Plus de 15 ans de loi Léonetti je suis ici depuis dix ans faut le faire ! c'est dingue ... NE votons PAS |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 21.03.22 12:19 | |
| Loi du 22 avril 2005 de Jean Léonetti: je ne t'abandonnerai jamais ; je ne te laisserai pas souffrir ; je ne te prolongerai pas de manière anormale (devoir pour les docteurs )
dernière loi Léonetti : je ne t'abandonnerai jamais ; je ne te laisserai pas souffrir ; je ne te prolongerai pas de manière anormale ( droit pour les patients) |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 21.03.22 12:26 | |
| je n'avais pas pigé cette nuance ( merci pour le dialogue et la communication ! ) moi je dirai qu'il faut imiter les voisins européens.... tout de même bizarre, le devoir du docteur devient un droit pour le patient ?! ?! ?! ?! ?!
d'autre part, j'ai écrit Titre des lois Léonetti : Loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie ce qui n'a pas de sens ce titre est le même depuis la création de cette loi en 2004 ce titre aurait pu être modifié, il ne l'a pas été c'est de la vaste foutaise j'aurais enlevé la notion de malades pour la remplacer par la notion de " dépendance ", terme qui englobe le handicap et la vieillesse selon JL on est soit malade, soit en fin de vie désolée mais V.L. n'était ni l'un ni l'autre |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 21.03.22 16:29 | |
| POUR ou CONTRE JL Léonetti il semblerait que ce soit la seule question pour résoudre le pb de la fin de vie en France ? ?????????
toute réforme des retraites entraînera la réforme de la fin de vie à la française si toutefois l'Europe continue d'exister !!!
j'ai perdu mon temps ici tout en m'amusant, ce qui explique mon slogan STOPdonSTOPvoteSTOP
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 23.03.22 23:05 | |
| J.L. vous voulez quoi, une place au Panthéon ? je ne t'abandonnerai jamais ; je ne te laisserai pas souffrir ; je ne te prolongerai pas de manière anormale comme vous êtes collant ... ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 29.03.22 14:13 | |
| Pourquoi le di-antalvic a été supprimé ? parce que les patients se droguaient avec ? eh bien foutez donc la paix aux gens !!! je suis libre d'avaler plusieurs boîtes de paracétamol.... on supprime ou on change et la loi Léonetti reste ... allez-vous faire foutre |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.04.22 13:09 | |
| Jean Leonetti: «L’assistance au suicide, la société française face à une transgression majeure»Par Jean Leonetti [size=16]Publié le 30/03/2022 à 20:26, mis à jour le 30/03/2022 à 20:26[/size] TRIBUNE - Plusieurs candidats à l’Élysée se sont déclarés favorables à la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie. Emmanuel Macron s’est engagé pour sa part, s’il est réélu, à soumettre le sujet à une «convention citoyenne». Médecin et rapporteur de la loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie qui porte son nom, l’ancien ministre exprime ses réticences à aller au-delà de la législation actuelle.
[size=18]Ancien député, Jean Leonetti est maire LR d’Antibes-Juan-les-Pins et président de la communauté d’agglomération Sophia-Antipolis.[/size] «Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux, c’est le suicide.» C’est par cette formule simple que Camus débute son essai intitulé Le Mythe de Sisyphe, posant avec brutalité la question fondamentale de savoir si la vie vaut ou non la peine d’être vécue. Chaque homme sait qu’il va mourir et face à ce destin tragique, peut mettre fin à ses jours si la vie lui paraît insupportable dans un acte de liberté et de désespoir.La société peut-elle l’aider à accomplir son geste par solidarité dans certaines circonstances? La réponse est complexe car le suicide qui est un choix individuel impliquerait alors une validation et une aide collective. Or, tous les pays considèrent le suicide comme un marqueur négatif d’une société et s’efforcent de lutter contre ce fléau.À LIRE AUSSIJean-Marie Le Méné: «L’Église ne peut pas approuver la légalisation du suicide assisté»La médecine, quant à elle, dans la même démarche, met tout en œuvre pour sauver celui qui a tenté…(article payant) |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.04.22 13:20 | |
| eh bien voilà le responsable et le coupable, J.L. qui écrit ailleurs qu'on est LIBRE de SE SUICIDER si c'est un CHOIX PHILOSOPHIQUE ( ce qui signifie qu'un toubib ne peut pas aider en assistant un suicidaire ? ). Mais si je ne me soigne pas délibérément depuis la dernière loi Léonetti de fev 2016, je me suicide à petit feu pour être bonne pour une Sédation Profonde Continue Jusqu'au Décès ? JL me fatigue, c'est évident ! |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.04.22 13:31 | |
| - Admin a écrit:
- CITATION SUR LE WEB ( le 17 novembre 2014 )
"Jean Leonetti avait prévenu : si le suicide assisté avait été dans le périmètre de la mission, il ne l’aurait pas acceptée. Pour Alain Claeys, les choses n’étaient pas si claires et il confiait récemment ne pas avoir d’idée arrêtée sur la question ".
