HANDICHRIST Pêle-mêle, tout et rien |
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| Jean Léonetti, fin de vie | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 03.05.21 17:50 | |
| " Laisser mourir " si vous me laissez mourir, vous ne m'imposez pas quoi que ce soit, vous me laissez, vous ne m'aidez pas, vous ne me soignez pas, vous ne me prolongez pas, vous m'abandonnez surtout si je vous le demande, vous me foutez la paix... pour cela il faut que je vous demande rien ce n'est pas simple mais entre "laisser mourir" et "ne pas prolonger de manière anormale", il y a de quoi tourner en rond, c'est bien ce qui se passe, nous tournons en rond en France depuis des décennies à propos de la fin de vie... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 04.05.21 13:58 | |
| c'est dingue, ce que je vais écrire... comme l'accès à l'IVG à n'importe quelle date de la grossesse est légal si l'enfant à naître est porteur d'un handicap, le droit à l'accès au Suicide Assisté devrait être légalisé pour les personnes handicapées vieillissantes...question de logique toute bête ! Désolée, vraiment désolée !!! |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 04.05.21 21:16 | |
| Euthanasie : le député Olivier Falorni détaille le contenu de sa loi Niviere David/ABACAPRESS.COM La proposition de loi “visant à affirmer le libre choix de la fin de vie” est examinée ce jeudi 8 avril à l’Assemblée nationale. Son vote est menacé par une obstruction parlementaire, menée par un petit nombre de députés Les Républicains. Entretien avec Olivier Falorni, député Liberté et Territoire et rapporteur du texte. Écrit par Philippine Ramognino Publié le 08/04/2021 à 11h25 Capital : Quelles sont selon vous les limites de la loi Claeys-Leonetti, qui a institué la sédation "profonde et continue" en 2016 ? Olivier Falorni : Je considère que la sédation profonde et continue, telle qu’elle est prévue par la loi Claeys-Leonetti, est le révélateur de l'hypocrisie de la situation actuelle en France concernant la fin de vie. Parce que la sédation profonde et continue, c'est l'arrêt de l'hydratation et de la nutrition du malade en fin de vie. Quand vous arrêtez de nourrir, quand vous arrêtez d’hydrater une personne, qu’est-ce d’autre que de faire en sorte qu’elle décède ? C’est d’autant plus inacceptable à mon sens que ce décès, que l’on sait inévitable, peut intervenir au bout de plusieurs jours, voire au bout de dix jours. On est dans cette logique hypocrite et cruelle du “laisser mourir”. Capital : Dans quel cadre pourrait être autorisé le droit à la fin de vie que vous revendiquez ? Olivier Falorni : Le cadre pour obtenir une aide médicalisée au décès serait très strict, très conditionné. Elle s’adresse aux personnes majeures, atteintes d’une maladie incurable en phase avancée ou terminale et générant des souffrances qui ne peuvent être apaisées. Il y a beaucoup de “fake news” qui circulent actuellement, selon lesquelles “on va tuer les enfants, on va tuer les dépressifs”. Mais non, il s’agit de personnes majeures, et la dépression n’est pas une maladie incurable, bien au contraire. Capital : Quel serait le protocole pour accepter ou non une euthanasie suite à la demande d’un malade ? Olivier Falorni : L’euthanasie serait contrôlée par un collège médical, par une commission de contrôle qui serait instaurée par la loi. Elle se ferait seulement à la demande explicite, réitérée, libre et éclairée du malade. Capital : Vous mentionnez, dans votre proposition de loi, le cas de Vincent Lambert. Que prévoyez-vous pour les patients qui ne sont pas en mesure d’affirmer eux-mêmes leur choix ? Olivier Falorni : C’est toute l’importance de ce qu’on appelle les “directives anticipées”, et de la désignation d’une personne de confiance. Dans cette éventualité, qui est loin d’être la plus fréquente, où le malade ne serait plus en capacité d’exprimer sa volonté, il devra avoir rédigé des directives anticipées au préalable. Il devra ensuite désigner une personne de confiance, chargée de porter sa parole. Je dis bien de porter sa parole, et non de décider : la décision est prise par un collège médical de trois médecins.Capital : Certains Français parviennent à se faire euthanasier clandestinement en France. Comment se déroulent ces “euthanasies clandestines” ? Olivier Falorni : Certains médecins, parce qu’ils répondent par souci d’humanité aux demandes déchirantes de leurs malades, acceptent parfois de faire un acte qui est aujourd’hui illégal. Concrètement, une euthanasie clandestine, c’est un médecin qui vous administre un produit létal pour partir rapidement et sans douleur. Il fait ainsi clandestinement ce que la loi devrait permettre de faire légalement et de façon contrôlée. Lever le voile sur l'hypocrisie, c’est aussi lever le voile sur les 2.000 à 4.000 euthanasies clandestines qui sont faites tous les ans en France. Ces données proviennent de l’Institut national des données démographiques. Non seulement l’Institut met en lumière ces chiffres, mais il estime également qu’un certain nombre de ces euthanasies clandestines, parce qu'elles ne sont pas contrôlées par la loi, peuvent parfois être faites à l'insu du patient, ce qui est gravissime. On ne peut pas accepter que des euthanasies soient faites dans l’opacité d’une chambre d’hôpital. Capital : Il y a également un certain nombre de Français souffrant d’une maladie incurable qui se rendent à l’étranger pour avoir recours au suicide assisté. Olivier Falorni : Oui, j’en appelle à ce qu’on ouvre les yeux sur la réalité de tous ces Français qui partent en Suisse et en Belgique pour bénéficier d’une euthanasie ou d’un suicide assisté. Je prends par exemple le cas de Paulette Guinchard, ministre des personnes âgées sous le gouvernement de Lionel Jospin, qui avait fait une tribune dans le Monde pour dire qu’elle était hostile à l’euthanasie, et qui considérait que la loi suffisait. Elle a malheureusement été frappée par une maladie neurodégénérative et a été amenée à constater elle-même que la loi française ne lui permettait pas de pouvoir partir comme elle l’entendait. Elle est donc partie en Suisse pour un suicide assisté. Capital : Que répondez-vous aux élus opposés à cette proposition de loi, notamment Jean Léonetti qui a dénoncé dans le Figaro un texte “mal ficelé” ? Olivier Falorni : C’est un argument qui est très peu crédible, car c’est un texte qui s’inspire de la loi belge, une loi qui a 20 ans d’expérience. Les dispositifs législatifs des pays qui ont légalisé l’euthanasie depuis longtemps, c’est-à-dire la Belgique, le Pays-Bas et le Luxembourg, se rapprochent fortement de la loi française. C’est assez ridicule de parler d’un texte mal ficelé. Jean Léonetti devrait plutôt se remettre en cause sur le fait que sa loi démontre chaque jour autant d’insuffisance et autant de failles : l’exemple de Paulette Guinchard en est une terrible illustration.Capital : Olivier Véran a annoncé en mars le “lancement à compter du mois d'avril d'un nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d'accompagnement de la fin de vie”. Une annonce insuffisante selon vous ? Olivier Falorni : Il y a un vrai problème sur les soins palliatifs, et ces derniers ne s’opposent aucunement à l’aide active à mourir : ce sont deux options qui doivent être proposées aux Français. Soit de finir sa vie en ayant recours aux soins palliatifs, soit de demander une aide active à mourir. Mais aujourd’hui, l’accès universel aux soins palliatifs est tout sauf une réalité. Il n’y a que 20 et 25% des Français qui peuvent accéder aux soins palliatifs, et une vingtaine de départements n’ont pas de soins palliatifs sur leur territoire. Qu’il y ait un nouveau plan de développement, c’est très bien. Mais je suis un peu dans l’expectative quand on voit le résultat des quatres plans précédents. Capital : Il a également affirmé qu’en raison de la crise sanitaire, le moment pour modifier la loi n’étant pas “opportun”. Pensez-vous, justement, que c’est le moment de voter une telle loi ? Olivier Falorni : Ce n’est jamais le moment quand on écoute les dirigeants. La première loi déposée sur la question de la fin de vie était en 1978 ! En 2018, à l’occasion des lois bioéthiques, on avait demandé à ce que la fin de vie soit intégrée dans le texte, et ce n’était pas non plus le moment. Il y a une tendance à la procrastination dans notre pays qui est assez consternante. Au contraire, c’est le moment, chaque Français aujourd’hui est plus que jamais confronté à la question de la dignité dans la mort, il est donc plus que jamais nécessaire de mettre un terme à cette hypocrisie cruelle qui est celle de la fin de vie dans notre pays. Capital : Quelle est votre position face à l’obstruction parlementaire menée par 5 députés LR, qui ont déposé à eux seuls 2.300 amendements ? Olivier Falorni : C’est un véritable scandale démocratique. En déposant autant d’amendements, 3.000 au total, il y a la volonté de ce quarteron de députés d’empêcher leurs collègues de se prononcer sur le texte final. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une niche parlementaire. Contrairement à une proposition de loi gouvernementale, une proposition de loi dans une niche est contrainte par le temps : nous avons la journée pour la voter. S’ils ont déposé autant d’amendements, c’est uniquement pour empêcher qu’il y ait un vote sur le texte. C’est un acte qui salit la démocratie parlementaire, puisqu’on interdit à travers ces méthodes scandaleuses de se prononcer sur un sujet aussi grave. C’est plus que lamentable. Capital : En effet, cela paraît très compliqué que l’examen se fasse en une journée. Que va-t-il se passer par la suite ? Olivier Falorni : Le premier objectif qui était de me voir retirer le texte ne sera pas atteint. Je ne retirerai pas le texte, qui sera débattu. On verra ce qui va se manifester dans l'hémicycle, notamment s’il y a une majorité de l’Assemblée nationale en sa faveur. Elle pourra s’exprimer d’une manière ou d’une autre. Ensuite le texte mènera son chemin, et on verra jusqu’où il pourra aller. Capital : D’une manière générale, sentez-vous un soutien de l’opinion publique et de l’Assemblée nationale ? Olivier Falorni : Au Parlement, il y a des députés de tous les bords politiques qui sont engagés pour soutenir ce texte. Et on observe un soutien considérable de l’opinion publique. Selon le dernier sondage Ipsos, 96% des Français se déclarent favorables à l’euthanasie. https://www.capital.fr/economie-politique/euthanasie-le-depute-olivier-falorni-detaille-le-contenu-de-sa-loi-1399483 |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 06.05.21 0:01 | |
