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| Marisol Touraine, fin de vie | |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 30.12.14 13:01 | |
| Débat sur la fin de vie "Le président de la République va recevoir un rapport dans quelques instants. Il faut évidemment aider à vivre et il faut surtout aider à ce que chacun, lorsqu'il est confronté à une maladie incurable, puisse être entendu et ne pas souffrir". "Nous avons un système juridique qui définit très précisément les devoirs et les droits des médecins. Il est temps d'entendre la volonté des patients. Je souhaite que maintenant, après le temps des débats, vienne rapidement le temps du débat parlementaire". |
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| Sujet: vidéo 31.12.14 11:17 | |
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| Sujet: vidéo 21.01.15 19:00 | |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 29.01.15 17:59 | |
| Mme la Ministre de la Santé Marisol Touraine avait dit, avait écrit = «Un droit sur la fin de vie comme il y a un droit sur l’IVG»... ...
et on attend toujours... ... ... La morale de l'histoire : ne vaut-il pas mieux faire sans rien dire au lieu de dire sans rien faire ? Faire avorter sa propre agonie...(ah pardon, l'agonie à la sauce Léonetti )... Comme ils sont bienheureux, ceux qui meurent d'un arrêt cardio-respiratoire la nuit, dans leur lit, dans leur sommeil ! Ils n'emmerdent personne et personne ne les emmerde ! ! !
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 07.02.15 19:46 | |
| de toute façon, tous les patients ne passent pas à l'heure actuelle par l'agonie à la sauce Léonetti ( vu que la mort est imprévisible ) comme les femmes ne se font pas toutes avorter
Mais c'est dire et ne pas faire qui est énervant. Après, on s'étonne du taux de l'abstention électorale ou des résultats du vote... Etonnement bizarre et incohérent. |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 25.02.15 12:54 | |
| Projet de loi Claeys-Léonetti : le décryptage de Damien Le Guay Home FIGARO VOX Vox Societe Par Anne-Laure Debaecker Mis à jour le 20/02/2015 à 20:30 Publié le 19/02/2015 à 11:21
François Hollande avec les deux députés venus lui remettre leur rapport sur la fin de vie en décembre dernier. Crédits photo: JACKY NAEGELEN/AFP
FIGAROVOX/ENTRETIEN - La commission des affaires sociales a adopté la proposition de loi sur la fin de vie mardi soir. Le philosophe revient sur ce consensus fragile.
Damien Le Guay est philosophe, président du comité national d'éthique du funéraire, membre du comité scientifique de la SFAP et enseignant à l'espace éthique de l'AP-HP. Il a publié en octobre 2014 un livre sur ces questions: «Le fin mot de la vie - contre le mal mourir en France», aux éditions du CERF.
Après leur rapport et le discours du président de la république en décembre 2014, les députés Jean Léonetti (UMP) et Alain Claeys (PS) ont soumis leur proposition de loi sur la fin de vie à l'approbation de la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale. Celle-ci a été adoptée par la commission le 17 février 2015.
Quel était le climat de ce passage en commission, mardi, devant les députés?
Les interventions de la quinzaine de députés ayant à donner leur avis furent empreints d'une dignité conforme au sujet traité et à ce travail sérieux, besogneux, responsable des parlementaires entre eux. Seul de tous M. Roger-Gérard Schwartzenberg manifesta sa mauvaise humeur indisciplinée. Invité à prendre la parole bien qu'il ne fut pas membre de la dite commission, il coupa plusieurs fois la parole à Jean Léonetti.
M. Claeys a clairement indiqué que la question de l'euthanasie ne se posait pas aujourd'hui et qu'il cherchait avant tout un consensus large.
Mais surtout fut salué l'immense travail d'ajustement des points de vue pratiqué pendant des mois par les deux rapporteurs. Ceux-ci, de sensibilités différentes, ont redit qu'il n'avait pas été question, lors de l'élaboration de ce rapport, de «faire des compromis» mais «de faire avancer la loi actuelle» pour «éviter des souffrances inutiles». Là était leur intention et est leur résultat. Il semblerait que M Claeys, a priori favorable aux thèses de l'euthanasie*, se soit résolu à jouer le jeu du consensus. On pouvait craindre, en décembre, qu'il ne pratique un double jeu, donne le change pour mieux, en sous-main, promouvoir des solutions favorisant des aides à mourir. Or, devant cette commission, il a clairement indiqué que la question de l'euthanasie ne se posait pas aujourd'hui et qu'il cherchait avant tout un consensus large. Il a même indiqué, par ailleurs: «pour ma part, je ne jouerai pas de double jeu».
De toute évidence, en dehors des clivages politiques, un accord existe pour faire voter en l'état la proposition Claeys-Léonetti. Michelle Delaunay pour les socialistes et Isabelle Le Calennec pour l'UMP saluèrent, chacune, le travail entrepris et dirent qu'elles ne sortiraient pas du texte soumis. Toute cette proposition et rien qu'elle. La représentante de l'UMP allant même jusqu'à citer cette belle phrase de Robert Badinter: «Le droit à la vie est le premier des droits de l'homme».
«Le droit à la vie est le premier des droits de l'homme»
Robert Badinter
Avez-vous des réserves quant à l'examen fait mardi soir par la commission des affaires sociales?
Oui. Elles tiennent avant tout à un constat impuissant fait par tout le monde sur le manque d'ambition et de moyens à l'égard des soins palliatifs.
Avec pertinence, Alain Claeys lui-même a insisté sur «les inégalités» de l'offre palliative en France. Il a même demandé que le gouvernement s'engage pour l'améliorer et pour mieux former les médecins. Les représentants du PS et de l'UMP ont fait de même. Or, rien n'est fait. Rien n'est précisé, indiqué ou chiffré par le gouvernement. Nulle ambition claire, manifeste, évidente n'a été indiquée depuis 2012. On en reste aux incantations, aux vœux pieux, aux remerciements sans conséquences.
Elles tiennent avant tout à un constat impuissant fait par tout le monde sur le manque d'ambition et de moyens à l'égard des soins palliatifs.
Une politique ambitieuse vis-à-vis des soins palliatifs est demandée par tous et n'est mise en œuvre par personne. Lors du débat d'hier, il a été fait référence au dernier rapport de la Cour des Comptes sur les retards, les lenteurs et les insuffisances criantes des soins palliatifs en France. Ce rapport est accablant pour la France. L'offre est faible, trop centré sur l'hôpital, presque inexistante à domicile. Dans les comparaisons internationales, nous sommes en très mauvaise position, bien loin de ce qui se pratique en Angleterre -qui pourrait nous servir de modèle. Le gouvernement annonce, pour 2015, un «nouveau plan triennal pour le développement des soins palliatifs». On peut craindre qu'il ne soit pas à la hauteur des enjeux. Et tout le monde comprend bien qu'une offre palliative large est la meilleure réponse aux débats actuels sur l'euthanasie. Cela est tellement évident qu'il est à craindre que Marisol Touraine, favorable aux aides à mourir, élabore un plan a minima pour voir revenir, dans quelques mois, cette question de l'euthanasie.
Tout le monde comprend bien qu'une offre palliative large est la meilleure réponse aux débats actuels sur l'euthanasie. Cela est tellement évident qu'il est à craindre que Marisol Touraine, favorable aux aides à mourir, élabore un plan a minima pour voir revenir, dans quelques mois, cette question de l'euthanasie.
Quelles sont les réformes majeures que cette proposition de loi va apporter à la loi Léonetti?
Deux points sont mis en avant dans le rapport, dans cette proposition de loi, dans le consensus existant entre le PS et l'UMP: les directives anticipées d'une part et la «sédation profonde et continue» d'autre part. Hier, Jean Léonetti à bien insisté sur la particularité de cette sédation-là qui vise à «endormir un malade» sans provoquer la mort. Il a même ajouté, comme médecin, que «personne ne sait si la sédation raccourcit ou allonge la vie». Pour lui, la qualité de la vie est toujours préférable. Quant à une sédation qui provoquerait la mort, les doses nécessaires (a-t-il précisé) sont bien plus importantes. Et de conclure: «cette question d'une sédation qui accélère la fin de vie est une fausse question».
Quant aux Directives Anticipées elles devraient donner un droit supplémentaire aux malades. Encore faut-il que le Conseil d'Etat suggère un modèle possible et que soit précisé ses conditions de rédaction. Jean Léonetti a aussitôt ajouté qu'elles seront «contraignantes et non opposables» pour laisser au médecin une marge d'appréciation.
Ces deux évolutions possibles de l'actuel cadre législatif ont l'ambition, soulignée hier par Jean Léonetti, de «passer d'un devoir des médecins à un droit des malades» pour accompagner un changement de «la culture médicale» qui est aujourd'hui centré «sur le traitement et non l'accompagnement».
Peut-on considérer que les débats en séance à l'Assemblée Nationale, qui devrait intervenir le 11 et 12 mars prochain, seront dans la droite ligne de ce consensus?
On est en droit de le penser. Mais, en fait, nous n'en savons rien. Les majorités parlementaires sont fragiles. Les disciples de groupes faibles. Les cohésions sur ce sujet ténues. Chacun votera en son âme et conscience.
Loin des convictions, le rapport de force sera essentiel. Les socialistes ne voudraient pas revivre ces mouvements d'hostilité, de gronde du pays réel, de refus massif des opinions vis-à-vis d'une nouvelle «réforme sociétale».
