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| Fait divers (divertissant ?) en Normandie... | |
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| Sujet: Fait divers (divertissant ?) en Normandie... 02.10.20 22:02 | |
| Fin de vie et dignité : un frère et une sœur aux assises pour avoir voulu aider leur maman à mourir C'est un procès délicat qui s'est déroulé cette fin de semaine aux assises du Calvados. Un frère et une soeur, âgés de 48 et 58 ans sont jugés pour avoir voulu aider leur mère à mourir alors que la loi ne l'autorise pas. Une question de société. Publié le 02/10/2020 à 17h27 • Mis à jour le 02/10/2020 à 17h51 Question délicate à trancher : peut-on aider un proche à mourir alors que le code pénal classe en tentative d’assassinat avec préméditation Question délicate à trancher : peut-on aider un proche à mourir alors que le code pénal classe en tentative d’assassinat avec préméditation • Christophe Meunier/ France Télévision Calvados Bayeux C'est une question d'actualité sur la fin de vie avec des problèmes d'éthique et de morale pour la société française qui n'arrive pas à trancher sur le débat. Peut-on aider un proche à abréger ses souffrances en fin de vie ? Le code pénal est formel : c'est une tentative d'assassinat, aggravé par la question de préméditation. Cette soeur aînée de 58 ans et son frère cadet de 48 ans risquent la perpétuité pour avoir, en 2017, à Bayeux, une nuit froide de décembre, administré à leur maman une surdose de zopiclone, puissant somnifère. Elle les suppliait depuis des jours La maman est alors âgée de 81 ans et a été foudroyée par deux AVC en 2012 et 2017. Elle est depuis paralysée sur un lit, souffre de douleurs aux jambes et a perdu la vue. Une fin de vie qui la plonge dans une détresse psychologique très forte. Effondrés, perdus de voir leur maman pleurer et supplier la fin, le frère et la soeur craquent. On a essayé de soulager maman à notre façon. Elle voulait en finir. J'étais à l'époque comme un robot, je ne pensais qu'à ça ! L'accusé, 48 ans Sa soeur et lui sont complices et très proches de leur maman. Elle leur demande ce "service" à tour de rôle, dans l'intimité de la douleur et des crises de détresse. "Je n'avais en moi que de la colère et tristesse", avoue la fille. Elle résiste aux somnifères et est encore en vie Après lui avoir donné ses médicaments, les enfants s'éloignent mais quelques heures plus tard, la maman respire toujours. Elle dort profondément, mais respire. La culpabilité les envahit. Et si c''était encore pire pour elle maintenant? Ni l'un ni l'autre n'ont fait de grandes études et sont capables d'évaluer l'état de leur maman. "On s'est tout de suite sentis coupables et on a appelé le SAMU." Au médecin, ils avoueront tout. C'est l'hôpital de Bayeux que fera le signalement au Parquet. La maman, depuis les faits, est toujours en vie en septembre 2020 et ne leur demande plus rien, pour les protéger. Son état ne s'est pas amélioré. On est entre le conflit de loyauté et la souffrance psychologique Avocat de la défense Dans ce procès, il n' y a pas de partie civile, les trois autres frères et soeurs ne demandent rien. Cependant, les liens de la fratrie ne sont plus les mêmes. Quelque chose est cassé. |
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| Sujet: Re: Fait divers (divertissant ?) en Normandie... 02.10.20 22:10 | |
| ZOPICLONE ARROW Mis à jour : Mardi 25 Août 2020 8 Famille du médicament : Hypnotique Ce médicament est un générique de IMOVANE
Actualités liées : 25/03/2020 : COVID-19 et stupéfiants : renouvellement exceptionnel des ordonnances au-delà de leur date d'expiration (EDIT du 6 avril 2020) 14/11/2014 : Médicaments hypnotiques : baisse du taux de remboursement à partir du 1er décembre 2014 Dans quel cas le médicament ZOPICLONE ARROW est-il prescrit ? Ce médicament est un hypnotique (somnifère) dont les propriétés sont proches de celles des benzodiazépines.
Il est utilisé dans le traitement de l'insomnie passagère.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Insomnie Présentations du médicament ZOPICLONE ARROW ZOPICLONE ARROW 7,5 mg cp pellic séc ZOPICLONE ARROW 7,5 mg : comprimé sécable ; boîte de 14 Sur ordonnance (Liste I), durée de prescription limitée à 4 semaines - Remboursable à 15 % - Prix : 1,92 €. Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament ZOPICLONE ARROW p cp Zopiclone 7,5 mg Lactose + Substance active : Zopiclone Excipients : Amidon de maïs, Croscarmellose sel de Na, Hypromellose, Lactose monohydrate, Magnésium stéarate, Phosphate dicalcique dihydrate, Titane dioxyde Contre-indications du médicament ZOPICLONE ARROW Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants : insuffisance hépatique grave, insuffisance respiratoire grave, syndrome d'apnée du sommeil, myasthénie. Attention Certaines insomnies peuvent traduire une dépression masquée et justifier un traitement spécifique.
