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| Jean Léonetti, fin de vie | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.06.20 20:12 | |
| Pour ceux et celles qui ont l'intention de faire la grève de la faim ( et pourquoi pas de l'eau ? ), c'est plus facile si on commence progressivement, cela permet au corps de s'habituer. C'est indispensable d'éviter des efforts physiques qui donnent faim et soif. Pour les gens qui vivent en institution, faîtes semblant de boire et de manger ce qu'on vous apporte ds votre chambre et vous jetez tout discrètement une fois la porte refermée. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.06.20 20:36 | |
| Que l'on me permette de rappeler que s'il y a un âge limite pour la réanimation et ses conséquences, il devrait en être logiquement de même pour les AVC et leurs conséquences. Or il semblerait que ce ne soit pas le cas... ... ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 05.06.20 12:12 | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.06.20 20:22 | |
| comment et pourquoi un militant peut rendre son parti politique détestable rien que par son seul comportement |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.06.20 12:47 | |
| citation sur le web : Et sa fin de vie, à lui, le spécialiste ? «Je l’espère, indolore et accompagnée des gens que j’aime. Mais elle ne m’inquiète pas, c’est celle des autres qui fait peur.» |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.06.20 13:33 | |
| il paraît que mourir d'une crise cardiaque fait très mal si on est conscient, voilà pourquoi on endort nos animaux domestiques avant de les euthanasier ? çà ne peut pas faire plus mal qu'un abcès dentaire ! et c'est quoi, une immense douleur de quelques secondes ou minutes ? c'est rien, puisque c'est fini après ! et c'est quoi, de vivre enfermé ds un corps dépendant durant des heures, des jours et des nuits, des mois, des trimestres, des semestres, des années, des décennies, toute une vie ? c'est peut-être rien pour certains... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.06.20 13:38 | |
| Empêcher les gens de mourir de n'importe quelle grippe, franchement c'est à la fois dingue et monstrueux. C'est de l'acharnement obstinément déraisonnable jamais sanctionné... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.06.20 13:42 | |
| si on fait des lois et qu'on y croit, on cherche à les faire appliquer sinon on démissionne avec noblesse et dignité |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.06.20 14:43 | |
| Déconfinement et maladies cardiovasculaires : une cardiologue lilloise craint "une bombe à retardement" Mardi 26 mai 2020 à 3:23 -
[size=21]Le cri d'alarme d'une cardiologue lilloise. Claire Mounier-Vehier, cheffe de service au CHU de Lille, voit arriver, depuis le début du déconfinement, de nombreuses patientes qui n'ont pas consulté jusqu'ici, de peur d'attraper le coronavirus. Aujourd'hui, les conséquences sont terribles.[/size]
Super génial !!! il y aura donc une 2e vague, et une 3e vague avec un tsunami ! En parallèle, des patients font la grève des consultations depuis la dernière loi Léonetti imposée au pays en février 2016. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 08.06.20 11:30 | |
| Lot : un octogénaire chute d'une falaise, son corps retrouvé cent mètres plus bas Faits divers, Lot, Calvignac Publié le 07/06/2020 à 19:57 Les pompiers de Cajarc dans le Lot ont été alertés ce dimanche, peu après 18 heures, pour intervenir à Calvignac où des témoins ont signalé qu’un homme de 80 ans venait de chuter d’une falaise.
Il a été retrouvé au pied de celle-ci après une chute vertigineuse d’environ 100 mètres. L’hypothèse d’un acte désespéré a été évoquée lors de la découverte du corps du malheureux octogénaire.
Les gendarmes du Lot ont néanmoins ouvert une enquête pour confirmer cette version ou s’orienter vers une autre piste. L'identité et le lieu d'habitation de cet homme n'ont pas été confirmés par les enquêteurs qui procèdent actuellement à l'inspection des lieux où gisait le vieil homme, tandis que les pompiers s'occupent de l'évacuation du corps. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 08.06.20 14:41 | |
| «Quel médicament je dois prendre pour mourir ?» Par Eric Favereau — 23 février 2010 à 00:00 «Quel médicament je dois prendre pour mourir?» Il n’a rien de fou, rien de suicidaire non plus. Pour ceux qui le connaissent, il n’est en rien déprimé. Et récemment, il nous a posé cette question : «Ce que je veux savoir, c’est simple. Quel médicament je dois prendre pour mourir ?» Homme d’affaires, Patrick M. a 70 ans. Originaire des pays de l’Est, il a autour de lui une grande famille, avec des enfants, des petits-enfants aussi. Parfois, il ressemble à un patriarche, d’autres fois à un oncle d’Amérique. Il rit souvent, et a toujours mené sa vie à sa manière.
Comme tout le monde, Patrick M. a connu des drames, en particulier les décès de sa mère, de sa tante, et de sa sœur, toutes atteintes d’une même maladie neurologique dégénérative, génétiquement héréditaire. Quand cette maladie se déclare, il n’y a aucun autre traitement que palliatif. Et tout va très vite, tout va très mal : en quelques mois, la personne perd son autonomie et sa conscience pour mourir dans des conditions très pénibles. Patrick M. le sait, il a accompagné ses proches. Depuis quelques semaines, il est vaguement inquiet, ayant eu le sentiment à deux reprises d’avoir des trous de mémoire et de se perdre dans la rue. Cela n’a duré que quelques minutes, assez néanmoins pour y penser souvent.