Pour le PS, nulle consigne de vote n'a été donnée par le président des députés socialistes, Bruno Leroux. Et surtout un député socialiste, Jean-louis Touraine, vient d'indiquer qu'il déposerait un amendement favorable à une aide active à mourir et que cet amendement a déjà été signé par 70 députés socialistes. Si cet amendement était voté, il dénaturerait cette loi et serait considéré par Jean Léonetti comme un casus belli. Tout le travail d'équilibre serait rompu. Et même Alain Claeys a indiqué que cet amendement n'était pas «compatible» avec le texte proposé. Les deux co-rapporteurs en appellent à la vigilance. Car, toute faiblesse, tout endormissement, toute indifférence seraient considérés par les amis de l'euthanasie comme une opportunité favorable. Loin des convictions, le rapport de force sera essentiel. Les socialistes ne voudraient pas revivre ces mouvements d'hostilité, de gronde du pays réel, de refus massif des opinions vis-à-vis d'une nouvelle «réforme sociétale» -après le mariage homosexuel. S'ils pensent que rien (ou peu) ne se passera, ils iront jusqu'au casus belli. Sinon, le consensus aura le dernier mot.
*Alain Claeys précise qu'il n'a jamais été favorable à l'euthanasie. Par ailleurs, il s'est tout comme Jean Leonetti, inscrit dès le début de leur mission dans une démarche bipartisane dont la finalité ne consiste pas à trouver un compromis, mais un dépassement des positions initiales des uns et des autres.
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 25.02.15 13:05 | |
| ancien article payant : Éthiques de la fin de vie Home MON FIGARO Mon Figaro Par Luc Ferry Publié le 19/06/2013 à 17:16 Devant les fractures ouvertes par le débat sur le mariage gay, François Hollande a pris la décision de reporter aux calendes grecques tout projet de loi concernant la fin de vie. Euthanasie, suicide assisté, acharnement thérapeutique, directives anticipées: toutes ces questions attendront un nouveau quinquennat. Elles n'en continuent pas moins de susciter de vastes et profonds débats dans les milieux médicaux. Quatre grandes visions morales du monde occupent aujourd'hui le terrain et il faut s'en faire une idée claire si l'on veut parvenir à se forger soi-même une opinion sur ces sujets aussi délicats qu'universels. http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/06/19/10001-20130619ARTFIG00493-ethiques-de-la-fin-de-vie.php#auteur |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 25.02.15 13:13 | |
| FAUX ???
François Hollande aurait-il tout manipulé, tout programmé, tout calculé, tout géré,
dès le 6 mai 2012 et même avant ???
????????? |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 25.02.15 14:00 | |
| CITATION = Euthanasie, suicide assisté, acharnement thérapeutique, directives anticipées: toutes ces questions attendront un nouveau quinquennat
COMMENTAIRE = c'est drôle, non ? les manipulateurs ont toutefois quelques illusions !
Et qu'Est-ce qu'il vient foutre, le vieux Badinter ? Au départ, on a établi un parallèle entre ivg et fin de vie puis suicide et fin de vie et celui qui a aboli la peine de mort s'est fait euthanasié.. Vous pétez tous les plombs ! c'est exprès ou vous êtes de pauvres inconscients ?
Dernière édition par Admin le 17.12.15 18:24, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 25.02.15 14:14 | |
| CITATION = La représentante de l'UMP allant même jusqu'à citer cette belle phrase de Robert Badinter: «Le droit à la vie est le premier des droits de l'homme». «Le droit à la vie est le premier des droits de l'homme» Robert Badinter
Commentaire = çà pue du Léonetti ...Il cite çà dans ses mails ... Peut-être qu'on saura dans quelques années que Léonetti et Hollande vivent avec une souffrance psychique ??? Si oui, se font-ils soigner ? si oui, ces manipulateurs sont manipulés par des psy ? On verra bien. Avez-vous remarqué que Jean Léonetti ne sourit jamais ? |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 26.02.15 11:13 | |
| «Le droit à la vie est le premier des droits de l'homme»
Robert Badinter
FAUX ! ! ! enfin si, mais ce droit est-il vraiment appliqué en France depuis des décennies si l'on considère que l'embryon est un fœtus potentiel qui est un nouveau-né potentiel qui sera un humain vivant ???
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 26.02.15 11:31 | |
| on naît pour se développer en vivant dans la société qui est un utérus sociologique
on naît pour se développer en vivant dans le cosmos qui est un utérus cosmique
la mort est une autre naissance à l'après de la mort
QUI a le droit d'avorter sa mort ? de l'anticiper, de la provoquer ?
Ce sont juste quelques réflexions pondues par mon cortex.
On ne voit pas ce que Mr Jean Léonetti vient faire là-dedans.
Qu'on le vire, et le problème sera résolu.
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 26.02.15 11:49 | |
| Tout être humain...est une histoire sacrée ( et je sais ce que j'écris noir sur blanc ) donc tout être humain a la liberté de gérer le moment et la manière de son agonie et de sa mort si le droit à la vie est le premier des droits de l'homme, le droit à la mort devrait être le dernier droit de l'homme |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 26.02.15 17:10 | |
| Médiapart Fin de vie : Une (r)évolution copernicienne toujours en attente 26 février 2015 | Par Etre peut-être Les 10 et 11 mars prochain, l'Assemblée Nationale examinera en première lecture la proposition de loi n° 2512 « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie » issue du rapport de la mission Clayes-Léonetti remis au Premier Ministre le 12 décembre 2014. La mort choisie n'est pas à l'ordre du jour. A quarante ans de distance Au début des années soixante-dix, les femmes enceintes qui ne voulaient ou ne pouvaient mener à terme leur grossesse avaient le choix de partir à l'étranger pour une IVG légale ou de trouver dans notre pays un praticien pour la réaliser en toute illégalité. Une femme, Simone Veil, a mis fin à cette inégalité par l'argent, par les relations, en se battant contre sa propre famille politique pour le droit des femmes à l'interruption volontaire de grossesse. Aujourd'hui, quarante ans après, pour finir leurs vies, ces mêmes femmes doivent et devront encore passer la frontière pour la Suisse (légalité et encadrement du suicide assisté) ou la Belgique (légalité et encadrement de l'euthanasie) afin de bénéficier de leur législation. En France, c'est incertain, illégal, à risque. L'inégalité par l'argent, par les relations, pour finir sa vie répète celle pour l'avortement avant l'IVG. On dira que, dans ce cas, les hommes sont aussi directement concernés. Belle consolation ! Le législateur ne pourrait-il pas prendre la mesure de cette répétition tout aussi productrice d'inégalités, de souffrances inutiles, de volontés déniées ? Tirer les leçons de l'Histoire sans prolonger une situation qui laisse désemparés la plupart de nos concitoyens ? Cette proposition de loi propose « la sédation profonde et continue » Une des deux mesures-phares du texte en discussion concerne la sédation terminale et continue, à la demande du patient atteint « d'une affection grave et incurable dont le diagnostic vital est engagé ». Il s'agit d'endormir le patient à l'agonie, sédation associée à un traitement antalgique et attendre la mort (de faim et de soif ?). Cette vision réductrice réclame une révolution copernicienne que d'autres pays ont opéré, qu'il nous reste à réaliser. La maladie décide, pas le malade Dans le texte en discussion, de fait, c'est la maladie, son évolution, qui dicte son rythme, impose son calendrier. Au début de la maladie incurable et grave, vous devrez attendre ses dégâts que cela vous plaise ou non. Vous estimez que vous n'avez pas à vivre cette dégradation du corps, des facultés mentales, pas à vivre cette détresse psychique de se savoir mourir à petit feu plus ou moins rapide ou dans l'invalidité en attendant la mort ? Vous attendrez ! Ici en France, vous attendrez « le diagnostic vital engagé à court terme ». Avant, « on » ne veut pas savoir, débrouillez-vous avec votre envie d'en finir même si votre souffrance est là, même si votre dignité le réclame. Dans le cours de l'évolution de la maladie avant la toute fin ultime, le désir, la volonté, l'espoir de la personne de mettre un terme à une vie condamnée, sont niés. Il reste le suicide. Triste alternative, en France ! La médecine traitera la maladie, si peu encore le malade dans sa dimension humaine et éthique. Son choix ? A la fin, à la fin seulement ! Vous aurez droit alors à la sédation après avoir bien vécu ce que vous ne vouliez pas vivre, dans le corps et dans la tête. Vous aurez mérité la sédation ayant assez souffert jusque-là, dans l'angoisse d'une fin inéluctable aux conditions incertaines. Cette posture judéo-chrétienne est-elle encore de mise dans une France laïque ? La « fin digne et apaisée » appelle une réponse claire comme le fut l'abolition de la peine de mort mais c'était un autre président, un autre ministre... Une fin de vie réduite à l'agonie sous l'angle de la seule maladie incurable. La proposition de loi porte sur la fin de vie. Elle porte en réalité sur la phase terminale de la vie, sa phase extrême, l'agonie, qui précède de peu la mort (pronostic vital engagé). Elle n'est envisagée que sous l'angle de la maladie, pas du vieillissement ou de la dégradation de la personne. La fin de vie peut être insupportable sans « maladie incurable et grave» : une vieillesse avancée réduite « du lit au fauteuil et du fauteuil au lit », dans la perte irrémédiable de ce qui a fait la vivacité de la personne; le grand handicapé réduit à une