Commentaire : QUI s'acharne ? Le pb, c'est que personne n'a porté plainte à ce moment-là parce que cela arrangeait tout le monde ( à cause du mariage pour tous entre autre... ... ). ce qui signifie que l'opposition personnes âgées, personnes handicapées / personnes homosexuelles a disparu pour devenir opposition personnes âgées, personnes handicapées / personnes étrangères + #romerodéputé2022 ( JL Roméro ancien président de l'ADMD ) ce qui explique ma devise STOPvoteSTOP |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.04.22 21:18 | |
| Apocalypse: "Parce que tu n'es ni froid ni bouillant, Je te vomirai de ma bouche" |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.04.22 14:09 | |
| ELIMINER Jean Léonetti qui a "régné" TROP longtemps sans RIEN faire ...
"Jean Leonetti avait prévenu : si le suicide assisté avait été dans le périmètre de la mission, il ne l’aurait pas acceptée. Pour Alain Claeys, les choses n’étaient pas si claires et il confiait récemment ne pas avoir d’idée arrêtée sur la question ".
Monsieur Léonetti, vous pouvez vous suicider dignement ... cela arrangera les uns et les autres ! |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.04.22 16:57 | |
| Mort d'Yvan Colonna en prison : la famille du militant nationaliste corse attaque l'État en justice Mercredi 6 avril 2022 à 16:13 - Par La rédaction de France Bleu, France Bleu, France Bleu RCFM La famille d'Yvan Colonna, militant indépendantiste corse condamné pour l'assassinat du préfet Erignac, mort après avoir été agressé par un co-détenu le 2 mars à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), annonce ce mercredi qu'elle attaque l'État en justice.
IL FAUT FAIRE PAREIL AVEC J.L. Admin
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.04.22 17:48 | |
| définition du handicap ? ou des handicaps ? à quel âge est-on vieux ?
cela dépend de chaque situation donc pourquoi faire une loi ? donc JL a raison ?
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.04.22 18:00 | |
| humour noir les handicapés de naissance sont vieux à la naissance eh bien on les supprime à la naissance de toute façon les IMG Interruptions Médicales de Grossesse ont tjrs existé les fausses couches aussi les infanticides aussi blablabla je ris jaune pour ne pas pleurer ? bof ! il n'y a pas de solution? donc pas de pb ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.04.22 18:16 | |
| je me suis fatiguée les yeux ici pendant dix ans et il y a des gens ( sans savoir que je suis chez moi ici ) qui m'ont dit que si par hasard je devenais aveugle, je vivrai parfaitement la cécité puisque je vis très bien avec un handicap moteur cérébral de naissance et on veut que j'avale cela ? ?????????? (non seulement il faut supporter les limites du corps, mais s'il faut en plus supporter le caractère des aides humaines ... ... ... ) pb de digestion à tous les niveaux ! !!!!!!!!!!!!!! |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.04.22 18:57 | |
| Désolée, mais je refuse d'admettre le fait qu'on nous impose les changements du numérique et la position rigide de JL Anne Bert avait dit qu'il n'était pas question pour elle qu'on lui donne à manger et à boire comme à un bébé moi je dis qu'il n'est pas question pour moi d'avoir plusieurs handicaps, je ne suis pas l'otage de JL et je n'ai pas à subir les mensonges des uns et des autres ( FH avec sa proposition 21 par ex ). |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.04.22 14:32 | |