Que faire ? Il se demande quel médicament il faut avoir… «Je ne sais pas si je m’en servirai, mais cela me rassurerait de le savoir», nous dit-il. Qui pourrait rétorquer que cette demande n’est pas légitime ? Nous interrogeons des médecins. Tout se complique. Le premier, grand spécialiste de la fin de vie, répond, un rien sèchement : «Attendez, bien évidemment, il ne faut pas prendre cette demande au premier degré. Il faut qu’il aille voir son médecin généraliste, peut-être est-ce tout autre chose ? Il est peut-être déprimé, il a peut-être fait un petit accident cérébral.» Et ce médecin clôt sans appel la discussion. Comme si tout cela allait de soi. Un second, très au fait de ce type de demande, dégage en touche : «C’est bizarre, peut-être que je me protège ainsi, mais je n’ai pas de réponse. Je ne sais pas quel médicament il faudrait prendre.» Un autre encore : «Je vais demander à un ami anesthésiste, c’est eux qui sont les plus au courant. Et je vous rappelle.»
Et ainsi de suite. Chacun répond mais chacun se tait. Tous ont de bonnes raisons. Quand on rapporte ces réponses à l’homme qui nous a interrogé, il lâche : «Tout le monde me donne cette réponse.» Récemment, quand nous avions interrogé le député Jean Leonetti, auteur de la loi sur la fin de vie médicalisée sur cette problématique, il affirmait : «Quand quelqu’un veut se suicider, il trouvera sans mal ce qu’il faut prendre.» Peut-on se contenter de cette réponse ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 08.06.20 14:46 | |
| Récemment, quand nous avions interrogé le député Jean Leonetti, auteur de la loi sur la fin de vie médicalisée sur cette problématique, il affirmait : «Quand quelqu’un veut se suicider, il trouvera sans mal ce qu’il faut prendre.» Peut-on se contenter de cette réponse ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.06.20 16:47 | |
| "Tu mourras lentement" Onzième commandement que Jean Léonetti a ajouté aux dix commandements de l'Ancien Testament" Pour qui se prend-il ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.06.20 21:45 | |
| alors Jean, pour quand votre démission politique ou votre décès ? à moins que vous envisagez d'être Ministre de la Santé sous un autre Gouvernement ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.06.20 21:57 | |
| "quand quelqu'un veut se suicider" à moins qu'il ne le veuille pas, mais qu'il y soit contraint... ou quand quelqu'un PEUT se suicider sans aller jusqu'au bout vouloir et pouvoir vouloir et ne pas pouvoir pouvoir sans vouloir ne pas pouvoir et ne pas vouloir çà explose ds ma cervelle et je jouis ... désolée.. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 16.06.20 20:59 | |
| un de mes rêves serait de mentir en mourant et de mourir en mentant pour me prouver que je suis encore consciente... ben quoi, mourir en se sachant en train de mourir, c'est bien le rêve de tout le monde, non ? rêve transformé en cauchemar à cause de Jean Léonetti.
c'est pour cela que le suicide est une porte de sortie, encore faut-il ne pas se tromper sur le moment et la manière de toute façon, je rappelle que ne pas se traiter au niveau thérapeutique et/ou au niveau palliatif est une forme de suicide...lent et discret. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.06.20 16:37 | |
| Quand pourra-t-on faire enfin le deuil de Jean Léonetti et de ses lois ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 05.07.20 12:37 | |
| Ai-je eu raison d'ouvrir ce sujet ? car c'est donner de l'importance à J.L. ce nombriliste intellectuel... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.07.20 16:09 | |
| J.L. n'a pas tord quand on voit le fonctionnement des associations pro-vie et/ou pro-choix... seulement J.L. manque de clarté et de précision ( à propos du suicide par ex. et ce n'est qu'un exemple). par ailleurs sa loi n'est pas appliquée... NE prenez PAS soin de vous ! Désolée... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.07.20 16:47 | |
| NE PRENEZ PAS SOIN DE VOUS Laissez-vous mourir loi du 22 avril 2005, 1ère loi Léonetti |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 14.07.20 20:56 | |
| alors Jean Léonetti, content de vous ? je suis fatiguée, depuis février 2016 je ne me soigne plus ( à part les medocs pour dormir la nuit ) c'est facile de mentir ou de cacher aux toubibs qui sont tjrs pressés très digne et très noble hypocrisie... quant à ceux et celles qui sont ds l'incapacité de faire leur deuil, je les invite à essayer de grandir avec sagesse...
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 16.07.20 17:15 | |
| LES PERSONNES ÂGÉES ET HANDICAPEES ONT DAVANTAGE PEUR DE LA SEDATION PROFONDE CONTINUE QUE DE LA MORT ELLE-MEME. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 18.07.20 21:46 | |
| L'ARRÊT VOLONTAIRE DE L'ALIMENTATION ET D’HYDRATATION : UN SUICIDE ASSISTÉ QUI NE DIT PAS SON NOM ? synthèse de presse bioéthique 22 juin 2020 Fin de vie
La question de l'arrêt volontaire de l'alimentation et de l’hydratation (VSED en anglais pour Voluntarily Stopping Eating and Drinking) est apparue dans un contexte où l’euthanasie et le suicide assisté sont légaux « dans des dizaines de juridictions à travers le monde ». Mais où « de nombreuses personnes qui veulent mettre fin à leur vie ne répondent pas aux critères d'éligibilité stricts définis dans la législation sur l'euthanasie et le suicide assisté ».
L’arrêt volontaire de l'alimentation et de l’hydratation désigne « l'action d'une personne compétente, capable, qui choisit volontairement et délibérément d'arrêter de manger et de boire dans l'intention première de hâter la mort parce que des souffrances inacceptables persistent ». Les patients qui choisissent d’y recourir « reçoivent souvent des soins palliatifs » procurés par un professionnel de la santé. Et pour certains, il s’agit d’« une alternative légale à l'euthanasie pour les patients qui souffrent de manière insupportable mais qui ne sont pas en phase terminale ou qui, pour une autre raison, ne remplissent pas les critères d'éligibilité pertinents pour l'aide à la mort ».