vie végétative avec toute sa conscience... La fin de vie n'est pas la seule phase extrême, terminale de la vie. C'est un temps qui débute avant, parfois des mois avant. Savoir que la fin viendra, même à l'échéance de quelques mois, fait basculer dans la fin de vie, dans l'idée que la personne se fait d'être à la fin de sa vie. Un accident peut faire basculer dans la fin de vie telle qu'elle fut vécue et devenir insupportable, sans fin. Il faudra bien pourtant en France aussi, admettre que toute personne peut décider du moment de sa mort. Un progrès dans une société civilisée, mature, démocratique. Un droit encadré mais un droit qui n'est bien évidemment pas une obligation mais une possibilité : A chacun de choisir sa façon de finir sa vie dans une palette de possibilités : laisser-faire la Nature et la médecine, les soins palliatifs ou la mort décidée avec le suicide assisté, expression du libre-arbitre ou l'euthanasie quand la conscience n'est plus et les directives anticipées qui le demandent, établies. En mars, c'est l'affaire des élus de la Nation Des parlementaires soutiennent l'initiative de Véronique Massonneau et sa proposition de loi n°2435 visant à assurer au patient le respect de son choix de fin de vie, par des soins palliatifs, l'euthanasie ou le suicide médicalement assisté, en séance publique le 29 janvier. http://www.veroniquemassonneau.fr/2015/01/22/examen-de-ma-proposition-de-loi-fin-de-vie-en-commission-des-affaires-sociales/Des médecins le réclament : seize médecins appellent à légiférer sur l'euthanasie (Manifeste et pétition à signer). Soixante pour cent des médecins sont favorables à la légalisation de l’euthanasie (sondage Ipsos pour le Conseil national de l’Ordre des médecins – janvier 2013) ? https://www.change.org/p/16-m%C3%A9decins-et-professionnels-de-sant%C3%A9-imm%C3%A9diatement-suivis-par-126-confr%C3%A8res-lancent-un-appel-pour-qu-une-loi-sur-la-mort-choisie-soit-vot%C3%A9e-par-notre-parlementNos concitoyens le réclament massivement par des sondages d'opinion répétées : 96% des français sont favorables à la légalisation de l'euthanasie (Sondage IFOP octobre 2014). http://www.admdblog.fr/Sondage-Ifop-octobre-2014-96-des-Francais-favorables-a-la-legalisation-de-l-euthanasie_a2555.html Combien d'années encore faudra-t-il attendre cette évolution inéluctable de notre société vers la prise en compte du libre-arbitre des personnes dans un choix de fin de vie ? Combien de temps encore faudra-t-il contraindre au suicide, parfois raté, parfois violent, incertain parfois, dans la solitude, ceux qui ne peuvent trouver ailleurs (à grands frais) ou ici (avec de grands risques) une vraie solution à leur volonté d'en finir dignement, apaisé ? Combien de drames douloureux et médiatisés faudra-t-il encore pour que ceux qui nous gouvernent prennent la mesure de cette demande massive de choisir sa fin de vie et à domicile, reconnue dans le rapport Clayes/Léonetti ? Ceux et celles qui l'attendent, qui l'espèrent, qui le réclament avec force et détermination le vivent comme l'expression ultime et maîtrisée d'une volonté, un acte libre, pleinement conscient, digne et responsable devant l'échéance de la mort. La mort est inscrite dans la vie même. Les conditions de la fin de vie sont d'abord une affaire de législation qui nécessite ... … Une triple (R)évolution copernicienne : Passer de la possibilité d'abréger la vie à interrompre la vie. Passer de la fin de vie ultime et ponctuelle, médicalisée à la fin de vie-période, un temps subjectif qui est celui du patient. Passer du temps de la maladie qui impose son calendrier à la personne qui décide son heure. Bref, basculer enfin d'une fin de vie subie à une fin de vie choisie, autant faire se peut. Respect du patient assurément mais aussi et d'abord respect des droits de l'Homme. Voilà plus de quarante ans, elles criaient : « Si nous voulons, quand nous voulons ». Nous pouvons, nous devons encore crier aujourd'hui : « Si nous voulons quand nous ne pourrons plus ». PS : Je rêve de finir ma vie chez moi entouré par mes proches aimés dans ce moment où je déciderai de quitter ce monde, de les quitter, tirer le rideau en un dernier acte d'homme libre et la sérénité d'une mort douce et assumée. Utopie ? Jusqu'à quand ? |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 27.02.15 19:17 | |
| Si cette citation est véridique : " Cela est tellement évident qu'il est à craindre que Marisol Touraine, favorable aux aides à mourir, élabore un plan a minima pour voir revenir, dans quelques mois, cette question de l'euthanasie. "
il faut être rationnel et voter soit la loi de janvier 2011, soit la loi de Véronique Massonneau.
A quoi cela sert-il, de reculer sans cesse, de jouer au chat et à la souris ?
En plus, c'est incohérent et lassant....
On sait très bien que le suicide assisté sera légalisé un jour ou l'autre en France
Faîtes un revirement de dernière minute, virez Léonetti, qu'il s'en aille.. |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 05.03.15 13:25 | |
| je peux mourir cette nuit dans mon sommeil vous pouvez mourir cette nuit dans votre sommeil il est où, le problème ? NON à l'acharnement palliatif obstinément déraisonnable depuis le 22 avril 2005 Légalisez une sédation terminale de quelques heures seulement pour ceux et celles qui le veulent. NON aux agonies palliatives qui durent quand on meurt la nuit, dans son lit, dans son sommeil, on meurt sans agonie on meurt vite en toute tranquillité on meurt en paix... Légalisez une sédation avec arrêt cardiaque provoqué. Vous provoquez bien certaines naissances, non ? |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 11.03.15 13:05 | |
| Loi sur la fin de vie : une première étape pour les partisans de l'euthanasie Marisol Touraine, Jean Leonetti et Alain Claeys lors du débat sur la fin de vie à l'Assemblée, mardi. Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a évoquéune « étape supplémentaire si nécessaire ». <a href="http://ww691.smartadserver.com/call/pubjumpi/42296/287331/18317/S/[timestamp]/?" target="_blank"> <img src="http://ww691.smartadserver.com/call/pubi/42296/287331/18317/S/[timestamp]/?" border="0" alt="" /></a> Publicité<a href="http://ww691.smartadserver.com/call/pubjumpi/42296/287331/19567/S/[timestamp]/?" target="_blank"><img src="http://ww691.smartadserver.com/call/pubi/42296/287331/19567/S/[timestamp]/?" border="0" alt="" /></a> Ton solennel, paroles pesées, citations de grands auteurs et de philosophes: les députés se sont saisis mardi de l'épineux sujet de la fin de vie avec la gravité qui sied au sujet. Rédigée par deux députés de deux bords politiques, Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), la proposition de loi examinée ne propose pas de légaliser l'euthanasie et le suicide assisté. Elle vise à «mettre le patient au centre des décisions» en remplaçant «le devoir du médecin par le droit des malades», selon les mots de Jean Leonetti, le député UMP qui a rédigé le texte avec le PS Alain Claeys. Mais le calme des élus au début d'examen du texte n'a pas empêché les convictions de s'exprimer. Car «l'esprit de rassemblement» invoqué par François Hollande, qui a apporté tout son soutien à cette proposition de loi, s'est délité avant le débat dans l'Hémicycle. Ses principales mesures - le droit à une «sédation profonde et continue» pour les patients en phase terminale et les directives anticipées contraignantes pour les médecins - ont en effet été jugées trop timorées par quelque 120 députés socialistes, signataires d'un amendement pour légaliser une aide active à mourir. - Citation :
- « Il y a aura forcément d'autres discussions sur ces questions dans les années qui viennent »
Manuel Valls À droite, une vingtaine d'élus UMP, membres de l'Entente parlementaire pour la famille, ont de leur côté déposé près de 1000 amendements pour faire préciser un texte qu'ils jugent «inutile» et «dangereux». Désireux de mettre l'accent sur le développement des soins palliatifs pour lutter contre le «mal-mourir», ils ont reçu l'assurance de la ministre de la Santé d'avoir des précisions «dans les prochaines semaines» sur le plan triennal de développement des soins palliatifs promis par le chef de l'État en décembre. Mais Marisol Touraine n'a pas manqué de soulever de nouvelles inquiétudes à droite quand elle a évoqué la possibilité d'une nouvelle étape après ce texte «d'équilibre». «Il s'agira, par la suite, de voir comment cette loi est appliquée et, si une étape supplémentaire est nécessaire, de réfléchir à la meilleure manière de l'engager», a déclaré la ministre, connue pour ses prises de position en faveur à une aide active à mourir. Marisol Touraine donnera d'ailleurs un avis favorable à un amendement pour qu'un rapport annuel sur l'application de la loi soit remis au gouvernement. «Il y a aura forcément d'autres discussions sur ces questions dans les années qui viennent», a également lancé Manuel Valls, comme pour laisser entrevoir une nouvelle promesse d'évolution aux partisans de l' euthanasie ou du suicide assisté. «Une étape qui appelle à une autre loi», cet espoir formulé par l'écologiste François de Rugy est partagé ouvertement par les députés radicaux de gauche et un certain nombre de parlementaires PS. |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 11.03.15 13:07 | |
| VOUS ETES TOUS ET TOUTES DES IMBECILES Janvier 2011 çà y était presque Janvier 2012 Mai 2012 élection de François Hollande Janvier 2013 ??? Mai 2013 proposition 21 : ??? Janvier 2014 ??? Mai 2014 proposition 21 : ??? Janvier 2015 ??? Mai 2015 proposition 21 : ??? Janvier 2016 ??? Mai 2016 proposition 21 : ??? Janvier 2017 ???