| [size=32]La marche inexorable vers la légalisation de l’euthanasie[/size] Publié le 7 Avr, 2022 La question de légaliser l’euthanasie ayant été posée aux différents candidats à l’élection présidentielle, une partie d’entre eux s’y sont montrés favorables. Déjà un certain nombre de pays d’Europe se sont dotés d’une législation en ce sens. L’exemple italien, dont l’aboutissement est en cours, déroule le processus qui permet d’obtenir un glissement de la sédation profonde et continue vers une légalisation de l’euthanasie dite “active”, par administration d’une substance létale. À la suite d’un accident de voiture survenu en 2014, Fabiano Antoniani est devenu gravement handicapé. En 2017, ayant décidé de mettre un terme à ses jours, l’intéressé choisit d’aller en Suisse qui, contrairement à l’Italie, autorise le suicide assisté. Un homme politique italien, membre des Radicaux italiens, Marco Cappato, l’y accompagne avant de se dénoncer à la police pour l’avoir aidé à se suicider (cf. Italie : un militant italien pour l’aide au suicide acquitté). La Cour d’assises pose préalablement une question à la Cour constitutionnelle. L’article 580 du code pénal réprime toute forme d’aide au suicide mais, étant d’origine “pré-républicaine”, ne serait-il pas contraire à la Constitution italienne ? La Cour d’assises observe en effet que cet article pré-suppose une valorisation du caractère sacré et de l’indisponibilité de la vie, au service des obligations sociales de l’individu, considérées comme prééminentes dans la vision mussolinienne. Par une ordonnance no 207 en 2018, la Cour constitutionnelle répond que si l’incrimination du suicide assisté n’est pas contraire à la Constitution, la décision du patient de mourir par arrêt des traitements entraîne tout de même des effets contraignants sur le médecin. En effet, la Cour rappelle qu’elle a déjà affirmé le principe du consentement éclairé du patient à l’arrêt des traitements et à la sédation profonde et continue jusqu’à la mort, conformément à ce que reconnaît la loi italienne de 2017, équivalent de la loi française Leonetti-Claeys. Devant cette contradiction, la Cour constitutionnelle choisit donc de renvoyer à une audience ultérieure pour donner au Parlement le temps d’adopter éventuellement une nouvelle loi qui prendrait les dispositions nécessaires. Mais aucune loi n’ayant été adoptée pour résoudre ce dilemme entre la pénalisation du suicide assisté et le droit des malades à arrêter tout traitement, la Cour ne pouvait pas s’abstenir de statuer au fond. Dans l’arrêt n° 242 de 2019, elle exclut donc la pénalisation de celui qui « facilite l’exécution d’une intention de se suicider formée de manière autonome et libre » dans le respect des conditions légales s’appliquant aux personnes qui pouvaient déjà choisir de mourir en renonçant à tout traitement. La Cour établit ainsi un continuum entre l’action du médecin requise pour anticiper une fin de vie et son action pour précipiter la mort. Pourquoi le suicide assisté continuerait-il à être pénalisé alors que l’arrêt des traitements (dont l’hydratation, l’alimentation et la respiration artificielle) suivi d’une sédation profonde et continue jusqu’à la mort ne l’est pas ? Ne s’agit-il pas de deux actes médicaux au profit des mêmes patients “autodéterminés” et dont les effets sont identiques ? La disposition contestée du code pénal est donc jugée contraire à la Constitution.