| Suicide assisté : "La seule chose que je souhaite est de pouvoir m'en aller sans souffrir", dit une SarthoiseMercredi 10 mars 2021 à 19:03 - Par Clémentine Vergnaud, France Bleu MaineAlors que le Sénat examine ce jeudi une proposition de loi visant à autoriser sous conditions le suicide assisté et l'euthanasie, une Sarthoise atteinte d'une maladie incurable raconte pourquoi elle a choisi d'aller en Suisse pour mettre fin à ses jours.Une proposition de loi socialiste concernant la fin de vie est examinée jeudi 11 mars au Sénat. Le texte prévoit notamment de légaliser le suicide assisté et l'euthanasie pour les personnes atteinte d'une maladie grave et incurable, avec une souffrance physique ou psychique. Alors que cette question revient régulièrement dans le débat politique, une Sarthoise raconte pourquoi elle a choisi de procéder à un suicide assisté en Suisse.Cinq opérations en un an et demiA bientôt 59 ans, Marie* est rongée par la polyarthrite rhumatoïde depuis 15 ans. "Je ne peux quasiment plus tenir les objets. Parfois je ne peux même plus ouvrir un robinet. J'ai de plus en plus de mal à marcher. Là je vais bientôt ne plus pouvoir plier les coudes", énumère cette habitante de Teloché. La maladie détruit progressivement ses articulations et ses os se soudent donc dans des douleurs insupportables. "C'est comme quand vous vous cassez quelque chose", explique-t-elle pour nous donner une idée. Les articulations se déforment également : sa main est ainsi orientée à 90 degrés par rapport à son bras.La maladie, dont elle ressent les premiers symptômes en 2006, a vite gagné du terrain. Dès 2007, cette femme qui travaillait dans une banque d'affaires américaine est placée en invalidité. Dix ans plus tard, elle tente la chirurgie pour remplacer ses articulations par des prothèses. Elle se fait opérer cinq fois en un an et demi, jusqu'à un déclic. "C'était devenu quelque chose d'épouvantable. Je faisais des cauchemars. Je ne pouvais plus supporter les opérations et les anesthésies, tant sur le plan physique que psychologique", se souvient-elle. Elle décide alors d'arrêter les opérations et de laisser la maladie progresser. - Citation :
- J'ai envisagé de me jeter du haut d'un truc mais c'est très brutal
Mais, dans le même temps, Marie prend aussi la décision de choisir comment elle va mourir. Elle se renseigne pour aller en Belgique : trop compliqué. Elle choisit alors d'aller en Suisse pour un suicide assisté. Tout est déjà prêt : elle n'a plus qu'à donner son feu vert et se rendre sur place. "Je me suis fixé que quand je n'arriverai plus à manger, me laver et aller aux toilettes toute seule, ça sera le moment", explique-t-elle. Coût de son dernier voyage : 8.000 euros. Le prix pour mourir dignement, selon elle. "J'ai envisagé de me jeter du haut d'un truc mais c'est très brutal. L'accident de voiture on peut en réchapper. Les médicaments on peut tomber dans le coma et on est alors complètement impuissant, relié à des machines."Le moment venu, elle sera accompagnée par un ami. Ses proches ont d'ailleurs assez bien reçu cette décision, selon elle. Marie l'assure : elle n'a pas peur de la mort. "Quand on souffre, c'est plutôt une libération", affirme-t-elle. Elle craint plutôt d'attendre un peu trop avant d'aller en Suisse et de ne plus être en mesure d'appuyer sur le bouton de la perfusion qui va l'aider à mourir. "Je fais ça parce que mon corps me lâche, pas parce que je n'ai pas envie de vivre", justifie-t-elle, assurant aimer "les bonnes choses de la vie". *Le prénom a été modifiéhttps://www.francebleu.fr/infos/societe/suicide-assiste-la-seule-chose-que-je-souhaite-c-est-de-pouvoir-m-en-aller-sans-souffrir-dit-une-1615398803
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 10.05.21 11:22 | |
| Jean LeonettiIl y a 11 mois 3 semaines Jean Leonetti @JeanLeonetti RT @ordre_medecins: #COVID19 : les masques tombent ! Communiqué commun des Présidents des Ordres des professions de santé sur la dist… https://t.co/YYFF83IrOXSuivez-moi 11 oct Soins palliatifs. Mettre en oeuvre les lois Jean Leonetti Presse écrite Créés voici une vingtaine d'années en France pour soulager la douleur au long de la maladie comme à l'approche de la mort, ils restent méconnus du grand public. Un Français sur deux n'a toujours pas accès à des soins palliatifs de qualité, constate Vincent Morel, président de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs. Pourtant les lois sont claires. Elles protègent les êtres : « Toute personne malade dont l'état le requiert a le droit d'accéder aux soins palliatifs et à un accompagnement », votaient les députés en... 1999 ! Puis, la Loi Léonetti rappela aux soignants ce qu'il reste à faire quand on ne peut guérir : accompagner, consoler, apaiser la douleur. Cette loi tient en trois principes, explique Jean Léonetti : « Je ne t'abandonnerai pas. Je ne te laisserai pas souffrir. Je ne te prolongerai pas de manière anormale. » Elle condamne l'acharnement thérapeutique, cause de tant de souffrances. Elle demande que la volonté du patient soit écoutée quand il souhaite arrêter un traitement. Elle invite les soignants à travailler ensemble, à ne pas rester seuls. Mais cette loi aussi est ignorée par sept Français sur dix ! Des efforts considérables ont été menés en vingt ans, mais par un petit nombre de médecins, de soignants, de cadres de santé, de bénévoles, des Agences régionales de santé. À eux seuls, ils ont soulevé des montagnes. Ils aident les soignants, soutiennent les patients, insufflent un travail d'équipe, dispensent des formations... « Les soins palliatifs, c'est un outil utilisé à 10 % ! On pourrait faire beaucoup plus », dit Anne-Marie Colliot, de l'Hospitalisation à domicile. Accompagner, former, organiser Unités et lits de soins palliatifs se sont développés en milieu hospitalier, mais on manque souvent de places ! Des équipes mobiles ont vu le jour, mais elles ne sont pas assez nombreuses pour sillonner les campagnes et aller vers les plus vulnérables : les personnes handicapées et âgées en maisons de retraite, souvent démunies à l'approche de la fin de vie. Là où souffrants et soignants sont isolés, épuisés, la situation est parfois très préoccupante, en particulier pour les personnes handicapées si seules dans leurs appartements et pour les habitants des campagnes reculées. On fait même état d'euthanasies déguisées, sous pression de familles, parce que des soignants ne savent pas apaiser la souffrance. Comment le sauraient-ils ? On ne le leur a pas appris ! Former tous les soignants, permettre à toutes les maisons de retraite de recourir aux services d'une infirmière de nuit, multiplier les équipes mobiles de soins palliatifs et l'hospitalisation à domicile, travailler en équipe : voilà les urgences de nos territoires. Plutôt que de faire encore de nouvelles lois, appliquons celles qui existent. Car leur mise en oeuvre est inégale et insuffisante : est-il normal que les deux tiers des lits de soins palliatifs soient concentrés dans cinq régions ? Peut-on abandonner des pans entiers du pays, les zones rurales isolées ? Il est grand temps de passer à la vitesse supérieure pour que tous, en France, puissent bénéficier de ces soins, le moment venu. Source: Ouest-France / 11-10-2010 Que l'on m'explique la différence entre le non-abandon, la non-souffrance, et la non-prolongation de manière anormale ( puisque ce sont trois "principes" différents... ).Qui souhaite être abandonné ? qui souhaite souffrir ? qui souhaite être prolongé de manière anormale ? Il aurait fallu en 2005 définir les critères de cette prolongation de manière anormale. Assistons-nous à une prolongation anormale des lois Léonetti?Signé : Admin |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 10.05.21 12:30 | |
| je peux moi-même me provoquer une défaillance de tous mes organes ou de quelques uns seulement d'une manière ou d'une autre ( en douceur sur le long terme ou avec violence ) alors en quoi le système du laisser mourir serait choquant ? il est choquant parce qu'il est imposé tout en étant non appliqué. On laisse.. Pire.. On ment. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 11.05.21 12:45 | |
| personne n'a demandé à naître ! voilà pourquoi on s'obstine à vouloir gérer sa mort pour revivre sa naissance d'une autre manière ?
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 11.05.21 13:08 | |
| sauter dans le vide, pourquoi est-ce aussi compliqué ? car Jean Léonetti brasse du vide depuis des décennies et dehors c'est désert depuis pas mal de temps dehors, cela va redevenir comme avant la loi Léonetti ne change pas je ne comprends pas j'ai peur ces contradictions réelles me renvoient à mes propres contradictions |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 11.05.21 13:49 | |
| Alain Claeys est un pauvre connard 2016 loi de fevrier 2016 année 2017 année 2018 année 2019 année 2020 année 2021 année 2022 Alain Claeys, l'homme Léonetti de gauche... voilà l'indignité ignoble proclamée par le président précédent et confirmée par le président actuel, le roi Macron |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 11.05.21 21:04 | |
| je NE suis PAS une handicapée légume je suis une handicapée tremblotante comme les vieux et les vieilles et qu'est-ce qui va se passer pour ce petit monde ? non seulement ce petit monde est obligé de "crever" de faim et de soif mais en plus ce petit monde sera mis sous tutelle car incapable de payer avec un écran tactile c'est la volonté du roi Macron de quoi dégueuler, chier et pisser sans fin |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 11.05.21 21:12 | |
| Jean Léonetti ne peut pas comprendre qu'on ne veut pas mourir, on veut échapper à Jean Léonetti, fuir ou le tuer Jean Léonetti est bête... moi aussi. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.05.21 10:50 | |
| message au couple jean leonetti alain claeys allez vous faire foutre, vous ne valez rien |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.05.21 10:57 | |
| le problème est de savoir si ceci va augmenter ou non les euthanasies dites clandestines, car il est évident qu'on souhaite se faire aider médicalement à l'heure de notre mort... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.05.21 15:01 | |
| Alain Claeys : "On ne peut pas invoquer des inégalités pour autoriser le suicide assisté" A rebours d'un grand nombre de députés, l'auteur de la loi sur la fin de vie préfère une évaluation précise de la situation actuelle avant de légiférer.