Bye-bye les urnes et bye-bye l'Eglise J'ai mis fin au denier de la paroisse |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 11.03.15 13:32 | |
| La loi du 22 avril 2005 est une première étape vers l'euthanasie. Elle a été révisée plusieurs fois Et vous êtes en train de vous répéter avec débilité C'est grotesque A pleurer ou à mourir de rire ? PS = Porte de Sortie On se farcit les conneries de François Hollande à cause de ou grâce à Nicolas Sarkozy On a voté F.H. pour éliminer N.S. Et on votera pour éliminer ... Merci à l'UMP d'avoir mis le PS à l'Elysée et à Matignon ? Une loi sur le droit de mourir dans la dignité est dans les archives depuis 35ans en France Vous me donnez envie de dégueuler |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 12.03.15 9:44 | |
| le Quotidien du Médecin
Fin de vie : Touraine annonce l’élaboration d’un plan palliatif dans les « prochaines semaines »
11/03/2015
Crédit photo : AFP
Le débat sur la proposition de loi (PPL) de Jean Leonetti et Alain Claeys, ouvrant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, a commencé ce mardi 10 mars dans l’Hémicycle.
Lors de la discussion générale, la ministre de la Santé Marisol a indiqué que l’élaboration d’un plan triennal de développement des soins palliatifs, annoncé en décembre par François Hollande, sera lancée « dans les prochaines semaines ».
Comme l’avait indiqué le Pr Régis Aubry, président de l’Observatoire national de la fin de vie, en février au « Quotidien », ce futur plan devrait viser un meilleur accès aux soins palliatifs dans le secteur médico-social (en particulier dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes - EHPAD) et à domicile, et permettre de développer la formation et la recherche. La ministre a ainsi évoqué « la mise en place d’un enseignement spécifique des personnels soignants » sur l’accompagnement des malades en fin de vie, et la construction par la Haute Autorité de santé (HAS) de « repères communs pour les professionnels de santé pour assurer une prise en charge dans des conditions optimales tout au long du parcours de soins ».
Registre national automatisé de directives anticipées
À propos des directives anticipées, la ministre de la Santé a indiqué qu’un formulaire type sera mis au point par la HAS, et que le gouvernement proposera, par amendement, la création d’un registre national automatisé, consultable facilement et rapidement par les médecins. Un décret en Conseil d’État devrait apporter toutes les garanties en terme de confidentialité. « Seuls 2,5 % de nos concitoyens ont rédigé des directives anticipées », a-t-elle rappelé.
Marisol Touraine donnera un avis favorable à un amendement proposant un rapport annuel du gouvernement sur l’application de la loi.
Elle a enfin exprimé son soutien à la PPL, qui introduit le droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès. « Il s’agira par la suite de voir comment cette loi est appliquée et, si une étape supplémentaire est nécessaire, de réfléchir à la meilleure manière de l’engager ».
Le Premier Ministre Manuel Valls a souhaité que le Parlement « puisse dépasser ses clivages » politiques, pour voter un texte dont il a vanté « l’équilibre », tout en reconnaissant qu’il n’était « sans doute, qu’une étape ».
1 100 amendements
« Les avis diffèrent », a observé Marisol Touraine, face à la double contestation des écologistes, qui souhaitent un droit à l’euthanasie active, d’une partie des socialistes (120 déposent un amendement pour une assistance médicalisée active à mourir) et de l’aile conservatrice de l’UMP, qui estime que la sédation profonde décrite par la PPL va trop loin. En ce sens, Philippe Gosselin, de l’Entente parlementaire pour la famille, veut « expurger du texte tout ce qui pose question ».
« Je sais que ce nouveau texte choque certains qui le trouvent trop hardi. Je leur demande de regarder la situation dans laquelle finissent leur vie beaucoup de nos concitoyens. D’autres collègues, à l’inverse, auraient souhaité mettre en place l’euthanasie : à mon sens, la demande des Françaises et des Français n’est pas, j’en suis convaincu, majoritairement de succomber à une injection létale », a déclaré Alain Claeys.
« Nous sommes dans un débat de convictions, personne ne détient la vérité. La mort n’est ni de droite ni de gauche. On peut trouver un chemin ensemble », a exhorté Jean Leonetti.
La séance de ce mardi n’a pas permis de pousser l’examen au-delà de l’article 1. Les discussions reprennent ce mercredi 11 après midi, pour un vote solennel le 17 mars.
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 15.06.15 16:11 | |
| Il paraît que Marisol Touraine serait prête à légaliser l'aide active à mourir, mais il faut que les Français le souhaitent TROP DROLE ! ! !il suffit de lire les sondages Mensonge et manipulation UMP - PS Réagissons via une abstention électorale généralisée en 2017 ! l'euthanasie économique a existé, existe et existera.Le candidat a très mal présenté son programme de président et personne ne l'a corrigé ... il n'est pas capable de se corriger lui-même Quelle indignité publique !! |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 16.06.15 21:12 | |
| P.S. = Porte de Sortie
Fallait savoir le 6 mai 2012 si les Français veulent la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté
Vous êtes d'une nullité lamentable
C'est à en crever de rire
UMP-PS dirait quelqu'un, ce qui se confirme.
Euthanasions-les électoralement
Ne choisissons pas la désespérance Choisissons dignement la vengeance |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 18.06.15 11:39 | |
| Le Sénat, à majorité de droite, a achevé mercredi soir l'examen en première lecture de la proposition de loi sur la fin de la vie après l'avoir vidé de son contenu, contre l'avis du gouvernement. "Avec cette modification, on a purement et simplement vidé de son sens ce texte", a regretté la ministre de la Santé Marisol Touraine. |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 23.06.15 20:18 | |
| Fin de vie : le Sénat rejette son propre texte Natacha Gorwitz (Images : Jérôme Rabier)
Le 23.06.2015 à 19:07
Les sénateurs ont massivement rejeté, par 196 voix ‘contre’ et 89 voix ‘pour’, la proposition de loi des députés Jean Léonetti et Alain Claeys sur la fin de vie. C’est l’amertume qui domine cet après-midi dans les rangs de la haute assemblée, car au fil des débats, le texte était devenu « une coquille vide ».
« Je suis paradoxalement satisfaite » commente Marisol Touraine, en sortant de l’hémicycle (Voir Vidéo). Pour la ministre de la Santé, c’est un « soulagement », car des « nouveaux droits pour les malades et des personnes en fin de vie », comme titre le texte, il ne reste plus rien. Ni le droit opposable des patients de recourir à la sédation profonde et continue jusqu’au décès. Ni celui d’opposer au corps médical le respect de ses directives anticipées, devenues optionnelles. Plus inquiétant encore cette version du texte présente de véritables « retours en arrière par rapport au droit existant » souligne la ministre de la Santé, comme la non-reconnaissance de l’alimentation et l’hydratation artificielle comme « traitements ».
Les sénateurs n’ont pas su se mettre d’accord, au fil des débats, sur la version de la commission des affaires sociales. Ce vote, « je m’y attendais » confie Alain Milon, son président (Les Républicains) (Voir Vidéo). En plus de la gauche, le centre et une partie de la droite se sont opposés au texte. Pourtant, les deux co-rapporteurs ont beaucoup œuvré pour préciser la version transmise par l’Assemblée nationale, avec un seul objectif, celui d’éviter toute dérive vers le suicide assisté. « Ce texte ne concerne que ceux qui vont mourir et non pas ceux qui veulent mourir », c’est ce que n’ont cessé de martelé les défenseurs du consensus politique qui a été trouvé. La mention de la prolongation « inutile » de la vie a été supprimée pour lever toute ambiguité, et la mise en œuvre de la sédation profonde et continue n’est rendue possible qu’en cas de « souffrance réfractaire », lorsque que « tout » a été tenté pour apaiser la souffrance, en vain.
Ce texte, au départ, c’était « trop pour certains, pas assez pour les autres ». Mais « aujourd’hui il n’est rien ! » scande Françoise Gatel. En l’état, ce texte est « un oubli d’humanité et un défaut de fraternité » ajoute la chef de file pour le groupe UDI, « ce n’est pas ainsi que les hommes doivent forcément mourir ». Dans l’hémicycle, l’émotion est vive. Personne ne semble mesurer ici « la monstruosité » de ce qui a été voté, dénonce Corine Bouchoux, chef de file pour le groupe écologiste, quand à l’article 3, les sénateurs « ont inventé la sédation profonde et intermittente ». Là, c’est du « détricotage » dénonce la sénatrice écologiste, porté par « la volonté de quelques uns » uniquement. A ce titre, certains ont dû « amèrement » regretter qu’on ait voté en leur nom sur l’article 3, en demandant la mise en œuvre d’un scrutin public qui permet de voter pour les absents de chaque groupe.
Beaucoup n’en reviennent pas de la tournure qu’ont pris les débats, depuis mercredi dernier. En fait, il aura suffit de l’adoption d’un amendement le 59 rectifié bis, déposé par Dominique de Legge, qui supprime les mots « continue jusqu’au décès », pour que la discussion bascule. A partir de là, l’idée que le recours à la sédation profonde et continue jusqu’au décès puisse ouvrir les portes à « un cheval de Troie de l’euthanasie » a gagné la majorité sénatoriale, y compris le président de la commission des Lois du Sénat, Philippe Bas. Lui-même, « après avoir beaucoup hésité », a finalement choisi d’adopter cette disposition alors qu’au départ, il était l’un des premiers à souligner que ceux qui « voudraient opposer droit à la sédation profonde et droit aux soins palliatifs font fausse route ».
« Depuis le départ, nous sommes un certain nombre à penser que la loi Leonetti se suffisait à elle-même » avait justifié Bruno Retailleau, chef du groupe Les Républicains au Sénat. C’est d’ailleurs le principal argument invoqué par Catherine Deroche, qui cet après-midi, au moment des explications de vote, s’est exprimé au nom du groupe Les Républicains. Pour répondre à « une promesse électorale », le président de la République a choisi de « rouvrir la loi consensuelle de 2005 » au risque de « renvoyer chaque sénateur à ses propres convictions ».