Ainsi, la VSED devient « de plus en plus courante et acceptée dans certaines juridictions ». Dans un article publié dans the Annals of Palliative Medicine, des chercheurs de l’université britannique de Lancaster affirment que cette pratique est autorisée sur le plan légal aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Australie, relevant que « peu de précédents juridiques pertinents ont été établis, que ce soit en ce qui concerne les patients qui l'entreprennent ou les médecins qui aident les patients ». Une loi de l’Etat du Nevada adoptée en mai 2019 autorise la rédaction de directives anticipées en cas de démence pouvant stipuler « que les prestataires de soins doivent cesser d'administrer des aliments ou des liquides par voie orale ». Pour les auteurs de l’article, l’arrêt volontaire de l'alimentation et de l’hydratation pourrait ainsi de fait « être plus courant que les formes de suicides assistés par un médecin, simplement parce qu'il ne fait pas l'objet d'un examen juridique approfondi ».
Mais tout n’est pas toujours simple. Dans l’Etat de Victoria en Australie, un homme de 71 ans devenu paralysé et souffrant d’« une grave déficience cognitive » avait rédigé une directive anticipée indiquant que « tous les soins devaient être interrompus s'il se retrouvait dans un état de dépendance ». L’équipe médicale a donc cessé tout traitement et alimentation, alors même que cet homme « semblait accepter la nourriture » et avait une perspective de rétablissement partiel. Le patient est mort au bout de quatre jours, ainsi que le détaille l’article du Medical Journal of Australia rédigé par des médecins exerçant en soins palliatifs.
Sur le plan juridique, il n’existe pas de consensus sur le sujet. Pour les juristes du Thaddeus Pope et Lindsey Anderson en Australie, le VSED « n'est pas une forme de suicide assisté car il n'implique pas l'administration ou la dispense d'un médicament mortel par un professionnel de la santé », ainsi qu’ils l’affirment dans un article publié dans le Social Science Research Network. A l’inverse, Lynn Jansen, chercheur au Saint Vincent's Hospital and Medical Center à New-York, et le Dr Daniel Sulmasy, du Kennedy Institute of Ethics, affirment dans un article publié dans the Annals of Internal Medicine que, même s’« il est permis à un médecin de soutenir le choix d'un patient de refuser un traitement, y compris la nutrition et l'hydratation, lorsque ces soins sont vains », « de nombreux cas de VSED équivalent à un suicide, en particulier lorsqu'un patient n'est pas en phase terminale ». « Les médecins ne devraient donc pas recommander aux patients le VSED comme étant une option. » |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.07.20 20:23 | |
| vous êtes libre de vous suicider sans vous rater alors qu'attendez-vous ? je suis libre de penser au suicide en essayant de passer à l'acte nous pensons, voilà l'essence de l'existence humaine, penser. les animaux ne pensent pas... penser sa mort, alors vivre sa mort si on la pense, puisqu'on la pense blablabla... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.07.20 21:36 | |
| la mort ne peut pas être indolore , il y a nécessairement un avant-goût de la mort avant de mourir ( avant-goût qui rend éventuellement la mort plus familière). En général on passe par la case dépendance et la case agonie avant d'arriver à la mort, la vraie mort physique, la mort du corps de celui ou de celle qui est en train de mourir. Parler de la mort indolore est une erreur fondamentale et un mensonge. Il faut aussi rappeler que le plaisir et la douleur sont étroitement liés ( en matière de sexualité par ex. ) et qu'il y a inévitablement accoutumance pour les drogués des benzodiazépines et de la morphine tout au long de leur vie donc le résultat de la sédation profonde continue jusqu'au décès semble inefficace même en augmentant les doses ( ? ). L'idéologie de cette loi ne tient pas compte de l'impact psychologique sur les patients boulimiques, anorexiques, insomniaques, narcoleptiques. C'est une loi évidemment imparfaite et malheureusement refaite plusieurs fois, une sorte de fourre-tout imposée à tous et à toutes et qui a fait déjà de nombreuses victimes directes et collatérales. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 21.07.20 12:18 | |
| on pourrait me poursuivre à cause de ce site, je provoque, j'inciterais presqu'au suicide... La cerise sur le gâteau, j'ai ajouté des vidéos liturgiques ( chut, c'est un secret, çà a un certain effet calmant bénéfique ds mon cas ! ). Je suis complexe, çà saute aux yeux et aux oreilles de tout le monde. D'où quelque part l'intérêt des lois Léonetti où le noir et blanc n'existent pas... Mais à la longue, depuis janvier 2011, j'ai fait le vide autour de moi... et c'est impossible de revenir en arrière ( surtout physiquement... au niveau de la santé... ). Je crois que ce Covid-19 sera une sorte de conclusion... ... ... Qd on a plusieurs titres, Maire, Député, Docteur ( ou Monseigneur et Docteur ), on n'a plus les pieds sur terre.