L'ancien député PS et maire de Poitiers Alain Claeys, auteur de la loi sur la fin de vie, préfère une évaluation précise de la situation actuelle avant de légiférer. L'ancien député PS et maire de Poitiers Alain Claeys, auteur de la loi sur la fin de vie, préfère une évaluation précise de la situation actuelle avant de légiférer.
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Propos recueillis par Jean-Baptiste Daoulas publié le 16/03/2021 à 16:34 Actualité Politique Le 8 avril, plusieurs dizaines de députés LREM pourraient voter pour la légalisation de l'aide médicale à mourir, contre l'avis du gouvernement. Alain Claeys (PS) réagit pour la première fois dans L'Express. La loi qui porte son nom et celui de son ex-collègue LR Jean Leonetti, qui introduisait le droit à la "sédation profonde et continue jusqu'au décès", fête à peine ses 5 ans. Comme l'exécutif, il prône une évaluation du texte comme préalable à toute nouvelle loi. "Certains la jugent insuffisante, et je le respecte. Il serait absurde de prétendre fermer le débat", ajoute l'ancien maire de Poitiers (Vienne).
L'Express : La loi qui porte votre nom fête ses cinq ans. Avons-nous le recul nécessaire pour évaluer ses effets ?
Alain Claeys : Lors du débat parlementaire, Jean Leonetti et moi avions rappelé un préalable, auquel le gouvernement s'était engagé : développer les soins palliatifs et renforcer la formation des médecins. Il faut donc évaluer aujourd'hui où en sont les moyens mis en place pour les soins palliatifs. Il y a encore beaucoup d'hôpitaux qui n'ont toujours pas de service dédié, et des coopérations qui restent à développer entre les hôpitaux et les structures médico-sociales. La sédation profonde et continue avec arrêt des traitements doit elle aussi être évaluée avec précision. Il ne peut pas y avoir de nouvelle loi sans cela.
Dans L'Opinion, Jean Leonetti dit à propos de la légalisation de l'aide active à mourir que ce n'est pas aller "plus loin", mais aller "ailleurs". Partagez-vous cette mise en garde philosophique ?
Parler "d'aller ailleurs", c'est peut-être un peu fort. Notre loi permet d'accompagner un malade dans la dernière partie de sa vie pour que sa mort se fasse dans la plus grande dignité. Elle répond à un grand nombre de cas. Le sujet que nous n'avons pas pu résoudre aujourd'hui concerne un certain nombre de pathologies. Je pense notamment aux maladies de dégénérescence cérébrale.
LIRE AUSSI >> Emmanuel Macron et la fin de vie, l'histoire d'un angle mort J'avais beaucoup d'affection et d'amitié pour Paulette Guinchard-Kunstler [une ex-députée et ministre socialiste morte par suicide assisté en Suisse au début du mois de mars]. Elle a suivi notre travail législatif. Elle sentait l'évolution de sa maladie. Elle n'était pas hostile à notre loi, bien au contraire, mais elle se posait cette question ultime.
Que vous inspire ce choix de Paulette Guinchard-Kunstler de mourir de suicide assisté en Suisse, à la fois d'un point de vue personnel et législatif ?
Je ne veux pas répondre à cette question. D'un point de vue personnel, toute interrogation inspire le respect. En 2016, je suis sorti du débat parlementaire avec plus d'incertitudes que de réponses. Seuls ceux qui ne connaissent pas le sujet ne se posent pas de questions. Il faut rester très modeste, et je ne pense pas que l'on règle un problème extrêmement complexe avec une proposition de loi rapide. Ce dont il s'agit là, c'est que le législateur autorise dans certaines conditions que la mort soit donnée. Si on ne veut pas que ce débat soit passionné, il faut le mener avec la plus grande sagesse et la plus grande écoute. Tout le monde veut que l'on meure dans la dignité.
"La priorité est plutôt que chacun ait une bonne connaissance des inégalités sociales et géographiques face à la mort. On ne peut pas invoquer le fait que l'on meurt mal en France et qu'il y ait des inégalités pour autoriser le suicide assisté" L'expression "mourir dans la dignité" est préemptée par les militants de l'euthanasie ou du suicide assisté. Est-ce justifié ?
La dignité ne désigne pas une situation plus qu'une autre. C'est un mot global. Quand on meurt dans de mauvaises conditions, dans le couloir d'un service d'urgences, on ne meurt pas dans la dignité. Commençons déjà par permettre à chacun de finir sa vie dans de bonnes conditions matérielles. Il ne faut pas résumer le débat à ceux qui se battent pour mourir dans la dignité et les autres. Ce serait réducteur et cela n'apporterait rien.
CARTE >> Euthanasie légalisée au Portugal : des législations très différentes en Europe La priorité est plutôt que chacun ait une bonne connaissance des inégalités sociales et géographiques face à la mort. On ne peut pas invoquer le fait que l'on meurt mal en France et qu'il y a des inégalités pour autoriser le suicide assisté.
Dans une interview à L'Express, le député LREM et professeur de médecine, Jean-Louis Touraine, estime que la sédation profonde et continue jusqu'au décès "ne fonctionne pas car, au lieu de respecter la demande d'aide à mourir de la personne, on l'endort. La mort n'intervient pas tout de suite. On l'induit en arrêtant toute hydratation, et donc en créant une insuffisance rénale aiguë que l'on ne traite pas"...
Je ne polémiquerai pas avec mon ex-collègue Jean-Louis Touraine. En 2015, notre débat parlementaire a été précédé par une saisine du Conseil d'Etat au sujet de l'affaire Vincent Lambert. Deux thèses s'opposaient. La première était que l'hydratation et l'alimentation artificielles constituaient un soin qui, comme tout soin, devait être mené jusqu'au terme de la vie. La seconde était que l'hydratation et l'alimentation artificielles constituaient un traitement et donc un prolongement artificiel de la vie. C'est cette thèse qui a été retenue par le Conseil d'Etat et que l'on a inscrite dans la loi. Telle qu'elle a été votée, elle est un progrès important. Certains la jugent insuffisante, et je le respecte. Il serait absurde de prétendre fermer le débat.
Sur le même sujet "C'est la guerre" : à l'Assemblée, la majorité se déchire sur l'euthanasie"C'est la guerre" : à l'Assemblée, la majorité se déchire... Thomas Mesnier: "Qu'une personne puisse demander à être tuée serait un changement fondamental"Thomas Mesnier: "Qu'une personne puisse demander à être... Faut-il légaliser l'aide médicale à mourir ?Faut-il légaliser l'aide médicale à mourir ? Ce que pointe Jean-Louis Touraine, c'est cette période entre l'arrêt de l'hydratation et le décès du patient peut prendre plusieurs jours et se révéler particulièrement pénible...
Laissons l'évaluation se faire. Ce qui est important est de bien mesurer les inégalités sociales et territoriales qui persistent aujourd'hui face à la mort. Les soins palliatifs doivent être accessibles à tous. C'est la priorité des priorités. Évaluons le développement des directives anticipées. Voyons enfin comment se déroule la sédation profonde et continue jusqu'au décès. Je ne parlerai pas d'un "ailleurs", comme Jean Leonetti, mais à partir de là on pourra se poser la question. Est-ce que, malgré ces lois successives, des exceptions mériteraient de justifier que l'on puisse donner la mort avec un produit létal ? Voilà la question de société qui est posée..... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 12.05.21 15:37 | |
| année 2004 année 2005 année 2006 année 2007 année 2008 année 2009 année 2010 année 2011 année 2012 année 2013 année 2014 année 2015 année 2016 année 2017 année 2018 année 2019 année 2020 année 2021 |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 15.05.21 12:51 | |
| je suis une handicapée tremblotante ( "accident" néo-natal ) et j'en ai marre de vieillir, j'ai peur de vieillir tout comme les personnes âgées ont peur de devenir handicapées. la vieillesse, un handicap ? non et oui ! question d'interprétation ! tout est une question d'interprétation alors toutes les possibilités doivent être offertes ds le domaine de la fin de vie ce que Jean Léonetti ne veut pas ou ne peut pas comprendre... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 15.05.21 13:08 | |
| Jean Léonetti est contre le suicide assisté bien qu'il pense qu'on a la liberté philosophique de se suicider si on a peur de se rater et d'être récupéré en réanimation, on peut mettre en pratique ce que j'appelle le suicide biologique ( abîmer ses constantes biologiques ) donc je ne vois pas pourquoi l'aide active à mourir serait impossible à légaliser en France cela me semble logique et cohérent comme raisonnement... ... ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 18.05.21 16:09 | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.06.21 15:56 | |
| avorter les lois Léonetti ou compléter les lois Léonetti
Jean Léonetti semblerait ne vouloir ni l'un ni l'autre le problème n'est pas la loi Léonetti mais Jean Léonetti lui-même ? |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.06.21 18:04 | |
| "Je me suis fixé que quand je n'arriverai plus à manger, me laver et aller aux toilettes toute seule, ça sera le moment"
le problème étant qu'on est ds l'obligation actuellement d'agir par anticipation car un aller sans retour en Suisse ou en Belgique est bien compliqué si on n'arrive pas à manger soi-même, à se laver soi-même et à aller aux toilettes soi-même...
avec une autre loi que la loi Léonetti, il y aurait ce problème en moins.
mais Jean Léonetti n'a sans doute pas de couche à ses fesses, donc il ne peut pas comprendre...
désolée si je choque |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.06.21 20:58 | |
| article sous abonnement
Fin de vie: Macron choisit l’esquive par la droite 11 MAI 2021 PAR ILYES RAMDANI ET ELLEN SALVI Pressé par une partie de sa majorité, l’exécutif a sondé l’ancien député LR Jean Leonetti, pour participer à une éventuelle réflexion sur l’évolution de la loi qu’il avait portée en 2005. Une façon de rejeter la demande, récemment formulée par 300 députés, d’un débat parlementaire avant la fin du quinquennat.