Conscient que le débat serait difficile et les avis partagés, « personne ne souhaitait [toutefois] revenir en arrière » souligne Georges Labazée, pas même la commission des affaires sociales du Sénat. La seule avancée notable sur ce texte, qui a obtenu un très large consensus, porte sur la généralisation de l’accès aux soins palliatifs sur l’ensemble du territoire. Pour le reste, c’est tout simplement du « sabotage » pointe du doigt le chef de file pour le groupe socialiste, allant jusqu’à accuser la majorité sénatoriale de suivre la même ligne que le « Tea Party » américain, réactionnaire et conservatrice. A l’extérieur du Palais du Luxembourg, beaucoup ont accusé ce texte de « protéger les médecins, non les patients » a-t-il souligné. A présent, « vous donnez un crédit à ses allégations » a-t-il adressé aux bancs à droite de l’hémicycle. En ligne de mire, l’adoption plus tard dans la soirée, mercredi dernier, de l’amendement 67 rectifié bis déposé par Dominique de Legge. Celui-ci lève l’opposabilité des directives anticipées puisque le médecin ne doit plus que les « prendre en compte ». Et pour cause, « elles ne sauraient contrevenir à sa liberté de prescription » avait-il invoqué. C’est tout-à-fait contraire à la vocation initiale du texte qui visait justement à la sécurisation accrue des médecins qui pratiquent déjà la sédation profonde, sans que ce soit encadré par la loi.
Non seulement la loi sur la fin de vie a été « bafouée », mais c’est « l’image du Sénat qui a été écornée » s’est insurgée Corinne Bouchoux, alors que traditionnellement, la chambre haute est assimilée à « la défense des libertés ». « Nous aurions voulu plus », ajoute la chef de file écologiste, qui aux côtés de 80 autres sénateurs a défendu l’instauration de l’aide active à mourir, mais « pas un instant nous nous attendions à cela ». « C’est de la réaction pure et simple » a-t-elle conclu. Le malaise est perceptible, y compris au sein de la majorité sénatoriale qui, face à une question aussi « délicate et douloureuse », n’a pas imposé de consigne de vote. Le suspense qui planait sur ce scrutin a vite été balayé par un résultat sans équivoque. « Je suis heureuse que la sagesse de la haute assemblée l’ait amené à rejeter ce texte » a salué Marisol Touraine. C’est dommage que « le rassemblement n’ait pu s’opérer comme ce fut le cas à l’Assemblée nationale », a-t-elle ajouté.
A présent, la navette parlementaire se poursuit, dans des « conditions plus simples » et « plus sereines » espère-t-on. Le texte qui ne fait pas l’objet d’une procédure accélérée, repart en deuxième lecture devant les députés, sans que le Sénat ait pu apporter sa marque.
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 16.10.15 15:50 | |
| Marisol Touraine annonce un plan triennal sur les soins palliatifs Gènéthique vous informe
06 Octobre 2015 Fin de vie
A l’occasion de l’examen en séance publique en deuxième lecture de la proposition de loi Claeys-Leonetti créant de nouveaux droits pour les malades en fin de vie, Masisol Touraine a annoncé un plan triennal sur les soins palliatifs, souhaitant que le texte débattu « renforce l’accès aux soins palliatifs, aujourd’hui insuffisant ».
Ce plan, qui s’adresse tant aux professionnels de santé qu’aux patients, devrait comporter 4 priorités : •mieux informer les patients et leur permettre d’être au cœur des décisions qui les concernent ; •accroître les compétences des différents acteurs, en confortant la formation, en soutenant la recherche et en diffusant mieux les connaissances sur les soins palliatifs ; •développer les prises en charge de proximité, notamment au domicile ou dans les établissements sociaux ou médico-sociaux ; •réduire les inégalités d’accès aux soins palliatifs.
Marisol Touraine, souhaitant « reconnaître à toute personne malade un droit universel à accéder aux soins palliatifs sur l’ensemble du territoire », a également annoncé qu’elle détaillerait ce plan triennal au cours d’un prochain déplacement.
Au cours des débats, les députés ont posé la question des mesures budgétaires qui seront mises en œuvre pour effectivement développer ce plan triennal.
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 16.10.15 15:53 | |
| Pourquoi cette valse d'idées, ce déplacement de l'ivg à la peine de mort ? Au nom de quoi ? François Mitterrand a aboli la peine de mort. Il s'est aussi fait euthanasié. Le 6 mai 2012, il n'était pas question de demander quoi que ce soit à Jean Léonetti et à Robert Badinter... à propos de la fin de vie. On nous a menti. Une sorte de double peine. Si Jean Léonetti, Marie de Hennezel et compagnie ont échoué sous les gouvernements précédents, les citoyens n'y sont pour rien. |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 04.12.15 11:14 | |
| PLFSS 2016 : Soins palliatifs, tarification à l'activité, les annonces de Marisol Touraine Gènéthique vous informe
01 Décembre 2015
Lundi 30 novembre, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) de 2016. Ce texte rend notamment gratuit l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et tous les actes y afférents (cf. Gènéthique vous informe du 30 novembre 2015).
Pour ouvrir cette ultime étape, Marisol Touraine a annoncé la présentation du plan triennal sur les soins palliatifs, et souligné que le PLFSS 2016 limitait la T2A (tarification à l’activité). Bien appliquée, cette dernière mesure pourrait permettre de dégager du temps pour l’accompagnement des patients.
Le plan triennal des soins palliatifs sera présenté cette semaine
Marisol Touraine a annoncé au perchoir que « l’engagement pour l’hôpital se manifeste aussi dans le domaine des soins palliatifs ». Aussi, elle présentera "jeudi prochain le détail du plan triennal souhaité par le Président de la République". "Sans attendre", elle rappelle qu'elle a "déjà annoncé au cours des débats qu’une enveloppe de 40 millions d’euros supplémentaires serait inscrite pour réduire les inégalités d’accès à ces soins sur le territoire". En effet, le constat de l'inégalité d'accès aux soins palliatifs sur le territoire est connu, "les équipes étant plus importantes sur certains territoires que sur d’autres". Aussi, avec cette enveloppe, "ce sont au moins 30 équipes mobiles et 6 unités de soins palliatifs qui pourront ainsi être créées" en 2016.
Le PLFSS 2016 stoppe le "Tout T2A" Pour mémoire, la tarification à l’activité (T2A) "vise à allouer les recettes à partird’une estimation de la nature et du volume des activités des établissements de santé"[1]. Ainsi la logique de moyens qui prévalait jusque-là, va céder la place à une logique de résultats. Ce sont les recettes issues des activités hospitalières qui vont déterminer les dépenses et non plus l'inverse.
Ce mode de financement a été maintes fois dénoncé par des professionnels de santé, notamment en lien avec les questions de la fin de vie.
Pour Nicole Delepine, (cf. Déjà trop d'euthanasies en France encouragées par la réduction des dépenses de santé) "L'intégration de la tarification à l'activité, le célèbre T2A mis en place dans les hôpitaux [...] révéla progressivement que seuls ’les actes’ payaient. Règne [...] du quantitatif cette tentative a priori saine de payer les hôpitaux en fonction du travail fourni réellement eu rapidement ses effets pervers et fut détournée de ses objectifs". "Avec le T2A, les activités humaines auprès du patient (toilette, écoute, consolation...) n'étaient donc plus valorisées. L'exigence est devenue la rentabilité. Les séjours courts une obligation". "Il a fallu raccourcir la durée des hospitalisations en soins palliatifs aussi". Alors ceux qui seraient plus long à partir "seraient conditionnés et surtout se sentiraient de trop, gênants, pesant sur la société et leurs proches...ils creusent le trou de la sécu".
Décrié par beaucoup d'autres professionnels de santé attentifs à prendre le temps d'accompagner leur patient, Marisol Touraine a finalement expliqué hier que "soutenir l’hôpital public, c’est aussi réformer son financement. Avec ce PLFSS, nous mettons en place un modèle de financement innovant pour les soins de suite et de réadaptation : la dotation modulée à l’activité." Par le PLFSS 2016, "nous mettons un terme au ‘ tout tarification à l’activité – T2A’ [explique-t-elle], en instaurant davantage de dotation dans les financements hospitaliers, pour plus de stabilité". Une mesure dont on peut espérer que son application permette aux professionnels de santé de prendre plus de temps avec leur patient. Ce qui ne manquera pas, comme Nicole Delépine l'exprime, d'avoir un impact positif sur les personnes en fin de vie.
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 04.12.15 11:20 | |
| 3 DECEMBRE 2015
Marisol Touraine détaille le Plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie
Devant les acteurs des soins palliatifs réunis ce matin à la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a détaillé le Plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie. Face aux inégalités d’accès à ces soins, ce Plan répond notamment à 2 priorités : placer le patient au cœur des décisions qui le concernent et développer les prises en charge au domicile. La mise en œuvre de ce plan mobilisera 190 millions d’euros.
Pour réduire les inégalités qui persistent dans l’accès aux soins palliatifs, à la demande du Président de la République, Marisol TOURAINE a détaillé le Plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie. Elaboré en lien avec les acteurs concernés, les sociétés savantes, les représentants des patients et des établissements, les médecins généralistes…, ce Plan s’articule autour de 4 axes : informer le patient sur ses droits et le placer au cœur des décisions qui le concernent : en créant un centre national dédié aux soins palliatifs et à la fin de vie (fusion du Centre national de ressources en soins palliatifs et de l’Observatoire national de la fin de vie) qui aura notamment pour mission de mettre en place, d’ici un an, une grande campagne nationale de communication ; développer les prises en charge au domicile, y compris pour les résidents en établissements sociaux et médico-sociaux : en créant, dès 2016, 30 nouvelles équipes mobiles de soins palliatifs sur l’ensemble du territoire ; en donnant aux professionnels une plus grande expertise et en leur permettant de mieux se coordonner (une enveloppe de 9 millions d’euros financera les projets territoriaux innovants) ; accroître les compétences des professionnels et des acteurs concernés : en structurant et en décloisonnant la formation aux soins palliatifs (formation initiale et continue, et pratiques interdisciplinaires) ; en créant une filière universitaire dédiée aux soins palliatifs et à l’accompagnement en fin de vie ; réduire les inégalités d’accès aux soins palliatifs : en créant des unités de soins palliatifs dans les territoires qui en sont dépourvus (au moins 6 nouvelles unités seront créées dès 2016, et l’objectif est que chaque région dispose d’au moins 1 lit de soins palliatifs pour 100 000 habitants d’ici 2018) ; en mettant en place dans chaque région, en lien avec les Agences régionales de santé, un projet spécifique pour favoriser l’accès à ces soins.