Attention: si l'ambivalence existe chez les patients, en particulier chez les patients qui sont sur le point de mourir, mais pas encore morts, elle existe aussi, cette ambivalence, chez les proches, ainsi que le personnel soignant, mais surtout chez ceux et celles qui gèrent administrativement et financièrement les institutions qui accueillent ces patients en fin de vie... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 13.08.20 18:52 | |
| alors Jean Léonetti, que pensez-vous de la PMA ??? !!! ??? !!! ??? PMA rime avec S.A. ( suicide assisté ) ... ... Il y a eu le mariage homo, il y a la PMA, il y aura donc le SA et la boucle sera bouclée ! amen alleluia ? j'ai toutefois un pb de date ! si je ne vous aime pas, j'aime encore moins le Premier Ministre de N.S. qui a fait échouer l'ébauche d'une loi sur euthanasie et S.A. en janvier 2011 Gigantesque serait ma satisfaction si une légalisation de l'euthanasie et du SA était promulguée le 25 janvier 2021 ( quel jour de la semaine, ce 25 janvier 2021 ? ) Dix ans après, la faute et l'erreur de F.F. seraient réparées...c'est dingue ! dingue, dingue, dingue année 2011 https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loiannée 2012 Proposition 21 de F.H. année 2013 année 2014 année 2015 année 2016 année 2017 année 2018 année 2019 année 2020 année 2021 STOPdonsSTOPvotes Politique de merde Médecine de merde Religions de merde Je doute, donc je suis. Jean Léonetti 2005 et 2006 et 2007 et 2008 et 2009 et 2010 et 2011 et 2012 et 2013 et 2014 et 2015 et 2016 et 2017 et 2018 et 2019 et 2020 etc etc etc |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 15.08.20 17:42 | |
| lu sur le web " le soin ultime " au sujet d'un nouveau droit de mourir ds la dignité... terme un peu provocateur, mais n'est-ce pas la conséquence de cet acharnement palliatif obstinément déraisonnable durant tant d'années ???
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| Sujet: PROVOCATION d'Admin 20.08.20 14:22 | |
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Dernière édition par Admin le 29.09.20 13:30, édité 1 fois |
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| Sujet: RAPPEL d'Admin 20.08.20 19:59 | |
| Alain Claeys, co-auteur de la loi Leonetti: "Le cas de Vincent Lambert entre tout à fait dans le cadre de la loi" Propos recueillis par Soazig Quéméner Publié le 20/05/2019 à 18:35
L’arrêt de la nutrition et de l’hydratation artificielles de Vincent Lambert, dans un état végétatif chronique depuis 2008, fait l’objet d’un vif débat politique. Le maire de Poitiers, ancien député PS, co-auteur de la loi Claeys-Leonetti sur les droits des personnes en fin de vie, appelle à la « sagesse ».
Marianne : Selon Marine Le Pen, l’arrêt des soins de Vincent Lambert ne correspond pas à « l’esprit » de votre loi. Qu’en dites-vous?
Alain Claeys : Essayons d’être le plus clair possible. Vincent Lambert, se trouve depuis 10 ans dans un état végétatif. Il est maintenu en vie artificiellement suite à un accident de voiture et cela dans un contexte familial extrêmement difficile. Son épouse que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans le cadre de la préparation de la loi, souhaite l’arrêt des traitements tandis que ses parents s’y refusent et font recours sur recours. Je n’ai pas à me positionner sur ce que disent les uns et les autres, mais je sais le calvaire que vit madame Lambert, sa femme. Aujourd’hui, on peut considérer qu’il y a une obstination déraisonnable, un acharnement thérapeutique. Le conseil d’Etat l'a affirmé à deux reprises.
Or que dit la loi que nous avons fait voter avec Jean Leonetti ? Elle permet une sédation profonde et continue jusqu’au décès avec l’arrêt de tout traitement. Nous avons placé deux bornes : pas d’obstination d’un côté, et pas non plus d’euthanasie. Le cas de Vincent Lambert entre tout à fait dans le cadre de la loi. Il y a bien un comité médical collégial, des expertises ont eu lieu, le Conseil d’Etat a tranché. Et tous estiment que toutes les conditions sont réunies pour dire que Vincent Lambert est dans une survie artificielle et dans un état végétatif. Il n’avait pas rédigé de directives anticipées mais sa femme me l’a affirmé à plusieurs reprises : s’il avait pu s’exprimer, il aurait demandé l’arrêt des traitements.
Toujours selon Marine Le Pen, au-delà du cas de Vincent Lambert, le questionnement se porte sur l’euthanasie…
Il n’y a aucune injection létale ! A partir du moment où les demandes des parents de Vincent Lambert ont été rejetées, la commission médicale de Reims a décidé de mettre en route la procédure ce lundi matin, dans le cadre de la loi. Les soins sont maintenus, on s’occupe de la personne, de Vincent. On a débranché l’alimentation et l’hydratation artificielles et on va mettre en place une sédation profonde et continue jusqu’au décès. Cela veut dire qu’il va être endormi et qu’il ne se réveillera pas. Il ne va pas mourir de soif et de faim. Il va y avoir une insuffisance rénale et il s’endormira pour ne pas se réveiller. Comme citoyen, je suis favorable à ce processus, qui permettra aussi à la femme de Vincent Lambert de faire enfin son deuil.
François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes s’insurge également contre cette décision. Pour lui, « nous vivons dans un monde du culte de la performance où être humain, c’est être habile, agile, rapide » et parfois « nous avons la tentation de considérer que la vie absolument dépendante n’est plus digne d’être vécue ». Que lui répondez-vous ?