Drôle, non ? comme si Jean Léonetti était capable de réfléchir encore...
STOPdonsSTOPvotesSTOP
ce site va être supprimé
je me suis abîmée la santé depuis 2009 à cause de vous tous et vous toutes
alors allez vous faire foutre vous tous et vous toutes...
Jean Léonetti qui réfléchit
ah ah ah hi hi hi oh oh oh
quant au président précédent...
mon cul !
pauvres de vous... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 03.06.21 11:14 | |
| Panne des numéros d'urgence : un mort et deux AVC en France, faute de pouvoir joindre les secours Le centre d'appels des pompiers de Haute-Garonne à Colomiers.Le centre d'appels des pompiers de Haute-Garonne à Colomiers. Photo DDM archives, Nathalie Saint-Affre Société, Téléphonie - Internet, France - Monde Publié le 03/06/2021 à 08:44 , mis à jour à 10:53
ah ! merci au FAI Orange ! Léonetti ce n'est pas fini, les dcd du covid-19 sont morts et sont enterrés de façon indigne et ignoble, et les citoyens ont été ds l'impossibilité de joindre les n° de tel d'urgence pendant une soirée ( dommage qu'il n'y ait pas eu d'attentat ce soir-là ! ). Voilà où on en est sous le règne du roi Macron Reçevez ma merde, ma pisse et mon vomi Admin. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 03.06.21 11:39 | |
| Charnier de Descartes : les diapos de l'horreur Paris Match | Publié le 03/06/2021 à 06h44 |Mis à jour le 03/06/2021 à 08h01 Anne Jouan C’est au cinquième étage de la faculté de médecine, au cœur du Quartier latin, qu’étaient entreposés les corps légués à Descartes.C’est au cinquième étage de la faculté de médecine, au cœur du Quartier latin, qu’étaient entreposés les corps légués à Descartes. Virginie Clavières / Paris Match Alors que le Centre du don des corps de Paris-Descartes est l’objet d’une enquête judiciaire pour atteinte à l’intégrité d’un cadavre pour des faits postérieurs à 2013, preuve est faite que cette situation existait déjà en 1988.
L’ignominie n’est pas récente, elle dure depuis plus de trente ans. Les 13 diapositives Kodak confiées par un chirurgien qui disséquait à Paris-Descartes dans les années 1980 le prouvent. Si, à l’époque, il a pris ces clichés, c’est parce qu’il était frappé de découvrir là, au sein du temple de l’anatomie française, le plus grand d’Europe, «un charnier».
Des témoignages et des photos, déjà, avaient permis, en novembre 2019, de révéler cette situation sordide dans «L’Express». Les clichés remontaient à 2016. La mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) diligentée ensuite n’a pas trouvé traces de dysfonctionnements… avant 2012. Aujourd’hui, ces diapositives datées de juin, septembre et octobre 1988 marquent un tournant. Elles sont la preuve que l’horreur de Paris-Descartes n’est pas le résultat des dérives macabres de quelques illuminés. Pas plus que de simples pannes de frigos, comme cela a pu être invoqué. Cette abjection s’inscrit dans un système généralisé de maltraitance qui concerne des milliers de corps généreusement donnés à la science.
Et dans quelques années en France on découvrira que la loi Léonetti qui consiste à mourir pendant plusieurs jours et plusieurs nuits donnait la possibilité de faire des expériences sur les citoyens français mourants, ce qui explique l'obsession et l'entêtement de Jean Léonetti... ... Noblesse et dignité à la française ! Admin |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 03.06.21 17:28 | |
| "Laissez-mourir" = " laissez-crever" c'est dans un des bouquins de Jean Léonetti ( que je n'ai pas lu et que je ne lirai pas ), d'après une lecture en diagonale sur le web autre chose: faire miroiter un nouveau droit de mourir dignement, c'est quoi ? laisser crever ou tuer ? Macron demande à Léonetti de perfectionnaliser sa loi qui l'est déjà ( et on voit le résultat ), c'est inadmissible Léonetti démission ? Macron démission ? et tout ceci à cause de la proposition 21 de François Hollande, le président précédent |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 04.06.21 15:30 | |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 07.06.21 14:59 | |
| Paris-Descartes : l'ancien président de l'université mis en examen pour «atteinte à l'intégrité d'un cadavre» Cette mise en examen intervient dans le cadre de l'enquête sur les conditions indécentes de conservation des corps donnés à la science au Centre du don des corps. Par Le Figaro avec AFP [size=16]Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 14 minutes
[/size]
Quand est-ce qu'on portera plainte contre Mr le Docteur Jean Léonetti pour son acharnement idéologique et pour le non-respect de la liberté de la personne humaine ? Admin. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 09.06.21 11:19 | |
| il y a mille et une sortes de gifle https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi"toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 du candidat Hollande ). |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 09.06.21 18:58 | |
| copié-collé: Le pronostic d'un patient sans alimentation ni hydratation est habituellement de trois à quatorze jours. Altération des fonctions neurologiques. L'état de conscience est modifié par des facteurs irréversibles.
commentaire: et dire que j'ai entrepris plusieurs fois l'arrêt total de la flotte et de la bouffe juste un ou deux jours ( par curiosité et pour en finir ) donc je me serais abîmée le cerveau ( qui l'est déjà de toute façon ) Jean Léonetti, je vous déteste. Recevez virtuellement ma pisse, ma merde et mon vomi. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 10.06.21 15:28 | |
| Combien de temps peut-on vivre sans boire ou manger ? Pour fonctionner le corps a besoin d'énergie, protéines, glucides et lipides, qu'il trouve dans les aliments. Combien de temps l'organisme peut-il être privé de nourriture et d'eau ? Comment réagit-il ? Comment s'adapte t-il ? Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le 21/01/2010, mis à jour le 27/02/2015 Combien de temps peut-on vivre sans boire ou manger ? (Photo Friedberg - Fotolia.com) Classiquement on applique la règle de 3. On dit que l'on peut survivre 30 jours sans manger, 3 jours sans boire et 3 minutes sans respirer. Voilà pour la théorie, parce qu'en pratique, beaucoup d'éléments peuvent faire varier ces chiffres. La volonté joue certainement un rôle clé. Un exemple célèbre est celui de Bobby Sands, un membre de l'Armée républicaine irlandaise mort en détention en 1981, après 66 jours de grève de la faim. Privé de nourriture, le corps va s'adapter. Dans une première phase, de un à trois jours, l'organisme va d'abord épuiser ses réserves de glucose, d'eau et de sel. Cela entraîne une perte de poids souvent rapide et importante. Ensuite, pendant la deuxième phase qui peut aller jusqu'à deux semaines, l'énergie est obtenue en puisant dans les réserves de graisses et dans les muscles. Cela va entraîner une fonte musculaire. Le corps fonctionne alors au ralenti, en abaissant le rythme cardiaque et la tension artérielle. Dans la troisième phase, l'organisme va utiliser la dernière réserve disponible, les protéines, composants essentiels de toutes nos cellules. Les limites de survie sont atteintes lorsque 30 à 50% des protéines sont consommées ou que la perte de poids est égale à 50% du poids initial. Mais si on peut vivre plusieurs semaines sans manger, on ne peut pas tenir beaucoup plus de 3 jours sans boire. Par la transpiration, la respiration et l'évacuation des urines, nous perdons près de 2 litres d'eau chaque jour. Et si cette perte n'est pas compensée, après 24 heures, le corps est déjà très déshydraté. En plein soleil, cela peut aller évidemment beaucoup plus vite. L'un des premiers signes, c'est la couleur des urines qui devient plus foncée. La peau, la langue et la bouche se dessèchent, le sang s'épaissit, la tension artérielle chute. Les pertes en sels minéraux provoquent des maux de tête, des crampes, et des troubles de la conscience qui peuvent aller jusqu'au coma. C'est en général ce qui se passe quand le corps a perdu plus de 15% de son volume d'eau. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 11.06.21 20:16 | |
| je voudrais tuer ma vieillesse, Jean Léonetti me tue depuis un certain temps, pas de solution à l'horizon |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 14.06.21 12:05 | |
| "Aucune indemnité ne peut réparer le mal qui a été fait aux victimes" ( de la loi Léonetti ). Voler la mort de quelqu'un revient à violer sa conscience ? J"exagère avec ces mots, il y a de quoi exagérer ! : https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi"toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 du candidat Hollande ). "Aucune indemnité ne peut réparer le mal qui a été fait aux victimes" parole de Mgr Michel Aupetit à propos des victimes de la pédophilie ds l'Eglise |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 14.06.21 14:58 | |
| "surprotéger les personnes vulnérables est une bombe à retardement" je cite quelqu'un avec qui je suis en principe pas d'accord
autre bombe à retardement, les quatre ou cinq députés qui ont fait obstacle au vote de la loi olivier falorni à l'assemblée nationale en avril dernier
je ne suis pas experte en la matière. Qu'est-ce qu'il y a de pire, une bombe qui explose, ou une bombe à retardement ?
je n'en sais rien. J'ai le droit de ne pas savoir, non ? Tout dépend où on met le curseur ! seulement voilà, il existe des personnes "agitées" qui ont la manie de déplacer le curseur parce qu'elles ne peuvent pas faire autrement, c'est ainsi et c'est comme çà. Il fait chaud mais ce n'est pas la chaleur qui m'accable. Je suis à la recherche de tous les faits divers parce qu' on s'emmerde en France ( pour l'instant ). Rien de nouveau sous le soleil Léonetti ce n'est pas fini, même si le changement, c'est maintenant En Marche en avant, En Marche en arrière, En Marche à gauche, En Marche à droite ? blablabla on oublie ainsi les petits bobos physiques, déjà pas mal j'ai perdu l'espérance sans être désespérée. je ne crois même plus en moi-même j'aimerais toutefois que nos Gilets Jaunes reviennent pour me divertir j'en suis là Indigne ? ignoble ? il y a des mots qui vont disparaître à force d'avoir été trop exploités... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 15.06.21 14:08 | |
| loi Léonetti-Claeys, loi palliative ou loi euthanasique ?