Un comité de pilotage se réunira très prochainement, sous la présidence du Docteur Vincent MOREL, pour mettre en œuvre ce plan.
A l’occasion de la présentation du plan, Marisol TOURAINE a déclaré : « Les soins palliatifs permettent d’apaiser les souffrances des personnes en fin de vie. Mais l’accès à ces soins reste très inégal selon les territoires. Avec ce plan, nous donnons les moyens à nos concitoyens d’envisager plus sereinement la fin de leur vie : nous donnons aux professionnels les moyens de les accompagner pour qu’ils puissent être en capacité de la préparer, de l’organiser, dans l’apaisement et la dignité ».
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 04.12.15 14:18 | |
| Marisol Touraine veut-elle faire entrer les pratiques euthanasiques dans les unités de soins palliatifs ? Gènéthique vous informe
04 Décembre 2015 Fin de vie
A l’occasion de la présentation hier du plan national 2015-2018 de développement des soins palliatifs et de l’accompagnement en fin de vie, Marisol Touraine a rappelé dans son intervention que l’apaisement des souffrances, l’accompagnement des malades et de leur famille : « c’est tout simplement de la dignité ».
Au-delà des mots qui se veulent rassurants, parmi les quatre grands axes de ce plan national, deux sont à relever.
Marisol Touraine, qui a affirmé sa volonté de réduire les inégalités d’accès aux soins palliatifs en créant « au moins 6 nouvelle unités de soins palliatifs » dès 2016, souhaite aussi « mieux informer les patients ». Cette information doit porter sur l’existence des soins palliatifs et « de ce qu’ils recouvrent », mais aussi « des modalités d’expression de la volonté du patient, notamment par les directives anticipées ». Ces directives anticipées, dont la loi Claeys-Leonetti souhaite qu’elles deviennent contraignantes pour les médecins, ont suscité les réactions inquiètes des soignants (cf. Gènéthique du 12 mars 2015 et Gènéthique vous informe du 7 novembre 2015).
Cependant, Marisol Touraine doit confier au tout nouveau Centre national dédié aux soins palliatifs[1], la « mission de mettre en place d’ici un an, une grande campagne nationale de communication » sur les soins palliatifs et les directives anticipées.
Si les directives anticipées doivent garder un contenu conforme à la loi, elles pourront prochainement contenir la demande de sédation profonde et continue avec arrêt de l’alimentation et de l’hydratation désormais considérés comme des traitements, l’une des mesures phares de la proposition de loi Claeys-Leonetti encore en débat au Parlement. La sédation profonde et continue qui s’apparente à une euthanasie passive (cf. Le coin des experts du 18 décembre 2014 et du 20 février 2015) et que réfute, là encore, bon nombre de soignants. Une façon habile et déguisée de faire entrer, en temps que pratique reconnue, une dérive euthanasique jusque dans les unités de soins palliatifs.
Marisol Touraine propose aussi d’améliorer la formation des professionnels de santé par la création « d’une filière universitaire avec un corps enseignant spécifique, dédiée aux soins palliatifs, à l’éthique et à l’accompagnement en fin de vie » structurée et décloisonnée. « Etudiants en santé, en philosophie, en psychologie, en droit… Tous travailleront ensemble et se formeront aux démarches éthiques ». Si la mesure semble aller dans le bon sens, on est en droit de se demander, au vue des dérives et de la volonté farouche du gouvernement de voir aboutir telle quelle la nouvelle proposition de loi sur la fin de vie, quelle sera l’éthique effectivement proposée aux candidats à cette formation ?…
[1] Le centre national dédié aux soins palliatifs et à la fin de vie est issu de la fusion du Centre national de ressources en soins palliatifs et l’Observatoire national de la fin de vie.
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 04.12.15 14:29 | |
| On se pose déjà cette question...
Tout ce non-dit très mal non-écrit obligerait certains et certaines à avoir des contre-réactions
ce que j'écris est illisible mais je ne trouve pas d'autres mots
et de toute façon je ne dois pas dévoiler ma pensée.....
Concernant la fin de vie, NOUS SOMMES EN GUERRE. |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 04.12.15 15:12 | |
| Si au moins les pro-vie avaient fermé leur gueule au lieu de vouloir imposer aux autres leur vision d'un Dieu pourri ! |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 17.12.15 17:56 | |
| Si ce n'est pas ridicule ! ils espèrent encore être au pouvoir en 2018 ! ! ! Envoyer les gens dans les chambres à gaz ou faire de fausses promesses en jouant politiquement avec l'idée de la mort, ne serait-ce pas un peu la même chose ?personne n'est responsable de la très mauvaise gestion palliative des gouvernements précédents...
Un nouveau plan pour les soins palliatifs et la fin de vie
04.12.15 Mise à jour le 04.12.15
Le Plan national 2015-18 pour le développement des soins palliatifs et l'accompagnement en fin de vie, présenté jeudi par la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine, est doté de 190 millions d'euros.
D'ici 2018, chaque région devrait disposer d’au moins 1 lit de soins palliatif pour 100 000 habitants.
Prenant la suite du programme national de développement des soins palliatifs 2008-12, le Plan national 2015-18 pour le développement des soins palliatifs et l'accompagnement en fin de vie sera financé à hauteur de “190 millions d'euros sur la période 2016-18”, a annoncé Marisol Touraine jeudi lors d'une visite à la Fondation Oeuvre de la Croix Saint-Simon, à Paris. Le comité de pilotage sera présidé par le Dr Vincent Morel, ancien président de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), a fait savoir la ministre. Le plan présente, sur 29 pages, 14 mesures mises en oeuvre par 39 actions. Les quatre axes du plan sont : • informer le patient, lui permettre d'être au cœur des décisions qui le concernent ; • former les professionnels, soutenir la recherche et diffuser les connaissances sur les soins palliatifs ; • développer les prises en charge en proximité : favoriser les soins palliatifs à domicile y compris pour les résidents en établissements sociaux et médico-sociaux ; • garantir l'accès aux soins palliatifs pour tous: réduction des inégalités d'accès aux soins palliatifs.
“L’enjeu qui est devant nous, la responsabilité qui est la nôtre, c’est de donner à nos concitoyens les moyens d’envisager plus sereinement la fin de leur vie (Marisol Touraine).
Une campagne d'information en 2016
Le premier axe prévoit la création d'un "centre national dédié aux soins palliatifs et à la fin de vie" par fusion du Centre national de ressources (CNDR) en soins palliatifs et de l'Observatoire national de la fin de vie (ONFV). Il bénéficiera d'"environ 1,2 million d'euros" pour son fonctionnement, "soit un montant global sur la durée du plan de 3,6 millions d'euros". Il sera notamment chargé d'une campagne nationale d'information sur les soins palliatifs et les directives anticipées, qui sera financée "pour un montant total d'un million d'euros". Elle devrait être lancée "d'ici un an" car cela suppose "une réflexion en amont", avec le souci de "faire passer un message" qui ne soit “pas excessivement anxiogène”, a affirmé Marisol Touraine. Le plan prévoit aussi de “favoriser l'autonomie des patients dans les décisions qui les concernent” en accompagnant “le patient dans la démarche de rédaction des directives anticipées”, et en communiquant spécifiquement auprès des personnes de confiance. Il s'agira aussi de "renforcer la démocratie sanitaire" en mettant en oeuvre une politique de coopération avec les associations d'usagers et d'aidants, et en encourageant les travaux d'observation des pratiques et le maintien des débats éthiques par les espaces de réflexion éthique régionaux et interrégionaux (Ereri) et les conférences régionales de la santé et de l'autonomie (CRSA).
“Tous les professionnels me le disent sur le terrain : la formation en soins palliatifs existe, mais elle est disparate, épisodique, trop centrée sur le volet sanitaire. Nous créerons donc une filière universitaire avec un corps enseignant spécifique, dédiée aux soins palliatifs, à l’éthique et à l’accompagnement en fin de vie (Marisol Touraine).
Constituer un corps d'enseignants-chercheurs
A l'axe 2, il est prévu de "donner l'accès de la médecine palliative à une filière universitaire". Il s'agira par exemple d'inciter à la création d'une unité d'enseignement interdisciplinaire pour les étudiants des différentes filières de formation en santé, en favorisant la réalisation d'au moins un stage dans un dispositif spécialisé en soins palliatifs. Des formations aux soins palliatifs vont être définies comme "prioritaires" dans les actions de développement professionnel continu (DPC). Le gouvernement envisage l'ouverture d'"une section ou sous-section du Conseil national des universités (CNU) d'épistémologie clinique" pour "constituer un corps d'enseignants chercheurs médecins et non médecins en charge d'enseignement et de recherche". Le financement de 40 postes d'assistants spécialistes en médecine palliative chaque année (2,5 millions d'euros par an, soit 7,5 millions d'euros sur la durée du plan) est programmé. Le plan prévoit d'inciter les internes à se former à la recherche en soins palliatifs. “Leur accès à une année de recherche en la matière sera favorisé”, est-il indiqué, avec une enveloppe de 1,35 million d'euros par an, "soit au total plus de 4 millions d'euros". Il sera également créé au niveau national 10 postes de chefs de clinique "fléchés soins palliatifs", financés pour un montant de 700 000 euros par an (2,1 millions sur la durée du plan). Pour diffuser les bonnes pratiques, "un programme de travail pluriannuel sur les soins palliatifs" va être mis en place avec la Haute autorité de santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm).