D’une part, le culte de la performance peut s’inverser, il peut aussi revenir à maintenir de façon artificielle en vie éternellement des gens, sans qu’ils ne puissent avoir de vie. Ce que veut évoquer en creux monsieur Bellamy, c’est la place du handicap dans notre société. Mais cela n’a rien à voir ! Quelqu’un qui par une directive anticipée ou par une personne de confiance dit qu’il ne veut pas de sédation profonde et continue, ne sera pas concerné ! Ce n’est pas une obligation. Ce n’est pas une injonction de la société qui dit que tous les handicapés doivent disparaître. Ce serait absurde, inacceptable et insultant ! Simplement, le législateur offre la possibilité, lorsqu’il y a un acharnement thérapeutique ou un risque d’acharnement thérapeutique, de permettre à une personne, si ses proches y sont favorables, d’être accompagnée dans la dernière partie de sa vie. Cela m’étonne d’autant plus que M. Bellamy prenne cette position que sa propre formation politique, pour sa grande majorité, a voté cette loi avec nous. Je crois que la polémique n’a pas sa place. Ce n’est pas digne. Il ne s’agit pas là d’une décision politique ! La femme de Vincent Lambert est, elle, au contraire très digne en refusant de s’exprimer.
Votre loi date de 2016. Trois ans plus tard, pensez-vous qu’il faille la préciser ou l’améliorer?
Une loi peut toujours être améliorée. Je suis favorable à son évaluation. Je discute beaucoup avec les gens qui s’occupent des services palliatifs. On fait deux reproches contradictoires à ce texte et il a d’ailleurs failli échouer à cause de cela. D’un côté, on nous dit que nous allons trop loin. C’est l’avis de Madame Le Pen et de Monsieur Bellamy. De l’autre, on nous reproche de ne pas aller assez loin et de ne pas accepter l’euthanasie. Si nous n’avions pas bougé, rien n’aurait avancé en France. La solution qu’offre le législateur n’est pas une instruction impérative : chacun fait comme il l’entend. Ces deux droits, les directives anticipées qui s’imposent au médecin et la sédation profonde, sont des avancées positives d’un point de vue éthique et complètent le formidable travail que font les unités de soins palliatifs aujourd’hui en France pour accompagner des gens dans des situations difficiles. Cette loi est un chemin qui marque un progrès. Sur ces sujets, il faut faire preuve de beaucoup de sagesse et de recul. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.08.20 20:15 | |
| IL EST INADMISSIBLE QUE DANS UNE SITUATION COMME CELLE QUE NOUS VIVONS ACTUELLEMENT, covid-19 + canicule, CE GOUVERNEMENT NE FASSE RIEN A PROPOS DE LA FIN DE VIE... la loi du 22 avril 2005 est une des conséquences de la canicule de l'été 2003 et de l'affaire Vincent Humbert STOPdonsSTOPvotes STOP stop STOP écoeurement digne et noble des citoyens et des citoyennes en République Française.
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 22.08.20 16:11 | |
| Les gens comme Michèle Causse peuvent prendre un verre, peuvent tenir un verre, peuvent boire dans un verre le verre, la tasse, le bol avec la dimension sociologique ( et autres dimensions ... ... ... cherchez lesquelles, ben voyons, soyez les as de l'hypocrisie ... ) je mélange tout comme d'habitude comme Léonetti, Sarkozy, Hollande et tant d'autres mélangent. J'oublie Macron ! ah, pas facile de manger ou de boire avec un masque !!! !!! !!! VOUS ETES TOUS ET TOUTES DES HANDICAPES car vos rituels sociologiques ont disparus, même vos poignées de main... ... ... Vous êtes gravement handicapés, tous et toutes, capables de foutre le bordel chaque samedi du Nord au Sud, d'Ouest à l'Est, mais incapables de faire voter un nouveau droit de mourir dans la dignité...
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 05.09.20 23:29 | |
| Enfantin de tuer Vincent Lambert, il n'avait rien dans la cervelle, cela vous arrangeait, Jean Léonetti... Mais avec les patients comme Vincent Humbert, Chantal Sébire, Anne Bert, Alain Cocq, c'est comme si vous étiez dans la merde quelque part. Je vous suggère une psychanalyse. On peut commencer à tout âge ( il faut que la tête fonctionne, ce qui est le cas pour vous actuellement ). |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.09.20 14:28 | |
| C'est cela que vous voulez, électoraliser la mort à la prochaine présidentielle ? Indigne et ignoble êtes-vous... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 08.09.20 13:11 | |
| Marisol Touraine, Ministre de la Santé sous le quinquennat précédent, avait parlé d'une loi pour la possibilité " d'avorter sa fin de vie ", une IVG de fin de vie.. L'homme Léonetti de gauche, Alain Clayes, a été mandaté par le Président précédent et nous avons été témoins de sa mollesse et de son inefficacité. Il serait temps de mettre un stop à toute cette merde de fin de vie à la française et d'avorter au plus vite toutes les lois Léonetti afin de copier chez les pays voisins. Je pense que c'est inutile et malsain d'améliorer la dernière loi Léonetti de février 2016. Je pense aussi qu'il faut revoir toute la législation française du suicide... pour fin janvier 2021, pourquoi pas ? ce n'est pas que je sois pour une association ou pour une autre... je suis devenue anti-tout ! comme çà libère ! |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 14.09.20 11:45 | |
| Bernard Debré vient de mourir François Debré vient de mourir se sont-ils tués ou sont-ils morts naturellement ? Hein ??? alors qu'un mourant A.C. vient de " ressusciter " pour emmerder la France ! Nous sommes des dingues en liberté... ... ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 19.09.20 11:01 | |
| copié-collé: Antibiotiques pour "guérir" l'autisme : une enquête ouverte pour "mise en danger de la vie d'autrui"
commentaire faudrait-il qu'une enquête soit ouverte à propos des lois Léonetti pour mise en danger de la vie d'autrui ? combien des victimes directes et collatérales depuis des années en France ?