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 15.06.21 18:48 | |
| loi Léonetti ou plutôt lois Léonetti une vraie loi ou du baratin de loi ? Jean Léonetti s'amuse depuis 2004 ? les toubibs font ce qu'ils veulent avec les patients ? et donc les patients feraient ce qu'ils veulent avec les toubibs ? ??? ??? ??? c'est comme la religion ? dans une assemblée, il faut faire comme les autres, mais on fait ce qu'on veut avec Dieu chez soi ( en schématisant à l'extrême ) du coup je doute... du blablabla en haut, et sur le terrain on se démerde ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 21.06.21 14:58 | |
| mourir SANS l'aide de Jean Léonetti voilà la mort digne et noble quelqu'elle soit |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 21.06.21 21:40 | |
| Alain Claeys : "On ne peut pas invoquer des inégalités pour autoriser le suicide assisté" mais on invoque bien des inégalités pour garder la loi claeys-léonetti de fevrier 2016 telle qu'elle est, sans chercher à la modifier, quelle foutue hypocrisie ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 21.06.21 21:49 | |
| IL VAUT MIEUX MOURIR SEUL PLUTOT QUE DE SUBIR TEL OU TEL ACCOMPAGNEMENT DANS UNE PSEUDO DIGNITE ET AVEC UNE FAUSSE NOBLESSE. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 22.06.21 19:33 | |
| Le seul point positif de Léonetti, c'est qu'il facilite le boulot des Pompes Funèbres qui n'ont rien à vider... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 23.06.21 14:01 | |
| mon corps est à moi avant d'être sociologiquement aux autres
ma mort est à moi avant d'être médicalement au personnel soignant
je suis moi, mon corps m'appartient, que je le veuille ou non !
je ou moi = corps, âme, esprit
le pb étant d'établir les rapports entre ces trois entités. Là on rentre ds le domaine de l'interprétation ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 23.06.21 17:57 | |
| Parole de Jean Léonetti: Alors, je vais le répéter : lorsqu'on dort, on n'a ni faim ni soif. Cet argument ne repose sur aucune réalité médicale.
mon commentaire: pourquoi on a l'habitude de mettre un verre d'eau plein à côté du lit ?
|
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 25.06.21 20:29 | |
| Sédation profonde et continue : du principe à la pratique 2 octobre 2019 | 9 815 vues | Alexandra Luthereau | mots clefs : clause de conscience, directives anticipées, Droits des patients, Euthanasie, Fin de vie, infirmière, Loi Claeys-Leonetti, loi Leonetti, personne de confiance, sédation, sédation en fin de vie, sédation profonde et continue, Soins palliatifs. La sédation profonde et continue jusqu’au décès est la mesure phare de la loi Claeys-Leonetti de 2016. Le rôle de l’infirmière dans cette procédure de dernier recours pour soulager les patients en fin de vie, est à la fois technique mais surtout relationnel. Article paru dans le n°31 d'ActuSoins Magazine (décembre 2018). Sédation profonde et continue : du principe à la pratique Charlotte Gonzalez Le débat sur la fin de vie et l’euthanasie revient régulièrement dans le débat public. En 2005, pour y répondre, la loi Leonetti a introduit l’interdiction de l’obstination déraisonnable. Quelques années plus tard, après que plusieurs cas très médiatisés comme celui de Vincent Lambert aient montré les lacunes de cette loi, une nouvelle a été adoptée en 2016. Cette loi dite Claeys-Leonetti renforce alors les droits des patients en fin de vie, avec notamment, l’obligation pour le médecin de respecter la volonté d’un patient qui demande l’arrêt d’un traitement. Surtout, elle introduit le droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPC), à l’aide d’une prise médicamenteuse, pour « dormir avant de mourir pour ne pas souffrir ». Bien entendu, cette procédure est circonscrite à des cas bien définis. Le patient, atteint d’une affection grave et incurable, dont le pronostic vital est engagé à court terme, et dont la souffrance est réfractaire aux traitements, pourra en faire la demande. Un patient qui demande l’arrêt de ses traitements - un arrêt susceptible d’entraîner le décès à court terme et possiblement des souffrances insupportables - peut bénéficier de la SPC. Enfin, le médecin peut également la prescrire à l’issue d’une procédure collégiale, après l’arrêt de traitements de maintien en vie, si le patient ne peut pas exprimer sa volonté et qu’il ne s’y est pas opposé dans ses directives anticipées (ou à défaut via le témoignage de la personne de confiance ou de ses proches). Voir précisions sur actusoins.com : Fin de vie et sédation, quel encadrement ? Dernier recours Voilà pour les principes de la loi. Mais qu’en pensent les principaux concernés que sont les soignants en soins palliatifs ? « Dans nos pratiques, avec la loi de 2005, nous avions déjà à peu près tout pour répondre aux situations complexes, notamment avec la sédation proportionnelle qui permettait déjà de pouvoir proposer aux patients une sédation en cas de souffrance réfractaire, explique Isabelle[1], infirmière du service des soins palliatifs du CHU de Grenoble Alpes (CHUGA). Selon elle, l’introduction de cette procédure est « une réponse au lobby euthanasie, comme une espèce de consensus acceptable par tous ». Mais que l’on ne s’y trompe pas, la sédation profonde et continue jusqu’au décès n’est pas une pratique euthanasique déguisée. La procédure n’accélère pas le décès, ni ne le provoque. Isabelle Triol, chef de service des soins palliatifs des hôpitaux universitaires Paris-Sud, abonde : avant l’introduction de la SPC, ses équipes pratiquaient déjà les sédations temporaires pour la réalisation de soins douloureux, offrir une nuit de repos aux patients etc. Selon elle, cette procédure aura surtout permis de « répondre à une partie de la population inquiète que les médecins n’aient pas la possibilité d’apporter le soulagement nécessaire dans un contexte de fin de vie ». Dans les faits, « cette procédure est peu appliquée parce que les autres sédations nous permettent de répondre de manière bénéfique aux besoins des patients, dans les situations complexes», rappelle Isabelle. Au CHU de Grenoble Alpes, ce sont, environ, une ou deux sédations profondes qui sont pratiquées par an. Certes, les demandes initiales sont un peu plus nombreuses au moment où les patients intègrent le service. Mais très rapidement cette demande de sédation profonde disparaît dès lors qu’ont été pris en charge « leurs douleurs, leurs angoisses, les symptômes qui les embêtent », assure Valérie, cadre de santé au CHUGA. « La SPC est pratiquée quand tout a été essayé, les traitements, l’accompagnement psychologique, et que, malgré cela, la souffrance morale, psychique, spirituelle est trop insurmontable et intraitable », précise-t-elle. Reste que « cette demande doit être entendue et actée», insiste Isabelle. Soins relationnels Isabelle, Valérie, Isabelle Triol, toutes trois parlent de l’importance du travail d’équipe dans la SPC. C’est de façon collégiale qu’est prise la décision de l’administration ou non de la sédation profonde et continue. Chacun, de l’infirmière au médecin en passant par l’aide-soignante et les agents de service hospitalier (ASH) apportent leur connaissance du patient. Pour ce qui est de la procédure en tant que telle, l’infirmière s’occupe de préparer les produits sédatifs et la perfusion, d’installer le patient, de poser le cathéter. Elle se charge également de la titration en présence du médecin. Une fois le patient sédaté, les soins continuent. « Qui dit sédation profonde et continue dit poursuite des soins jusqu’au bout, insiste Isabelle Triol. Le patient recevra tous les soins corporels nécessaires et l’administration d’un traitement dans l’objectif de le soulager (traitement antalgique notamment). Mais le rôle de l’infirmière ne se limite pas à son aspect technique. L’accompagnement des proches par l’ensemble de l’équipe, médicale et paramédicale fait partie intégrante de cette prise en charge. « Avant la sédation, le patient et ses proches se disent au revoir. Juste après, le patient est toujours là, sans être complètement là puisqu’il ne peut plus communiquer avec eux. Démarre alors l’attente jusqu’au décès, ce qui peut prendre des heures ou des jours, détaille Isabelle. Je pense que c’est extrêmement difficile pour les familles. Et ça nous demande beaucoup d’accompagnement au niveau infirmier. » Bien sûr la SPC n’est pas un acte anodin. C’est pourquoi, certaines infirmières avaient lancé, au moment de l’adoption de la loi, une pétition pour que leur soit reconnue une clause de conscience. Mais, Isabelle estime que cette procédure ne va pas à l’encontre de ses valeurs et de sa profession - dès lors qu’elle est en accord avec la décision collégiale prise, que plus aucun traitement ne fonctionne sur le patient et qu’« on est bien clair sur notre intention et que celle-ci est de soulager». « Je n’ai jamais vécu ça comme une pratique euthanasique, précise-t-elle. Mais je mets quelques garde-fous, j’insiste beaucoup pour que l’administration du médicament se fasse au pousse-seringue ». Alors, est-ce que la SPC a clos le débat sur l’euthanasie ? Pas vraiment. Au printemps dernier, à l’occasion des États généraux de la bioéthique, il en a encore été question. Dans une tribune plus de 150 députés ont demandé une nouvelle loi pour donner aux malades en fin de vie «le droit de disposer librement de leur corps». De son côté, le conseil économique social et environnemental (Cese), auto-saisi sur la question, a recommandé une « dépénalisation conditionnelle de l’aide à mourir ».Le conseil consultatif national d’éthique (CCNE), a proposé, lui, en juillet 2018, de ne pas modifier la loi existante sur la fin de vie. Au contraire, le CCNE insiste sur l’impérieuse nécessité que cette loi soit mieux connue, mieux appliquée et mieux respectée. Les soignants en soins palliatifs ne disent pas autre chose. https://www.actusoins.com/317398/sedation-profonde-et-continue-du-principe-a-la-pratique.html |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 27.06.21 22:32 | |