À l’été 2021, le Parlement italien accepte finalement d’envisager une proposition de loi de compromis relative au suicide assisté qui reprend les conditions de dépénalisation dictées par la Cour constitutionnelle dans son arrêt de 2019 : patients présentant une pathologie irréversible, une souffrance intolérable, bénéficiant d’un traitement de maintien en vie et capables de prendre une décision libre (cf. Le débat sur l’euthanasie de retour en Italie).En même temps, une pétition en vue d’un référendum, lancée par une association militante et qui recueille plus de 750 000 signatures, va beaucoup plus loin que la proposition de loi. Le texte propose la dépénalisation de l’homicide d’une personne consentante sans exiger d’autre condition que la validité du consentement de l’intéressé. Cependant, la Cour constitutionnelle italienne le rejette en février 2022 (cf. En Italie, le suicide assisté au cœur de sombres controverses).Désormais, c’est la proposition de loi parlementaire qui ouvrira la porte au suicide assisté. La crainte des excès libertaires du référendum est passée. Les conditions posées sont pourtant très subjectives. Le glissement d’un arrêt des soins avec sédation vers l’euthanasie dite “active” est en marche parce que le continuum est inéluctable.On ne peut s’en étonner parce que ce glissement a déjà opéré ailleurs en Europe. En ce sens, un tour d’horizon sur les droits étrangers n’est pas inintéressant pour mieux comprendre et mieux envisager les débats sur la fin de vie dans les pays comme l’Italie ou la France.Quelques exemples suffisent pour prouver que, malgré un attachement aux mêmes droits fondamentaux, le principe du respect de la vie et de la dignité humaine peut disparaître très rapidement. Ce qui prévaut en effet en Belgique, en Autriche, en Suisse, c’est la volonté du patient, la volonté de l’aidant au suicide, la liberté individuelle et l’autodétermination.En Suisse, depuis 1942, et en Autriche depuis 2021, le suicide assisté est autorisé. En Suisse, d’abord, c’est l’interprétation de l’article 115 du code pénal qui permet de ne pas sanctionner le suicide assisté, lorsqu’il a été mû par des motifs “honorables”. Au contraire, si l’assistance au suicide est motivée par des considérations utilitaristes, elle est sanctionnée pénalement. Ainsi, c’est la nature de l’intention de l’aidant au suicide qui rend le meurtre moins condamnable. Si donc tout réside dans l’intention, on ne voit pas comment l’euthanasie pourra être sanctionnée, surtout quand elle a pour but de soulager les souffrances et de répondre à la demande d’un patient. Par souci de cohérence, l’euthanasie pour motifs “honorables” ou par compassion ne devrait plus être sanctionnée. Et on y arrive puisque les députés suisses ont récemment refusé d’exempter les établissements du devoir de proposer le suicide assisté. En Autriche, ensuite, c’est la récente loi du 16 décembre 2021 qui a légalisé le suicide assisté pour les personnes atteintes d’une maladie grave ou incurable. Ainsi, sous condition du consentement libre et éclairé du patient, et de la validation de deux médecins, “l’aide médicale à mourir” est proposée à tout patient gravement malade.Sans légaliser l’euthanasie dite “active”, la Suisse et l’Autriche ont gravement entaillé le principe absolu de ne pas tuer, et le processus ne demande qu’à suivre celui qui a été enclenché en Belgique il y a déjà quelques années. En effet, la Belgique a été pionnière dans la légalisation du droit à l’euthanasie et au suicide assisté. Elle est un “modèle” et un avertissement pour les pays qui s’embarquent dans la remise en cause du droit à la vie et de la dignité des patients malades et en fin de vie.Dans la mesure où le patient est conscient et capable d’exprimer sa volonté, quel que soit son âge, le médecin belge est autorisé à lui administrer un produit létal. Lorsque la personne est inconsciente, c’est aussi sa volonté qui prévaut, à travers ses “déclarations anticipées”, qui sont valables à perpétuité, sans obligation de renouvellement. Par ailleurs, aucun contrôle n’est effectué avant ; un comité contrôle a posteriori seulement si les conditions prévues pour l’euthanasie ont été respectées. Enfin, si la clause de conscience existe toujours pour les médecins qui refuseraient de mettre fin intentionnellement à la vie d’un patient, ils ont l’obligation de rediriger le patient vers un autre médecin. C’est donc la volonté du patient et son droit à l’autodétermination qui deviennent la norme, sans plus aucune considération du principe fondamental, absolu et universel, du respect de la vie et de la dignité humaine.Les