“La modernité d’une société se mesure en partie à sa manière d’accompagner la fin de la vie (Marisol Touraine).
Favoriser les infirmières de nuit en Ehpad
L'axe 3 doit permettre de favoriser les soins palliatifs à domicile "y compris pour les résidents en établissements sociaux et médicosociaux". Une enveloppe de 9 millions d'euros sur la durée du plan sera destinée au soutien de "projets territoriaux" innovants initiés par les professionnels de ville. Chaque établissement de santé disposant d'un service d'urgences devra se doter d'un "protocole d'anticipation" entre ce service et des acteurs des soins palliatifs à domicile, afin notamment d'éviter des transferts inappropriés de patients aux urgences. Le plan prévoit de "faciliter" la formation continue des salariés des services médicosociaux au contact des personnes en fin de vie, "en soutenant le financement 'retour et maintien à domicile' du fonds national d'action sanitaire et sociale" [Fnass] de l'assurance maladie et celui de la formation des aides à domicile avec l'aide de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Aucun montant chiffré n'est associé à cette mesure, note-t-on. Le gouvernement entend "favoriser" une présence infirmière la nuit dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), à l'aide d'un financement de 2 millions d'euros par an (6 millions sur la durée du plan). Il s'agira aussi de conforter les soins palliatifs en hospitalisation à domicile (HAD), en doublant le nombre de patients admis à la fin des programmes régionaux de développement de l'HAD. “Le développement accéléré des prises en charge en soins palliatifs, sur la base de 4% par an, représentera un effort supplémentaire de 10 millions d'euros environ par an”, est-il indiqué. Le plan prévoit aussi d'améliorer les coopérations entre HAD et services de soins à domicile (Ssiad et Spasad).
“Concrètement, au moins 30 nouvelles équipes mobiles de soins palliatifs seront créées dès 2016 sur l’ensemble du territoire... (Marisol Touraine)
Créations de lits, d'unités et d'équipes mobiles
Le dernier axe vise à remédier au fait que "l'accès aux soins palliatifs reste extrêmement disparate sur le territoire", a expliqué Marisol Touraine. “Certaines régions sont très bien dotées quand d'autres, à l'inverse, subissent un retard criant”, a-t-elle constaté. Il s'agira d'abord de "promouvoir le repérage précoce des besoins en soins palliatifs", en mettant en place "un recours à des programmes" spécifiques dans chaque région pour la prise en charge au domicile par des professionnels spécialisés (14 millions d'euros sur la durée du plan). Le ministère compte publier une instruction relative au pilotage de "projets régionaux pour les soins palliatifs" avec des "objectifs nationaux stratégiques, [des] points d'alerte sur la réalisation du diagnostic, [les] modalités de reporting régional et national". Marisol Touraine a fixé l'objectif “que chaque région dispose d'au moins un lit de soins palliatifs pour 100 000 habitants d'ici à 2018”, car "plusieurs régions" se situent "très en deçà". Des créations d'unités de soins palliatifs (USP) vont être financées par 43,5 millions d'euros sur la durée du plan dont 14,5 millions pour la création d'au moins six unités en 2016. En outre, “une attention particulière sera par ailleurs portée aux régions sousdotées en Lisp [lits identifiés de soins palliatifs]”. Une enveloppe de 3 millions d'euros par an y sera consacrée, soit 9 millions d'euros d'ici à 2018. S'agissant des équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP), l'effort est estimé à 31 millions d'euros sur la période, dont 9 millions en 2016 pour 30 équipes puis 2 millions en 2017 pour sept équipes.
“Ce plan national pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie bénéficie d'effort global important : 190 millions d’euros sur la période 2016-2018 (Marisol Touraine).
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 17.12.15 18:38 | |
| Non mais, faut pas se foutre de notre gueule ! je suis allée voir la nouvelle législation à propos de l'ivg... car au départ, ( avant le 6 mai 2012 ), ivg et fin de vie étaient comparables...
je mens tu mens il ment nous mentons vous mentez ils mentent j'ai menti tu as menti il a menti nous avons menti vous avez menti ils ont menti je mentirai tu mentiras il mentira nous mentirons vous mentirez ils mentiront |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 25.12.15 14:39 | |
| l'idee que chacun de nous est dans une sorte d'utérus cosmique ou une sorte d'utérus sociologique n'est pas idiote dans ce cas, c'est à la société de faire la loi à propos de la fin de vie et non pas soi-même
Pourquoi on parle d'un référendum pour la déchéance de la nationalité française alors qu'on n'est pas capable d'en faire pour euthanasie et SA ? |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 28.01.16 10:33 | |
| Marisol Touraine Ministre des Affaires sociales et de la Santé et des droits des femmes
Loi sur la fin de vie: l'ultime liberté
Publication: 28/01/2016 07h09 CET Mis à jour: il y a 2 heures
Le Parlement a adopté hier la loi créant de nouveaux droits en faveur des personnes en fin de vie. Ce texte, voulu par le Président de la République et voté à la quasi-unanimité des parlementaires, consacre une avancée historique. Il inscrit le mouvement, désormais irréversible, de l'autonomie de la personne en fin de vie.
La fin de vie est un sujet politique au sens le plus fort du terme. Qui exige de porter une certaine vision de la société tout entière. Qui met en jeu, aussi, sur le sens de nos valeurs dans une société qui a changé.
Parce que notre rapport à la mort s'est transformé. La crainte de la mort, « seul mal réel de l'Homme » pour Chateaubriand, a changé de nature. Plus encore que le jour de leur mort, les Français appréhendent désormais « les » jours de leur mort. La médecine et les progrès scientifiques génèrent des situations de fin de vie plus longues et de plus en plus complexes, où s'estompent les frontières. Il y a aujourd'hui une attente forte dans notre pays que personne ne conteste. Une attente de dignité. Mais quel sens lui donner ? La diversité des épreuves personnelles et la multiplication de cas individuels particulièrement difficiles et médiatisés interpellent et façonnent la conscience de chacun. Par-delà les divergences d'opinion, la capacité à maintenir des relations avec ses proches, à ne pas s'infliger ni leur infliger une situation dégradante, sont deux des exigences régulièrement réaffirmées par nos concitoyens. Etre au rendez-vous de ces exigences impose une première grande priorité : celle du développement des soins palliatifs, qui permettent d'apaiser les souffrances du malade dont l'affection ne répond pas au traitement curatif. J'ai présenté le 3 décembre dernier un plan national pour les soins palliatifs et l'accompagnement en fin de vie. Son objectif ? Garantir l'égal accès de tous à ces soins. La prise en charge à domicile et en maison de retraite sera développée par la multiplication des équipes de soins mobiles. Le patient sera mieux informé, placé au cœur des décisions qui le concernent. Mais il faut aller plus loin. Aujourd'hui, les malades en fin de vie veulent décider par eux-mêmes et pour eux-mêmes. De continuer à vivre jusqu'au bout. Ou pas. La loi Leonetti de 2005 ne répond plus qu'imparfaitement à cette attente. En permettant au médecin de décider avec ses pairs de limiter ou d'arrêter un traitement inutile, disproportionné ou n'ayant d'autre objet que la seule prolongation artificielle de la vie, elle maintient la logique du seul encadrement des traitements, du « laisser mourir ». C'est une loi pour encadrer et protéger les médecins. C'est une autre logique, une autre voie, celle de l'autonomie de la personne, qu'a engagée le Président de la République. Un très large consensus s'est construit autour du texte proposé. Que dit cette nouvelle loi ? Qu'il revient désormais à l'individu et à lui seul, dès lors que la maladie dont il souffre est incurable et son pronostic vital engagé à court terme, de décider de ne plus souffrir. Comment ? En ayant le droit, nouveau, de demander une sédation continue jusqu'au décès. Cette pratique relevait jusqu'à présent de la seule appréciation médicale. C'est au patient et à lui seul qu'il reviendra désormais de choisir. Pour s'assurer du respect de son choix, les directives anticipées s'imposent désormais au médecin et leur durée de validité est supprimée. Les Français seront mieux informés de leur existence, leur accès sera facilité.
La discussion au Parlement a montré que certains souhaitaient aller au-delà. Le débat est toujours légitime et sans doute se poursuivra-t-il. Mais alors, il ne pourra désormais avancer qu'à partir d'un préalable nouveau : celui de l'autonomie de l'individu. La grande force de la loi votée hier, c'est d'avoir - enfin - renversé le paradigme de la décision, et par là même engagé un mouvement inéluctable.