| alors Jean est content maintenant ? la peur du toubib, voilà une conséquence de la loi leonetti bienheureux les dcd, on leur fout la paix quant à ceux et à celles incapables de faire un travail de deuil, il faut apprendre à grandir tout en vieillissant mais cela semble bien difficile pour certains, en particulier pour quelques croyants ( bien pensants ? ). |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 30.06.21 15:33 | |
| Débat sur la fin de vie : "Les dispositifs qui existent aujourd'hui ne suffisent pas", selon Alain Claeys, co-auteur de la loi Leonetti Pour l'ancien député PS de la Vienne et ancien maire de Poitiers, avant de penser à rédiger une nouvelle loi, il faudrait d'abord voir si la législation actuelle est appliquée et "s'il y a une égalité aujourd'hui de nos concitoyens face à la mort". Article rédigé par franceinfo Radio France Publié le 08/04/2021 21:34 Mis à jour le 09/04/2021 07:05 Temps de lecture : 2 min. La proposition de loi pour le droit à une fin de vie libre et choisie examinée à l'Assemblée nationale, jeudi 8 avril 2021. (THOMAS PADILLA / MAXPPP) La proposition de loi pour le droit à une fin de vie libre et choisie examinée à l'Assemblée nationale, jeudi 8 avril 2021. (THOMAS PADILLA / MAXPPP) Alors que l'Assemblée nationale débat jeudi 8 avril d'un projet de loi sur l'euthanasie, Alain Claeys, co-auteur avec Jean Leonetti de la loi sur la fin de vie en 2016 estime, sur franceinfo jeudi 8 avril, que la législation actuelle "ne suffit pas". L'ancien député PS de la Vienne et ancien maire de Poitiers rappelle pourtant "qu'en 14 ans, il y a eu trois lois qui, successivement, ont apporté des droits nouveaux aux malades." franceinfo : Quel regard portez-vous sur le débat du jour ? Alain Claeys : Mourir dans la dignité, personne ne souhaite le contraire. Je crois que la question qui est devant nous, c'est comment y parvenir ? Et je crois qu'aborder un tel sujet nécessite à la fois une grande modestie, un refus de toute simplification et une volonté constante de respecter deux choses essentielles : à la fois l'autonomie de la personne, mais aussi la nécessité absolue d'une solidarité collective. Et si on prend un peu de recul, en 14 ans, il y a eu trois lois qui, successivement, ont apporté des droits nouveaux aux malades. 2002, c'est la loi Kouchner. À travers cette loi, un malade peut refuser un traitement. En 2005, c'est la loi Leonetti où il est acté le refus de l'obstination déraisonnable. Et enfin, la loi que j'ai contribué à élaborer avec Jean Leonetti donne de nouveaux droits aux malades, c'est-à-dire les directives anticipées. Voilà les dispositifs qui existent aujourd'hui. Mais ça ne suffit pas. Il faut regarder d'une part comment ils sont appliqués et si, parallèlement au cadre législatif qu'on a fixé, il y a une égalité aujourd'hui de nos concitoyens face à la mort. Quand vous observez les débats d'aujourd'hui, sur quels points est-ce que vous vous dites que l'on peut avancer et améliorer les choses ? Pour qu'une loi fonctionne, il faut qu'elle soit connue et il faut qu'elle soit pratiquée dans de bonnes conditions. Aujourd'hui, on meurt encore mal dans notre pays. Alain Claeys à franceinfo Mais tout ne passe pas par la loi. La sédation profonde et continue c'est un geste médical, c'est la loi qui le fixe. Permettre à un patient de demander d'arrêter son traitement, c'est la loi qui le fixe. Mais la façon de vivre sa dernière partie de la vie, c'est le cadre de l'accompagnement et la formation des soignants est essentielle. Donc, je crois qu'aujourd'hui, si on veut être raisonnable et constructif, comme la loi de 2005, la loi de 2007 doit être évaluée. Dans le texte du jour est proposé une aide active à mourir pour toute personne atteinte d'une affection incurable et qui souffre de manière insupportable. Selon vous, où le point d'équilibre ? Je pense qu'il faut aller plus loin dans la réflexion et je vous donne des pistes sur lesquelles je suis favorable, sur lesquelles on doit réfléchir. Il y a l'euthanasie, il y a le suicide assisté et il y a l'exception d'euthanasie. C'est trois termes sur lesquels il faut vraiment réfléchir aujourd'hui. Je ne veux pas trancher aujourd'hui et ce n'est pas dans un débat de trois heures qu'on peut conclure sur un sujet comme ça. https://www.francetvinfo.fr/societe/euthanasie/debat-sur-la-fin-de-vie-les-dispositifs-qui-existent-aujourd-hui-ne-suffisent-pas-selon-alain-claeys-co-auteur-de-la-loi-leonetti_4364605.html |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 30.06.21 15:49 | |
| CITATION Donc, je crois qu'aujourd'hui, si on veut être raisonnable et constructif, comme la loi de 2005, la loi de 2007 doit être évaluée. COMMENTAIRE "loi de 2007" ????????? quelle loi en 2007 ? faute ou erreur ? Alain Claeys ou Google ? cela suffirait pour exiger la démission de J.Léonetti et A.Claeys ... |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 02.07.21 10:27 | |
| il y a un dominant et un dominé dans le "couple" Jean Léonetti et Alain Claeys c'est comme ds la plupart des couples ? le pb étant que la société française en subit les conséquences faudrait-il que Jean soit Président de la République pour qu'il lâche le morceau de la fin de vie ? ??? ??? ??? Un peu trop âgés, peut-être ont-ils peur de leur mort ? Le non-dit de Jean rejoint-il le non-dit d'Alain ? Bons pour une psychanalyse, ces deux-là C'est encore le moment puisqu'ils ont l'air d'avoir toute leur tête ! |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 03.07.21 17:57 | |
| [size=68]Entre l’autonomie et la vulnérabilité[/size] [*] [url=https://www.ledevoir.com/][Accueil] [*] [url=https://www.ledevoir.com/societe][Société] [*] [url=https://www.ledevoir.com/societe/sante][Santé] [h3][url=https://www.ledevoir.com/auteur/christian-rioux]Christian Rioux [size=15]Correspondant 7 mai 2016
[list] [/size] [*][url=https://www.ledevoir.com/societe/sante] La France fut l’un des premiers pays européens à réfléchir à la fin de vie et aux problèmes posés par les nouvelles possibilités de la médecine. Alors que la Belgique et les Pays-Bas s’orientaient vers une forme d’euthanasie plus ou moins régulée, Jean Leonetti fut parmi les premiers à définir les principes d’une loi qui ne serait pas centrée sur un prétendu « droit à mourir ». Au coeur de la loi française adoptée en 2005 et modifiée en février dernier, on trouve deux principes. Le premier, c’est le droit absolu du patient de ne pas souffrir et l’obligation faite à l’État et au corps médical de supprimer la souffrance. Quitte à accélérer la mort et à provoquer, comme au Québec, le coma par une sédation terminale. Comme dit Jean Leonetti, en France, il n’y a pas de « droit à mourir », mais un droit de « dormir avant de mourir pour ne pas souffrir ». L’autre principe, c’est la réaffirmation de l’interdit de donner la mort. Un interdit structurant, dit Jean Leonetti. La loi française, explique le député, se refuse à outrepasser cet interdit qu’elle considère comme une frontière morale essentielle au-delà de laquelle la société devient indifférente à la souffrance et à la solitude de ceux qui sont « las de vivre ». Loin de la célébration de l’hubris, Jean Leonetti tient à rappeler avec Camus « la fierté de l’homme, qui est fidélité à ses limites ». Nous avons rencontré Jean Leonetti à son bureau de l’Assemblée nationale.
Adoptée en 2005, la loi française vient d’être modifiée pour y inclure la possibilité d’une sédation terminale. Quel est l’esprit de cette loi ? S’il fallait en donner une définition éthique et morale, il faudrait dire que c’est une loi d’équilibre entre la liberté de l’individu et sa vulnérabilité. C’est la conciliation entre une éthique de la fragilité, que l’on protège parfois contre l’avis même des malades, et une éthique de l’autonomie, qui oblige les soignants à respecter la parole de l’autre, même et surtout quand il est vulnérable. Tout cela dans un cadre où il y a l’interdit de donner la mort — qui n’est pas un interdit mineur. Le droit à la vie est un droit de créance que l’on peut réclamer à l’autre. Ce n’est pas nécessairement un interdit religieux, mais un interdit humaniste. Lévinas dit que la découverte du visage de l’autre m’interdit de le tuer. C’est une frontière parce que c’est structurant pour une société.
[*] - Citation :
- Ai-je le droit de refuser à quelqu’un qui va mourir et qui souffre de s’endormir de manière apaisée?