droits étrangers permettent ainsi de constater qu’en France aussi le droit à la vie des personnes vulnérables et l’interdit absolu de tuer sont en danger : le suicide assisté et l’euthanasie s’insèrent dans les sociétés contemporaines sous couvert de liberté individuelle, de compassion et de consentement (cf. Euthanasie : « Une nouvelle morale s’instaure : celle de l’abnégation sociale, de ma mort au profit du collectif »). C’est d’ailleurs sur ce fondement que l’association Dignitas avait formé une question prioritaire de constitutionnalité, rejetée par le Conseil d’État le 21 décembre dernier. Mais ce rejet ne met pas la France à l’abri de nouvelles législations, bien au contraire.En France, les lois Leonetti et Claeys-Leonetti de 2005 et 2016, relatives aux droits des malades et des personnes en fin de vie, ont créé une véritable rupture avec la loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l’accès aux soins palliatifs.Présentée comme “un progrès” pour les malades et les professions de santé, la loi Leonetti constitue le terreau qui permettra, demain, de légaliser le droit de se donner la mort, par injection/administration d’une substance létale avec l’assentiment du corps médical. Les pièges de cette loi sont multiples. D’abord, l’exposé des motifs invitait à assimiler l’alimentation à un traitement alors qu’elle est un soin de base dû à toute personne. Ensuite, cette loi a explicitement autorisé l’arrêt des traitements qui n’ont pour seul effet que le maintien artificiel de la vie du patient. Largement sujette à interprétation, cette disposition a permis au Conseil d’État de juger légale la décision médicale de provoquer la mort par arrêt de l’hydratation et de l’alimentation artificielles d’un homme placé dans l’impossibilité d’exprimer ses volontés, et qui n’était pas en fin de vie (cf. Emmanuel Hirsch : L’affaire Vincent Lambert, « un échouement éthique et politique dont nous devrions tirer quelques leçons »). Les personnes trisomiques, qui présentent un risque augmenté de développer la maladie d’Alzheimer précocement, peuvent être victimes de ce type de décision contre leur volonté.Au regard des souffrances provoquées par l’arrêt de la nutrition et l’hydratation, la loi Claeys-Leonetti, votée dix ans après la loi Leonetti, l’a associé systématiquement à une sédation profonde et continue jusqu’au décès. Cette pratique vise incontestablement à accélérer voire à provoquer la survenance de la mort du patient.Ainsi, la loi française permet aux médecins de prendre des décisions très clairement ordonnées vers la mort. Dès lors, la légalisation de l’euthanasie dite “active”, par injection/administration d’une substance létale, en constitue la suite logique. L’infraction au serment d’Hippocrate – « Je ne provoquerai jamais la mort délibérément » – est consommée. Il ne reste plus qu’à débattre de la méthode : une injection par le médecin ? un comprimé à prendre soi-même ?Depuis plusieurs années, le débat se cristallise autour d’une opposition entre les défenseurs de la vie et de la dignité humaine et les promoteurs de l’euthanasie. Aujourd’hui, la voie de la dépénalisation du suicide assisté est considérée par certains comme un moindre mal. À tort, car la mort reste l’objectif à atteindre. De surcroît, le médecin reste impliqué dans le processus car il devra établir la recevabilité de la demande de suicide faite par son patient. Comment concilier cette perspective avec le délit de non-assistance à personne en danger, prévu et réprimé par l’article 223-6 du code pénal ? La loi française n’est pas à une contradiction près.Rappelons-nous que « le médecin est fait pour se battre contre la mort. Il ne peut subitement changer de camp et se mettre du côté de la mort » (Dr Jérôme Lejeune).Il est urgent de remettre en cause la constitutionnalité des lois Leonetti, qui sont contraires à la dignité humaine. Car aucune considération, tenant par exemple à la dégradation de l’état physique d’une personne, ne peut conditionner la reconnaissance de cette dignité.Cette tribune est initialement parue dans le journal Valeurs actuelles du 31 mars 2022. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.04.22 14:39 | |
| rien de plus horrible que l'accompagnement... c'est de la manipulation à sens unique du moins en général ! |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 08.04.22 10:39 | |
| "Jean Leonetti avait prévenu : si le suicide assisté avait été dans le périmètre de la mission, il ne l’aurait pas acceptée. Pour Alain Claeys, les choses n’étaient pas si claires et il confiait récemment ne pas avoir d’idée arrêtée sur la question ".