C'est l'ultime liberté. La forme extrême de l'empouvoirement qui s'inscrit dans la lutte initiée au XXe siècle visant à octroyer à chaque individu le pouvoir d'agir sur sa condition sociale, économique, politique ou environnementale. Je suis convaincue de la nécessité d'en faire une réalité en matière de santé aussi, en renforçant tout ce qui permet à nos concitoyens d'être plus forts, de mieux se défendre, de faire valoir leurs droits, d'être maîtres de leur destin. Cela passe par le renforcement des droits des usagers et le développement de la démocratie sanitaire que j'ai porté dans la loi de modernisation de notre système de santé. Mais cela va au-delà. Au même titre qu'un patient a le droit de choisir son médecin et son traitement, il doit pouvoir, malade et en fin de vie, choisir de pouvoir terminer sa vie aussi dignement qu'il a vécu, sans souffrance. Le pouvoir de demander à bénéficier d'une sédation en fin de vie, fût-il ultime, s'inscrit dans cette logique. Rester maître de sa vie jusqu'au moment où on la quitte, un enjeu de dignité ? Assurément. Une exigence démocratique et citoyenne, aussi. |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 03.02.16 11:01 | |
| La loi accordant de nouveaux droits aux personnes en fin de vie, plus de dix ans après la loi Leonetti de 2005, a été promulguée mercredi avec sa parution au Journal officiel, une semaine après son adoption par la Parlement. http://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000031970253 loi n°2016-87 du 2 février 2016, dite loi Claeys-Leonetti |
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| Sujet: Ma lettre ici à Marisol Touraine... 18.04.16 11:10 | |
| Madame la Ministre, Que faîtes-vous au sujet du droit de mourir dans la dignité évoqué dans la proposition 21 du Président de la République? Le diocèse de Lyon a des ennuis à cause de ces prêtres pédophiles, n'est-ce pas l'occasion de perfectionnaliser la loi Clayes Léonetti en y ajoutant une légalisation de l'euthanasie et du Suicide Assisté afin que la loi française sur la fin de vie soit entière, totale et complète ? Il vous reste seulement douze mois... Veuillez agréer l'expression de mes salutations distinguées Ma signature |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 08.08.16 14:39 | |
| – 5 août 2016 Posted in: Communiqués Les nouveaux droits des personnes en fin de vie sont désormais pleinement effectifs. Trois textes réglementaires signés par Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et publiés ce matin au Journal officiel permettent l’application de la loi du 2 février 2016, qui consacre le droit de chaque personne à demander une sédation profonde et continue jusqu’à son décès, dans certaines conditions. « Souhaitées par le Président de la République, longuement et largement concertées, les mesures qui entrent aujourd’hui en vigueur représentent une avancée fondamentale pour les droits du malade et de l’individu. Elles constituent, sur un sujet aussi intime, le point d’équilibre qui rassemble le plus largement dans la société française », a déclaré Marisol TOURAINE.Un premier décret précise les conditions dans lesquelles peuvent être décidés l’arrêt des traitements et la mise en œuvre de la sédation profonde et continue jusqu’au décès de la personne, nouveau droit ouvert par la loi du 2 février 2016. Un second décret et un arrêté fixent les critères de validité des directives anticipées, déclaration écrite par laquelle chaque individu peut indiquer à l’avance s’il souhaite limiter ou arrêter les traitements qu’il pourrait recevoir en fin de vie, au cas où il deviendrait alors incapable d’exprimer sa volonté. Un modèle type mais facultatif est proposé dans l’arrêté pour établir cette déclaration. Pour promouvoir ce modèle des directives anticipées et permettre à chacun de s’approprier ces nouveaux droits, la ministre lancera à la fin de l’année une campagne d’information auprès des professionnels de santé, puis du grand public, sous l’égide du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. Cette initiative viendra compléter les actions inscrites dans le Plan national 2015-18 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie, présenté fin 2015 par Marisol TOURAINE et déjà largement engagé (toutes les actions du plan ont été initiées et plus d’un tiers auront été réalisées avant fin 2016, grâce à la mobilisation de 120 acteurs du champ sanitaire et médico-social). |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 08.08.16 14:43 | |
| SI VOUS PENSEZ QU'ON VA VOUS CROIRE dorénavant et à toutes les élections !
Il aurait été décent et cohérent de faire un plan national " soins palliatifs " jusqu'en 2017 seulement
La méthode du Gouvernement actuel peut être judicieuse comme elle peut être tout le contraire |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 02.11.16 14:40 | |
| On ne gueule pas pour le plaisir de gueuler Ce qui s'est passé à propos du droit de mourir dans la dignité tel que c'est évoqué dans la proposition de François Hollande (promesse vaine, fausse promesse ) peut se produire à la veille et à l'heure de notre mort ( les soins palliatifs nous promettent de nous accompagner en nous soulageant, mais en fait ils ne font rien du tout, ou pire, ils font le contraire ) D'où notre angoisse, notre anxiété, notre déception, notre colère, notre amertume On se doute bien que pendant la longue sédation profonde continue terminale, les étudiants en médecine s'exerceront à des touchers rectaux, vaginaux et autre chose... |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 14.11.16 14:39 | |
| Marisol, pauvre fofolle ...
la fin de vie politique arrive bientôt !
pour certains et certaines
afin que les autres puissent " respirer "
car c'est de plus en plus étouffant ... |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 14.11.16 14:51 | |
| enfin si le petit con François Fillon ne s'était pas opposé fin 2010 début janvier 2011 à un droit de mourir dans la dignité, on n'en serait pas là |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 14.11.16 19:31 | |
| Mme la Ministre de la Santé et des Affaires Sociales,
Si vous passez par ici, moi, à votre place, je prendrais le temps de réfléchir. Car vous contribuez à l'expansion du vote à Droite, voire à l'extrême-droite, vous incitez à l'exil en Suisse pour le Suicide Assisté, votre comportement est irresponsable. Ne voyez-vous rien venir, Mme la Ministre ? Pourtant vous avez de si grands yeux ! Permettez-moi de rêver encore...il vous reste le mois de décembre 2016 et le mois de janvier 2017 pour ajouter à la dernière révision de la loi Léonetti la loi qui aurait dû être votée fin janvier 2011. Vous y gagnerez...
L'Admin |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 26.01.17 18:04 | |
| selon Marisol Touraine, l'actuelle Ministre de la Santé mais une fin de vie est déjà derrière nous, nous assistons à une forme d'agonie, spectacle pas trop triste ! |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 22.05.19 17:08 | |
| Affaire Lambert : «Peut-être que la loi est trop complexe», confie Marisol Touraine >Société|Elsa Mari et Florence Méréo| 21 mai 2019, 19h54 | MAJ : 22 mai 2019, 15h32 |14
Marisol Touraine, ancienne ministre de la Santé, est favorable à la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie. LP/Frédéric Dugit picto exclusif L’ancienne ministre de la Santé estime que la loi Claeys-Leonetti, votée alors qu’elle était au gouvernement, est peut-être trop compliquée et qu’il faut mieux expliquer à la population l’importance des directives anticipées. Ministre de la Santé au moment où l’affaire Lambert a véritablement éclaté, en 2013, Marisol Touraine siège aujourd’hui au Conseil d’Etat. Si elle se montre prudente, soucieuse de ne pas instrumentaliser cette histoire tragique, elle s’exprime en faveur d’une évolution de la loi sur la fin de vie.
La justice a ordonné la reprise des soins pour Vincent Lambert. Qu’en pensez-vous ?
MARISOL TOURAINE. Je suis très étonnée que la justice suive la position du comité de l’ONU. Le cadre juridique est pourtant clair et les médecins ont respecté la loi française telle qu’elle existe. Il est désormais souhaitable que la Cour de cassation se prononce. La vérité, c’est qu’il n’y a « d’affaire » Lambert que parce que la famille se déchire. J’ai le sentiment qu’au fond, certains cherchent à faire reculer les limites de la loi, à empêcher son application. Mais je ne juge personne. Je pense à Vincent Lambert. Il a le droit au respect et à la dignité, l’exposition extrême dont il fait l’objet, n’est ni humainement, ni éthiquement satisfaisante. Quant à l’attitude militante de l’avocat des parents, elle m’a choquée. (NDLR : « On a gagné », a-t-il dit, parlant de « remontada »).
Alors ministre de la Santé, vous aviez soutenu Rachel Lambert, l’épouse de Vincent. Est-ce toujours le cas ?
Être au gouvernement n’empêche pas de faire preuve de compassion et d’empathie. Aujourd’hui, je lui exprime à nouveau mon soutien. Ce qu’elle a ressenti lundi soir a dû être terrible. Je le dis en tant que femme, épouse et mère. Quand j’étais ministre, j’ai fait saisir le Conseil d’Etat par l’hôpital de Reims pour que les médecins sachent précisément ce qu’ils avaient le droit de faire ou non. Ensuite j’ai fait évoluer la législation pour introduire la sédation profonde, qui a d’ailleurs été utilisée lundi pour Vincent Lambert. Elle est devenue la loi Claeys-Leonetti. Mais aujourd’hui, peut-être est-elle encore trop complexe.
Faut-il encore faire évoluer la loi ?
Ma conviction, laissons à chacun le choix de sa fin de vie. Je suis pour la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie. Quelle loi, quel dispositif ? Évidemment, la discussion est ouverte. Non ce n’est pas simple, non ce n’est pas banal. La mort, qui est la chose la plus commune, doit garder son caractère singulier. J’insiste, ce débat ne doit pas se faire dans le cadre si tragique de l’affaire Lambert mais dans un contexte serein.
La France doit-elle enfin se positionner ?
Oui, la société le demande, elle est prête. L’acharnement n’est pas une bonne chose. Porter de l’amour à ses proches, c’est parfois savoir les laisser partir. L’affaire Lambert met aussi en lumière la nécessité de rédiger ses directives anticipées, pour faire connaître ses dernières volontés. La mesure doit être mieux expliquée à la population. |
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| Sujet: Re: Marisol Touraine, fin de vie 22.05.19 17:18 | |
| https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011-fin-de-vie-echec-d-une-loi2012 2013 2014 2015 2016 2017 "toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander dans des conditions précises et strictes à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" (proposition 21 de François Hollande... ). STOP vote électoral STOP |
| | | | Marisol Touraine, fin de vie | |
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