— Jean Leonetti Il n’est donc pas question d’ouvrir la porte au suicide assisté ? Non ! Le suicide est un problème très particulier à l’humain. Tous les pays du monde civilisé considèrent qu’il ne peut être incriminé. Mais, est-ce la traduction d’une liberté ou d’une souffrance ? Si c’est une liberté, il ne faut pas ranimer les suicidés. Si c’est une souffrance, il faut les ranimer pour leur redonner goût à la vie. Si seule compte l’autonomie, on est indifférent aux décisions du suicidé. Si seule compte la compassion, on étouffe la part de liberté qu’il y a en chacun de nous. Tous les pays posent les curseurs à des endroits différents. Si on pousse le curseur du côté de la liberté, on va jusqu’au suicide assisté. Comme en Suisse, où 30 % des suicides assistés concernent des personnes âgées qui n’ont pas de maladie grave, mais qui sont fatiguées de vivre. Là, on est aux frontières d’une société indifférente à la solitude et à la détresse. Si on pousse le curseur de l’autre côté, c’est le « sachant » qui décide de tout et qui peut imposer au malade l’acharnement thérapeutique. Au coeur de la loi française se trouve donc l’exigence de supprimer la souffrance. Mais jusqu’où ? Cette loi se donne un objectif ambitieux : supprimer la souffrance même si cette action peut entraîner la mort. On ne prolonge pas la vie de manière anormale. Le danger dans ces situations, c’est d’avoir des solutions toutes faites qui sont confortables pour ceux qui les appliquent, mais qui peuvent entraîner des dérives. En 2009, j’ai produit un rapport qui constatait qu’il y avait encore beaucoup trop de souffrance en phase terminale de la vie. Nous n’avons pas trahi les fondamentaux de la loi en poussant la non-souffrance au-delà du droit d’interrompre un traitement jusqu’à accorder au malade le droit de réclamer d’être endormi en attendant la mort. Mais il faut que sa mort soit prochaine et que la souffrance ne puisse être supprimée par les moyens actuels. Comment définissez-vous la souffrance ? Si je comprends bien, la loi française ne permettrait pas de donner la mort à Chantal Sébire qui, atteinte d’une tumeur évolutive, réclamait la mort alors qu’elle n’était pas imminente et que sa douleur pouvait être supprimée. La souffrance ne concerne pas que la douleur. Mourir étouffé, par exemple, est une souffrance. L’homme est un animal très particulier où le psychique et le physique sont toujours confondus. Cicely Saunders, initiatrice des soins palliatifs, disait qu’en fin de vie il y a une souffrance globale où il était très difficile de distinguer la souffrance psychologique de la douleur physique. C’est pourquoi il faut une prise en charge globale. Mais à côté de cela, il y a ce qu’on peut appeler la souffrance existentielle. Dans Le mythe de Sisyphe, Camus dit qu’en philosophie, il n’y a qu’un problème véritable, le suicide. La société ne peut pas se désintéresser du drame existentiel de chacun. Mais elle n’a pas pour mission de donner la mort à ceux qui estiment que leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Parce que la mission d’une société évoluée, c’est de donner goût à la vie, en particulier aux plus désespérés. Les révolutionnaires de 1789 disaient que le bonheur était une idée neuve en Europe et que, pour être heureux, l’homme n’avait pas à attendre la vie meilleure dans l’autre monde. Je continue à penser que le suicide est une liberté, bien que j’ai toujours eu le sentiment chez les suicidés que j’ai ranimés qu’ils étaient plus désespérés que libre et que, par bonheur, on avait raison de les ranimer. Par contre, la loi française permet d’interrompre les traitements de Vincent Lambert, qui est maintenu en vie alors qu’il n’a aucune perspective de vie cérébrale. La plupart des pays se sont surtout intéressés au libre arbitre. Rares sont ceux qui ont réfléchi à la situation de ces patients qui sont en vie mais qui ont des lésions cérébrales majeures irréversibles et qui n’auront jamais conscience qu’ils existent. Sur ce point, la France affirme que l’on peut arrêter un traitement lorsqu’il n’a d’autre but que le maintien artificiel de la vie. Même les pays qui ont légalisé l’euthanasie et le suicide assisté n’ont pas réfléchi à cette question. Or, c’est un sujet médical majeur quand vous pensez qu’il y a 80 000 personnes qui meurent chaque année parce qu’on ne les ranime pas. Et comme la médecine va continuer de progresser, ces cas vont se multiplier. C’est une atteinte à la dignité de la personne que de maintenir un corps en vie sans le moindre espoir de récupération et de conscience. Là, on est dans le déraisonnable. Comme la loi québécoise, la loi française refuse le « suicide assisté ». Mais vous refusez aussi l’idée de l’« aide à mourir ». Pourquoi ? Mourir, c’est un instant. Si l’« aide à mourir », c’est accompagner la fin de vie, alors il n’y a pas de problème et nos lois se ressemblent. Supprimer la souffrance peut parfois accélérer la mort, mais dormir, ce n’est pas mourir. Je suis dans les dernières heures de ma vie et je souffre, peu importe si c’est psychiquement ou physiquement. J’ai envie que les médecins arrêtent de me maintenir en vie, j’ai envie d’être totalement apaisé, de dire au revoir à ma famille et de m’endormir tranquillement. Ai-je le droit de refuser à quelqu’un qui va mourir et qui souffre de s’endormir de manière apaisée ? La réponse française, c’est non, et le médecin n’a pas le droit de le refuser. Mais on passe assez facilement du patient qui va mourir à la personne qui veut mourir. On passe ensuite du patient qui va mourir à celui qui va mourir dans six mois. Puis des malades aux handicapés. Puis des majeurs aux mineurs. Puis des malades aux malades psychiatriques. En Suisse et en Belgique, on peut donner la mort à un malade psychiatrique. Les portes entrebâillées finissent toujours par s’ouvrir. C’est pourquoi je crois que l’interdit de tuer est structurant et qu’il oblige à la solidarité. Je pense comme Robert Badinter que dans une démocratie, on ne donne pas la mort. Et on ne donne pas la mort au plus faible même s’il la réclame. Diriez-vous qu’au XXIe siècle, on ne veut pas voir la mort ? Si l’on demande aux Français quelle est la plus « belle mort », ils disent qu’ils veulent mourir très vieux dans leur sommeil. Contrairement à la mort chrétienne que je vois venir et à laquelle je me prépare, la société moderne souhaite une mort inaperçue. Mais au-delà de ces considérations, nos sociétés occidentales ont oublié la mort et en ont fait un tabou. Pour s’en débarrasser, elles l’ont médicalisée. C’est le fait d’une humanité qui n’accepte pas sa mort et qui, paradoxalement, l’anticipe pour ne pas avoir à la subir. Or, contrairement à la souffrance, la mort n’est pas un problème médical, c’est un problème intime, existentiel, de société. Et ce n’est pas le rôle de la loi de régler le problème de la mort. Toutes les sociétés ont la mort qu’elles méritent. Nos façons de mourir sont un reflet de nos valeurs et de la façon dont nous vivons. Je crois que les moments qui précèdent la mort servent à quelque chose, même et surtout si le ciel est vide. Ce sont des moments qui préparent et apaisent la personne qui s’en va ; et qui lui permettent peut-être d’accepter sa finitude sans révolte. Sans compter que ces moments jouent un rôle fondamental pour ceux qui restent. Nous portons toute notre vie la cicatrice de la mort de l’autre. « Seigneur, vous m’avez fait puissant et solitaire, laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre », écrivait Alfred Vigny. https://www.ledevoir.com/societe/sante/470274/aide-a-mourir-entre-l-autonomie-et-la-vulnerabilite |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 09.07.21 9:59 | |
| Pourquoi Les Républicains font confiance à Jean Leonetti pour choisir un candidat à la présidentielle 29/06/2021 à 09h03 Pourquoi Les Républicains font confiance à Jean Leonetti pour choisir un candidat à la présidentielle Pour choisir un candidat chez LR, la direction a fait appel à Jean Leonetti, maire d'Antibes dans le Var et ancien médecin.
C'est Jean Leonetti qui devrait être choisi pour superviser le mode de désignation du candidat “Les Républicains” à la présidentielle. Et c'est un peu mission impossible. Comment choisir le candidat qui représentera la droite dans 10 mois à la présidentielle, comment arbitrer entre Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Laurent Wauquiez qui ont tous été réélus président de leur région dimanche?
Et faute d’avoir la méthode, Les Républicains pensent avoir l’homme avec Jean Leonetti, 72 ans, maire d'Antibes dans le Var, ancien ministre et médecin formation. Il a le profil du sage, de l’homme loyal, impartial qui pourrait fixer les règles du jeu.
Jean Leonetti vient d’une famille corse qui a immigré sur le continent lorsque son arrière-grand-père, berger, est mort touché par la foudre. Ses parents étaient tous les deux instituteurs. Lui a choisi de faire médecine, inspiré par le héros de "La peste" d'Albert Camus. Il est devenu cardiologue, chef de service à 27 ans.
Il est ensuite entré en politique un peu par hasard. Il était centriste, membre du parti radical. Il a été maire d’Antibes, député. Il aurait voulu être ministre de la Santé, il a été nommé aux affaires européennes. Il est surtout resté célèbre pour sa loi sur la fin de vie, votée à l’unanimité en 2005. Voila le parcours sans tache d’un homme qui se présente comme un modéré. Un exemple de modération…
Pas de primaires chez LR Il va donc maintenant inventer un nouveau mode de désignation pour le prochain candidat de son parti puisque que chez Les Républicains, tout le monde est d’accord pour rejeter le système des primaires. A la place on pourrait choisir celui ou celle qui sera en tête des sondages à une date donnée. Ou bien commander un grand sondage à l’automne prochain. C’est cela que Jean Leonetti va devoir organiser.
Le parti rêve d’un candidat naturel qui s'imposerait naturellement comme Nicolas Sarkozy en 2007. Nicolas Sarkozy qui a dit à Xavier Bertrand : “ce sera toi, si tu atteins 18% dans les sondages”. Et ca tombe bien, un sondage vient de placer Xavier Bertrand à 18%. Mais le match ne fait que commencer, on ne connaît pour le moment que le nom de l’arbitre : Jean Leonetti, le moderé. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 13.07.21 15:46 | |
| Jean Leonetti , médecin jusqu'au bout de la vie Le maire d'Antibes et député UMP des Alpes-Maritimes, à l'origine de la loi 2005 sur la fin de vie, vient d'être chargé par Roselyne Bachelot de piloter les États généraux de la bioéthique. Une tâche à la mesure de ce médecin qui cultive le doute et l'écoute d'autrui
La Croix le 19/12/2008 à 17:00 Modifié le 19/12/2008 à 11:27
Antibes, début décembre. Dans le froid pluvieux de ce matin d'hiver, un homme parcourt sa ville. Inauguration d'un colloque sur l'adolescence, visite d'un chantier, hommage aux harkis, discours aux pompiers en colère, discours aux gendarmes mobiles, inquiets d'une méchante rumeur qui les donne partants.
Jean Leonetti se prête de bonne grâce à l'exercice, serre des mains, donne l'accolade, embrasse - « On s'embrasse beaucoup dans le midi », dit-il. Le maire a un geste pour chacun.
Il parle sans notes, comme toujours, et comme toujours trouve les mots justes.
"Leonetti c'est un Monsieur" Proche sans être familier, l'homme impose une distance respectueuse. Un ancien combattant bardé de médailles s'approche de lui.
« Leonetti , c'est un Monsieur », glisse-t-il. Un « Monsieur », oui, c'est le mot qui convient à cet homme élégant de 60 ans, qui se tient droit, et dont la pensée, toujours en mouvement, refuse le confort des idées toutes faites. Qui cultive l'humilité et le doute, là où tant d'autres ont « tout compris ». Qui sait s'adresser à tous, et créer un lien unique avec chacun.