Mr Jean Léonetti, vous avez un genre d'autisme bizarre, puisque vous êtes autant bouché. Le seul vrai compromis aurait été une légalisation de suicide assisté très bien réglementée ( ce qui poserait un problème avec le flou de votre loi ). |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.09.20 10:52 | |
| CITATION sur le web Votez - Faut-il assouplir la loi Leonetti qui encadre les conditions de recours à l’euthanasie ? ( "OUI" majoritaire ) COMMENTAIRE la question est-elle bien posée ? Que veut-on exactement ? Que peut-on faire aussi concrètement ( à l'hôpital ou à domicile ) ? FAUT-IL GARDER LES LOIS LEONETTI OUI ou NON ? car si on généralise une Sédation Profonde Continue Jusqu'au Décès " explicitemant létale " ( comme cela a déjà été proposé ), des patients refuseront de mourir sur une longue durée... ... ... et des patients craindront les Anesthésies Générales sans réveil... Peut-on garder le fonctionnement des soins palliatifs de fin de vie tel qu'il est ( en le généralisant donc sur tout le territoire ) ? Ou faut-il créer des endroits en France pour le S.A. ( Suicide Assisté ) ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.09.20 11:03 | |
| Quitte à me répéter la loi Léonetti est une loi ( faite en plusieurs exemplaires sur plusieurs années ) donc si JE décide de MOURIR de FAIM et de SOIF chez moi en arrêtant mes traitements, ON devrait ME LAISSER puisque je m'applique cette loi ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.09.20 12:35 | |
| LOI LEONETTI = EUTHANASIE PASSIVE ( INDIRECTE ) |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 26.09.20 11:19 | |
| Paris : Une voiture tombe dans la Seine, trois personnes entre la vie et la mort Y.C. - 26 septembre 2020, 10h30 │ MAJ : 26 septembre 2020, 11h00
Les pompiers de Paris sont intervenus tôt ce samedi matin pour une voiture tombée dans la Seine. (photo BSPP) Une voiture est tombée dans la Seine ce samedi matin. Trois des occupants ont été sauvés par les sapeurs-pompiers avant d’être évacués en état d’urgence absolue à l’hôpital. Leur pronostic vital est engagé.
Les secours ont été alertés vers 06h15 ce samedi matin rapporte Le Parisien. Une cinquantaine de pompiers ont été déployés ainsi que des plongeurs de la brigade fluviale de la préfecture de police. Une voiture venait de tomber dans la Seine à proximité du pont d’Iéna qui relie la Tour Eiffel et le Champ-de-Mars (VIIe) au Trocadéro (XVIe).
Quatre personnes se trouvaient dans le véhicule selon les premiers éléments. L’un des occupants est parvenu à regagner la terme ferme par lui-même. Les trois autres ont été repêchés par les plongeurs. Ces derniers étaient en arrêt cardio-respiratoire et sont entre la vie et la mort ont précisé les sapeurs-pompiers à nos confrères. Les trois victimes ont été transportées à l’hôpital.
Les circonstances de cet accident restent encore à déterminer. La voiture aurait heurté un poteau au bord de l’eau. En outre, les victimes ont entre 20 et 30 ans. Les pompiers ont indiqué avoir recherché une cinquième personne qui aurait pu être présente dans le véhicule mais n’ont trouvé personne. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 26.09.20 12:29 | |
| Si leur pronostic vital est engagé, pourquoi les amener à l'hôpital ??? On doit tout de même connaître la cause de cet " accident ". Pourquoi ne pas créer de nouveaux emplois avec de nouvelles structures, une annexe hospitalière à côté de chaque Institut Médico Légal ? Là on où déterminerait les causes des accidents et là où on pratiquerait le Suicide Assisté on y développerait aussi le don d'organe post-mortem mon imagination va loin ce matin je pense qu'il ne faut pas refrabriquer quoi que ce soit à partir des lois Léonetti on a vu le résultat copier sur les voisins, pourquoi pas, mais c'est idiot de copier innover, créer, inventer ! je mettrais bien tout ceci à côté de chaque cimetière écologique ! du boulot qui aurait dû être pensé et fait entre 2012 et 2017 mais quand les personnages politiques sont de très grands irresponsables ... ... ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 30.09.20 17:26 | |
| j'ai faim et je n'ai pas faim j'ai soif et je n'ai pas soif alors, Jean Léonetti, votre diagnostic ? EDIT= je pense tellement à vous que j'en ai l'estomac retourné ! |
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| Sujet: Rappel 04.10.20 17:18 | |
| « Sédation profonde jusqu’au décès » : mode d’emploi Jean-Yves Nau Rev Med Suisse 2018; volume 14. 762-763 Pas de thérapeutique sans bonne sémantique. Sous l’intitulé « Comment mieux accompagner les patients en fin de vie ? » la Haute Autorité française de Santé (HAS) vient de publier un document important : un « guide de référence sur la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ».1 Ce document, destiné aux soignants, permet de clarifier les termes de la loi française en vigueur concernant la fin de vie (dite loi « Claeys-Leonetti). Il décrit précisément les modalités obligatoires et l’organisation nécessaire pour mettre en œuvre cette sédation.