Prenons soin de NE PAS voter... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.04.22 12:09 | |
| au niveau de l'inconscient l'amour et la haine sont la même chose être pour ou contre Léonetti, c'est pareil, on rentre dans son jeu, pour devenir dépendant de cet homme voilà une problématique obstinément complexe JL me fait péter les plombs, il a réussi et moi j'ai raté ces propos sont proches du délire c'est presque exprès, tout çà. Faire en sorte que le patient délire pour qu'il perde toute son autonomie afin que sa fin de vie soit gérée par des tiers, mais surtout pas par lui-même |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.04.22 12:20 | |
| Qui n'a pas mangé et qui n'a pas bu non pas par faim et par soif, mais parce qu'on s'ennuit ? faire les choses avec absurdité parce que l'essentiel a disparu même le bon sens ? internet y est pour qq chose, JL aussi
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.04.22 13:12 | |
| Euthanasie. Jean Leonetti fustige « une loi qui donne délibérément la mort » L’élu Les Républicains, qui a porté les deux dernières lois sur la fin de vie, estime que le projet de loi qui sera débattu cette semaine au Parlement arrive sans avoir été débattu dans la société.
Jean Leonetti, maire LR d’Antibes, le 5 mai 2015. Jean Leonetti, maire LR d’Antibes, le 5 mai 2015. | THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE Afficher le diaporama Ouest-France avec AFP. Publié le 07/04/2021 à 11h33 Le maire d’Antibes Jean Leonetti, co-auteur des deux dernières lois sur la fin de vie, a critiqué la proposition soumise jeudi 8 avril au Parlement pour créer un droit à l’euthanasie, une « transgression majeure » qui mériterait selon lui la tenue d’états généraux.
« La loi proposée est une loi qui donne délibérément la mort : on est dans une dépénalisation de ce que juridiquement, on appelle un homicide. On n’est pas dans une petite avancée, on est dans une rupture », analyse l’élu LR et ancien député.
Les lois antérieures, celle de 2005 qui porte son nom et celle de 2016 Claeys-Leonetti autorisant la sédation profonde pour soulager le patient sont « des lois d’accompagnement ». «Elles prônent trois choses : le non-abandon, la non-souffrance, et le non-acharnement thérapeutique », rappelle-t-il.
« Transgression majeure » « Je crains qu’on aille vers une transgression majeure, et surtout une rupture avec la possibilité de débattre sereinement d’un sujet intime, douloureux et complexe […] et qui aboutisse pourquoi pas à un consensus », poursuit l’ancien médecin de 72 ans. « Ça me paraît précipité de faire un texte sur un sujet dont personne ne considère qu’il est négligeable, sans au préalable un véritable débat avec l’ensemble de la population, et pas un sondage ».
Si ce projet est adopté, « ce sera la première fois en France qu’on décidera de donner la mort à des personnes fragiles qui le souhaitent et le demandent. Ça s’est fait dans d’autres démocraties mais il y a quand même une rupture sur l’interdit de tuer qui, à mes yeux, n’est pas un précepte religieux », ajoute-t-il.
Jean Leonetti regrette un manque de débat La rupture serait politique, selon Jean Leonetti, car le débat tombe au plus mal, en pleine épidémie de Covid-19 qui met justement en exergue le sort des personnes les plus fragiles, et en fin de mandat présidentiel, sans la tenue préalable d’états généraux prévus par la loi : « Ça me choque qu’on n’ait pas fait la mission parlementaire préalable, ni le débat citoyen indispensable, ni le débat avec les ministres qui, très hypocritement, ne se prononcent pas. Le gouvernement en pense quoi de ce texte ? ».
Présidentielle 2022. Et vous, quelles sont vos idées pour la France ? « Le deuxième changement est médical », dit-il et les médecins vont se retrouver en porte-à-faux, alors que la France manque surtout de moyens pour assurer une égalité d’accès aux soins palliatifs. Or, 98 % des gens ont surtout peur de mourir seul, victime d’un acharnement thérapeutique ou dans la souffrance. Une minorité de 1 à 2 % demande le droit à mourir, assure Jean Leonetti, citant le rapport Sicard de 2012.
Pauvre mec, J.L. ! Admin |
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