Et qui possède ce don rare : en l'écoutant, on se sent plus intelligent. Et l'on comprend, en le voyant ici, parmi les siens, pourquoi c'est à lui qu'a été confié, en 2003, le soin de réfléchir à une loi sur la fin de vie.
"Je crois que j'ai de la chance d'avoir la famille que j'ai" Car pour parler de la mort, pour aborder ses rivages, faut-il déjà aimer la vie et les gens. Jean Leonetti ne s'en cache pas : « Je crois que j'ai de la chance, dit-il, d'avoir la famille que j'ai, d'être maire dans la plus belle ville du monde et député dans un pays comme la France. »
D'origine corse, « Leo », comme l'appellent ses proches, est né le 9 juillet 1948 à Marseille de parents instituteurs. L'enfant va grandir entre un père aux convictions maçonniques et une mère catholique. « J'ai reçu une éducation laïque et croyante, et j'ai fait la synthèse », dit-il.
La famille bouge - Marseille, Nice, puis Oran. De retour d'Algérie, son père embrasse le métier de journaliste pour Nice-Matin. Le soir, il parle de son métier. Le gamin écoute et comprend que « le vrai journaliste, c'est celui à qui on dit tout et qui fait le tri ».
Il n'oubliera pas la leçon : devenu député, Jean Leonetti ne refusera jamais une interview. Pas plus qu'il ne cédera à la tentation, si bien partagée, de « tomber » sur la presse.
Un jour où ses propos ont été déformés jusqu'au contresens : « Cela peut arriver, lâche-t-il. Je pense qu'il (NDLR : le journaliste) n'a pas compris ou que je me suis mal expliqué. » Un « Monsieur », en effet.
"Soigner les autres, je pensais que c'était le plus beau métier du monde" Littéraire, Jean pense d'abord s'orienter vers la philosophie. Mais il trouve ces débats bien « virtuels ». Il lui faut du concret : être « ancré dans le réel » et « guidé par un idéal ».
Son idéal, justement, s'incarne dans la figure sacerdotale du médecin confronté au sang, à la sueur et aux larmes. « C'était Afin que nul ne meure. Ce livre de Frank G. Slaughter m'avait marqué. Soigner les autres, je pensais que c'était le plus beau métier du monde. Je le pense encore. »
En 1965, le jeune homme entre en faculté de médecine à Marseille. Là, il opte pour la neurologie. Mais il va très vite déchanter. Sa soif d'action se satisfait mal d'une médecine « fine, intellectuelle et contemplative », qui décrit parfaitement lésions et symptômes, mais n'a pas les moyens de guérir.
« On ne savait pas soigner les hémorragies, les tumeurs, on regardait les Parkinson se dégrader Je suis passé en cardiologie et là, merveille : on ressuscitait les morts ! Ce qu'on faisait était efficace. »
"Vous m'avez sauvé" Une médecine triomphante, qui progresse vite, et des patients qui disent : « Vous m'avez sauvé ! » Le jeune cardiologue est comblé.
Ensuite, il n'y a plus qu'à suivre les rails. Promu chef de service à La Timone, Jean Leonetti va y exercer jusqu'en 1977 avant d'être nommé au centre hospitalier d'Antibes. De son union avec une femme médecin elle aussi, vont naître durant ces années-là ses deux enfants, un fils et une fille. Un jour, il s'occupe d'un patient qui va changer le cours de sa vie, Pierre Merli,
maire (UDF) de la ville. Les deux hommes se lient d'amitié. En 1989, l'édile demande au médecin de venir sur sa liste.
Refus du courtisé : « Je ne ferai jamais de politique. » « Je considérais cela comme une activité factice et médiocre », se souvient-il. En face, on insiste. Jean Leonetti cède. Il sera adjoint à la culture.
L'humaniste en quête d'action découvre l'envie de porter des projets. D'un coup, l'horizon n'est plus le même. « Je retrouvais ma fibre littéraire. On montait des pièces de théâtre, je gérais le Musée Picasso, je rencontrais Arman, César » L'humaniste en quête d'action découvre l'envie de porter des projets.
Puis le maire tombe malade. La guerre de succession éclate. On est en 1994. Les petits barons s'entre-déchirent. Jean Leonetti va tirer les marrons du feu.
En 1995, il est candidat. Il a 47 ans, une bonne réputation, pas de concurrent sérieux dans l'équipe du maire sortant. Il sort en tête, avec un petit millier de voix d'avance. Pas de quoi pavoiser. Mais c'est quand même gagné. « Leo » est maire d'Antibes.
Il y a eu la conjonction d'une ambition et d'une opportunité « Au début, se souvient-il, je pensais que la politique allait être une parenthèse dans ma vie. » Mais un autre homme va le révéler à lui-même. En 1997, à Paris, il s'entretient avec Jean-Claude Gaudin. « Si tu n'es pas député, renonce à faire quelque chose pour ta ville. Tu n'auras pas les moyens », lui lance le ministre de l'aménagement du territoire.
L'élu antibois s'entête. Il n'ira pas aux législatives. Il ne veut pas lâcher l'hôpital. Mais Gaudin, finaud : « Je ne te demande pas ton avis. Tu as l'investiture. » Le sort en est jeté. En juin, Jean Leonetti est élu. « Je me suis longtemps dit que les choses s'étaient imposées à moi, analyse aujourd'hui le député. En fait, il y a eu la conjonction d'une ambition et d'une opportunité. »
Une nouvelle période s'ouvre. À Paris, le médecin est vite repéré pour ses talents pacificateurs. « J'ai la réputation de chercher des solutions qui apaisent les conflits. »
Il cite volontiers des passages de L'Art de la guerre, de Sun Tzu, philosophe chinois du VIe siècle avant J.-C. qu'il affectionne : « Les victoires les plus durables sont celles dans lesquelles on n'a pas humilié l'adversaire. »
Commentaire : « Porter les dépouilles de son adversaire après une victoire, c'est un péché d'orgueil. C'est vulgaire. Il faut avoir la victoire modeste. Mon père me disait : "Il faut s'opposer aux forts et aider les faibles." »
"Tu es très fort !" Leonetti applique cette maxime à la lettre. Mais là où il revendique une attitude « morale », les vieux briscards de l'Assemblée louent, à son grand dam, son habileté tactique. « Tu es très fort ! », lui lancent-ils encore récemment lorsque, au sortir d'une réunion du groupe UMP sur le travail du dimanche, le député résume une position commune qui n'existe pas. « Je sais bien ce qu'ils pensent.
Mais non, je ne suis pas "malin" ou cynique. Mon attitude est basée sur le respect de l'autre et sur la conviction que l'on peut très souvent rapprocher les positions », se défend-il.
Jean Leonetti n'y peut rien : il est modéré. « Ça énerve tout le monde et moi-même, ça m'énerve, dit-il drôlement, car qui dit modéré dit mou. Je ne suis pas comme ça : je suis un homme de compromis qui refuse les compromissions. Mais si on me pousse à envisager des choses contraires à mes idées, je suis intransigeant. »
Lorsqu'il aborde la question de la fin de vie, le député sait jusqu'où il ne veut pas aller. Il y a une ligne jaune qu'il ne veut pas franchir, celle de l'euthanasie.
"Une médecine qui sauve et une médecine qui console" Mais il ne sait pas encore où passe la frontière entre « faire mourir » et « laisser mourir ». Et se méfie des soins palliatifs, qui vont à rebours de ce pour quoi il s'est engagé en médecine.
« Pour moi, il y avait une médecine qui sauve et une médecine qui console, antichambre de la mort. J'ai découvert les soins palliatifs lors de la mission. » C'est dire le chemin personnel parcouru par l'ancien cardiologue
Durant plusieurs mois, sa pensée va évoluer, sa réflexion gagner en profondeur. « À chaque fois qu'il parle, il développe une idée différente, il nous fait découvrir quelque chose de nouveau », dit de lui Michèle Salamagne, une grande dame des soins palliatifs.
S'il peut aller si loin, c'est que Jean Leonetti ne s'abrite pas derrière des positions dogmatiques. « On ne peut pas toujours se protéger », note-t-il.
Lui aime avant tout comprendre, écouter et « décoder ». Capter, derrière le discours manifeste, la petite musique d'un discours latent.
"Ce qui m'intéresse, c'est le moment où la cuirasse tombe" Saisir des instantanés de vérité. « Souvent, ce que les gens mettent en avant n'est pas le vrai problème. Ce qui m'intéresse, c'est le moment où la cuirasse tombe. » Ou celui où il la fait tomber lorsqu'il se livre à de quasi-interprétations, avec toute la violence inhérente à l'exercice. Comme lorsqu'il dit de Marie Humbert (1) : « Elle ne veut pas que la justice lui pardonne. Elle veut qu'une loi lui dise que ce qu'elle a fait est bien. »
Analyste, Jean Leonetti l'est aussi de lui-même, envers qui il ne se montre pas plus complaisant. Avec une belle franchise, il avoue : « Dans mon action, je suis pollué par l'affectif. La critique violente, je ne supporte pas. Ça m'empêche de dormir. »
À Antibes en tout cas, le maire peut dormir sur ses deux oreilles. Ses équipes lui sont entièrement acquises. « Parce que c'est lui. »
Marianne GOMEZ
(1) Marie Humbert avait été poursuivie pour « administration de substances toxiques » à son fils Vincent, entièrement paralysé, en 2003. Ella a bénéficié d'un non-lieu en 2006. |
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 14.07.21 17:04 | |
| QUEL GACHIS, JEAN LEONETTI
" Ai-je le droit de refuser à quelqu’un qui va mourir et qui souffre de s’endormir de manière apaisée? — Jean Leonetti" on suppose que n'importe quel médecin (humain pour être logique ) a fait en sorte que ses mourants puissent dormir avant de mourir pour ne pas souffrir... |
| | | Admin
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| Sujet: Re: Jean Léonetti, fin de vie 14.07.21 17:25 | |
| - Admin a écrit:
- année 2004
année 2005 année 2006 année 2007 année 2008 année 2009 année 2010 année 2011 année 2012 année 2013 année 2014 année 2015 année 2016 année 2017 année 2018 année 2019 année 2020 année 2021 DICTATURE d'un homme politique soit-disant modéré |
| | | | Jean Léonetti, fin de vie | |
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