« Pratiques sédatives à visée palliative en fin de vie » ? On désigne ainsi les différents types de sédation destinés à soulager les douleurs du patient parvenu en fin de vie. « C’est la recherche, par des moyens médicamenteux, d’une diminution de la vigilance, pouvant aller jusqu’à la perte de conscience, précise la HAS. Leur but est de diminuer ou de faire disparaître une souffrance vécue comme insupportable par le patient, alors que tous les autres moyens disponibles et adaptés ont été proposés ou mis en œuvre et n’ont pas permis de le soulager. »
Cette sédation peut être mise en œuvre lorsque le patient souffre d’une pathologie en phase avancée ou terminale, dans un contexte d’urgence (hémorragie massive, asphyxie, détresse respiratoire, etc.) ou pour répondre à une souffrance réfractaire (douleur, confusion mentale, dyspnée…). Elle peut être de profondeur proportionnelle à l’intensité des symptômes et réversible ou profonde et continue maintenue jusqu’au décès.
« La sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCMD) permet quant à elle une altération de la conscience qui sera poursuivie jusqu’au décès, souligne la HAS. Encadrée par la loi, elle peut être mise en œuvre à l’initiative des professionnels ou à la demande d’un patient, au cours de situations précises, dans un établissement hospitalier, au domicile ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. »
Pour en finir avec les accusations récurrentes d’hypocrisie, cette institution explique, simplement, les différences entre cette « sédation profonde » et l’euthanasie. « Six caractéristiques différencient la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès de l’euthanasie : l’intention, le moyen pour atteindre le résultat, la procédure, le résultat, la temporalité et la législation. »
Six caractéristiques différencient la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès de l’euthanasie
Intention : d’un côté « soulager une souffrance réfractaire », de l’autre « répondre à la demande de mort du patient ». Moyen : « Altérer la conscience profondément » ; « Provoquer la mort ». Procédure : « Utilisation d’un médicament sédatif avec des doses adaptées pour obtenir une sédation profonde » ; « Utilisation d’un médicament à dose létale ». Résultat : « Sédation profonde poursuivie jusqu’au décès dû à l’évolution naturelle de la maladie » ; « Mort immédiate du patient ». Temporalité : « La mort survient dans un délai qui ne peut pas être prévu » ; « La mort est provoquée rapidement par un produit létal ». Législation : la sédation profonde est, en France, autorisée par la loi quand l’euthanasie est illégale considérée comme un homicide, un empoisonnement, voire un assassinat.
En pratique, le moment venu, l’évaluation de l’état du patient doit être réalisée par l’équipe pluriprofessionnelle qui assure sa prise en charge. Selon son expérience dans ce domaine, le médecin pourra s’appuyer précocement sur une équipe de soins palliatifs (entrevue, entretien par téléphone ou visioconférence). « La demande ayant un caractère dynamique et évolutif, les entretiens seront répétés, mais le délai doit être approprié pour ne pas retarder la mise en œuvre des moyens nécessaires au soulagement du patient, précise la HAS. »
Autant que faire se peut, le patient est informé des possibilités thérapeutiques incluant les autres pratiques sédatives, des termes de la loi et des conséquences de sa demande – le maintien d’une altération de la conscience jusqu’au décès. Les professionnels doivent encourager le dialogue préalable entre le patient et ses proches. Une procédure collégiale est obligatoire avant toute décision de SPCMD : concertation du médecin en charge du patient avec les membres présents de l’équipe de soins et avis motivé d’au moins un médecin extérieur à l’équipe, appelé en qualité de consultant. Au final, toutefois, c’est le médecin en charge du patient qui prend seul la décision de réaliser ou non la sédation. Il en informe tous les participants, le patient ou, si celui-ci est hors d’état d’exprimer sa volonté, sa personne de confiance ou à défaut la famille ou l’un des proches, et il formalise sa décision et ses motivations dans le dossier du patient.
Au chapitre des médicaments de la sédation, la HAS précise que le plus utilisé est le midazolam. Médicament de première intention, il est utilisable par toutes les voies d’administration en privilégiant la voie intraveineuse, quels que soient l’âge et le lieu. Il est administré soit avec une dose de charge réalisée par titration – suivie d’une dose d’entretien, soit avec une dose d’entretien d’emblée à augmenter progressivement. La possibilité d’un réveil, notamment lors des soins ou du nursing, est anticipée par l’injection ponctuelle d’une dose complémentaire d’antalgique et de sédatif.
Selon la HAS, d’autres médicaments peuvent être utilisés mais leurs posologies n’ont pas été établies dans la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès : les benzodiazépines à demi-vie longue (diazépam, clorazépate dipotassique, clonazépam) ; les neuroleptiques sédatifs (chlorpromazine, lévomépromazine) en complément de la benzodiazépine ; le phénobarbital, administré par une équipe experte dans son maniement, ou encore propofol et oxybate de sodium en s’entourant de la compétence d’un médecin anesthésiste-réanimateur. Les opioïdes seuls ne doivent pas être utilisés pour induire une sédation ; ils seront poursuivis ou renforcés pour contrôler les douleurs et les dyspnées.
Ensuite l’évaluation et la surveillance reposent sur l’évaluation clinique de l’équipe de soins – incluant des échelles pour mesurer la profondeur de la sédation (Richmond ou Rudkin) et le degré de soulagement du patient (Algoplus, ECPA3 notamment, RDOS3) ainsi que la surveillance des effets indésirables. Ces gestes sont réalisés toutes les 15 minutes pendant la première heure puis, au minimum, deux fois par jour à domicile, trois fois par jour en établissement hospitalier. « Parmi les paramètres physiologiques, seuls le rythme respiratoire et le pouls sont surveillés. Les éléments recueillis sont notés dans un cahier de transmission, ajoute le guide de la HAS. Seuls les traitements participant au maintien du confort du patient sont poursuivis. Les traitements antalgiques sont systématiques. L’hydratation et la nutrition artificielles devraient être arrêtées ; un maintien a minima de l’hydratation peut être nécessaire pour répondre à la volonté des proches malgré les explications fournies (source d’inconfort, besoins hydriques réduits, etc.). Les soins de confort sont poursuivis ou instaurés en respectant l’intégrité physique et morale du patient et en lui parlant (soins de bouche, hygiène, etc.). »
Dans tous les cas, le soutien des proches mais aussi des professionnels doit être assuré. Pour les proches : écoute et bienveillance, conseils pour aider le patient, informations régulières sur son état, proposition d’un soutien social, psychologique et/ou spirituel. Pour les professionnels, la souffrance peut être intense. « Elle peut être atténuée, conclut le guide de la HAS. Notamment par la participation de toute l’équipe de soins au processus conduisant à la décision de sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ; par l’attention portée en équipe à la souffrance d’un de ses membres ; par son repérage qui doit être précoce ; par des réunions de débriefing, des groupes de parole avec l’appui d’un professionnel expérimenté, extérieur à l’équipe, des prises en charge individuelle avec un psychiatre ou un psychologue clinicien. » |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.10.20 15:42 | |
| - Admin a écrit:
- Quitte à me répéter
la loi Léonetti est une loi ( faite en plusieurs exemplaires sur plusieurs années ) donc si JE décide de MOURIR de FAIM et de SOIF chez moi en arrêtant mes traitements, ON devrait ME LAISSER puisque je m'applique cette loi ... je sais très bien que légalement je ne dois pas moi-même m'appliquer cette loi sans l'avis de plusieurs médecins. J'ai écrit cela en rapport à Alain Cocq qui n'a pas été foutu d'aller jusqu'au bout de son processus médiatisé. De toute façon, Jean Léonetti affirme que le suicide est une liberté ( si on est pleinement conscient de ce choix ). je traduis: faîtes ce que vous voulez sans emmerder les autres on se demande alors pourquoi on parle d'accompagnement... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 08.10.20 15:49 | |
| LOI n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie
LOI n° 2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie
c'est du grand n'importe quoi qui justifierait l'abrogation de ces lois Léonetti ou on est malade, ou on est en fin de vie soit l'un, soit l'autre l'acharnement thérapeutique est pour les malades les traitements symptômatiques sont pour les malades ne pouvant pas guérir le laissez mourir, c'est pour les patients en fin de vie qui vont bientôt mourir Il y a un flou stupide et absurde avec cette loi, ce qui explique qu'elle ne fonctionne pas. cela me met mal à l'aise: "malades" au lieu de "patients" ( même pas " personnes malades" ! ) "personnes en fin de vie" ( " mourants " aurait été plus clair, net et précis ) bref, ce N'est PAS du français donc çà n'a aucune valeur... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 18.10.20 16:35 | |
| Jean Léonetti " remue le couteau dans la plaie " depuis des années. Il y a différentes formes de terrorisme. S'acharner à refaire une loi pendant une quinzaine d'années est une espèce d'attentat républicain. Et on ne dit rien et on ne fait rien. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 20.10.20 16:59 | |
| Tu ne tueras pas. Décalogue de l'A.T. et Code Pénal. Entre-temps, on décapite encore en France. Il faudrait être lucide et changer de "musique", non ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 24.10.20 19:05 | |
| LE COURRIER DES LECTEURS: "DANS UN PAYS LIBRE, JE DOIS AVOIR LA LIBERTÉ DE CHOISIR MA FIN DE VIE" Le courrier des lecteurs: "dans un pays libre, je dois avoir la liberté de choisir ma fin de vie" Photo d'illustration AFP 27 Par Michel RIVET - Champniers, publié le 13 octobre 2020 à 13h48, modifié à13h51. « Un drame de la fin de vie, un simple faits divers. » C’est ainsi qu’un élu de Charente semble s’être exprimé, à propos de la mort d’un couple d’octogénaires à Montmoreau, dont la femme était atteinte de la maladie d’Alzheimer (CL du 5 octobre). Les suicides par actes violents sont de plus en plus nombreux (pendaison, noyade, armes à feu, empoisonnement…) dans notre pays libre et démocratique.
Alors pourquoi en sommes nous réduits à cette extrême barbarie?
Dans un pays libre, je dois avoir la liberté de choisir ma fin de vie, et pas par un acte violent et désespéré; les pouvoirs publics doivent m’aider à franchir dignement ce pas: les soins palliatifs « pour tous », pour ceux qui font ce choix, le suicide assisté pour ceux qui l’ont mûrement réfléchi.
Ne nous dites pas que la religion est un frein: en Belgique, le premier patient qu’a aidé le docteur Yves de Locht à franchir le pas de l’euthanasie était un prêtre (1). Ne me dites pas que les médecins ont une déontologie opposée à ce principe.
Seuls quelques rares anciens médecins disent encore que s’ils étaient face à des personnes déterminées à mourir, ils leur prescriraient des antidépresseurs.
Demandons qu’une loi de liberté par rapport à la fin de vie soit examinée à l’Assemblée Nationale: liberté d’avoir accès (pour tous) aux soins palliatifs (seulement 25 % aujourd’hui y ont accès) liberté pour le suicide assisté, liberté pour l’euthanasie active. La loi Leonetti-Claeys est d’une pauvreté scandaleuse.
Prendre position pour cette loi de liberté, ce n’est ni une position de droite, ni une position de gauche, c’est une position d’humanité.
(1) Le Docteur Yves Locht a écrit un livre « Docteur, rendez-moi ma liberté » édition Michel Lafon. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 29.10.20 18:37 | |
| Jean Léonetti, un genre de terroriste qui me terrorise...
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| | | | Jean Léonetti, fin de vie | |
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