Des précautions sont nécessaires chez la personne âgée.
Une prise prolongée de somnifère, surtout à doses importantes, peut provoquer une dépendance. Ce risque de dépendance est accru chez les personnes ayant déjà présenté une dépendance à d'autres médicaments, substances ou à l'alcool.
L'arrêt brutal de ce médicament expose à un syndrome de sevrage : réapparition de l'insomnie, anxiété, maux de tête, douleurs musculaires. Il faut donc s'entourer de conseils médicaux pour diminuer progressivement les doses et espacer les prises, sur une période d'autant plus longue que le traitement a été prolongé.
Un trouble du sommeil persistant ne doit pas vous conduire à augmenter les doses, mais à consulter votre médecin.
Ce médicament expose à un risque de chute chez la personne âgée ayant l'habitude de se lever la nuit.
Un réveil nocturne après la prise du médicament peut entraîner des troubles de la mémoire, parfois angoissants.
Évitez les boissons alcoolisées : augmentation du risque de somnolence.
Attention : conducteurCe médicament est un somnifère. Conduire ou utiliser une machine dangereuse dans les heures qui suivent sa prise est bien sûr contre-indiqué. La durée de l'effet sédatif, ainsi que son intensité, est très variable d'une personne à l'autre. Il vous appartient de vérifier, après les premières prises, que la persistance éventuelle d'une somnolence au réveil est compatible avec la poursuite de vos activités habituelles.
Interactions du médicament ZOPICLONE ARROW avec d'autres substances Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez d'autres sédatifs (tranquillisants, somnifères, certains médicaments contre la toux ou contre la douleur contenant des opiacés, antidépresseurs, neuroleptiques...).
Fertilité, grossesse et allaitement Grossesse : Ce médicament ne doit pas être utilisé sans avis médical pendant la grossesse. Les fortes doses au cours des 6 derniers mois sont déconseillées. En fin de grossesse, un traitement par benzodiazépine, même à faible dose, peut être responsable d'effets indésirables chez le nouveau-né : une surveillance médicale du nouveau-né est alors nécessaire pendant 1 à 3 semaines selon les cas.
Allaitement : Ce médicament passe dans le lait maternel : l'allaitement est déconseillé.
Mode d'emploi et posologie du médicament ZOPICLONE ARROW Les comprimés doivent être avalés avec un verre d'eau, juste avant le coucher.
Posologie usuelle : Adulte : 1 comprimé, le soir au coucher. Personne de plus de 65 ans, insuffisant hépatique, rénal ou respiratoire : 1/2 comprimé, le soir au coucher. Conseils Ce médicament vous a été prescrit dans une situation précise. Ne le conseillez pas à une autre personne et ne le réutilisez pas ultérieurement sans avis médical.
La durée de prescription des hypnotiques doit être la plus courte possible. Dans certaines situations, le traitement doit toutefois être prolongé. Il appartient alors au médecin de réévaluer périodiquement la nécessité de le poursuivre ou de l'interrompre.
Les somnifères ne sont pas la seule réponse aux troubles du sommeil. Une meilleure hygiène de vie, une consommation modérée d'excitants (y compris les boissons alcoolisées) permettent aussi de lutter efficacement contre les insomnies.
Effets indésirables possibles du médicament ZOPICLONE ARROW Le plus fréquent : pertubation du goût (goût amer, métallique).
Sensation d'ivresse, maux de tête, troubles de la coordination des mouvements, confusion des idées, somnolence (en particulier chez la personne âgée), troubles du sommeil.
Modification de la libido, éruption cutanée avec ou sans démangeaisons, vision double, troubles digestifs, faiblesse musculaire, fatigue.
Exceptionnellement : élévation des transaminases.
Dans certaines circonstances et chez certaines personnes : réactions paradoxales avec augmentation de l'anxiété, agitation, agressivité, confusion des idées, hallucinations ; amnésie antérograde. Ces troubles nécessitent l'arrêt du traitement.
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
Laboratoire Arrow Génériques |
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| Sujet: Re: Fait divers (divertissant ?) en Normandie... 02.10.20 22:16 | |
| SURDOSAGE Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée. Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, une léthargie. Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Une surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
L'hémodialyse n'est pas utile pour traiter un surdosage, du fait du large volume de distribution de la zopiclone.
L'administration de flumazénil injectable peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique. |
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| Sujet: Re: Fait divers (divertissant ?) en Normandie... 02.10.20 22:25 | |
| Calvados : un frère et une sœur jugés pour tentative d’assassinat sur leur mère en fin de vie Faits Divers > Calvados > Calvados : un frère et une sœur jugés pour tentative d’assassinat sur leur mère en fin de vie Par Gael Brulin, publié le 20 janvier 2020 à 15h40. 2 minutes FAITS DIVERS Illustration. Un palais de justice français. Illustration. Un palais de justice français.Tristan MIMET / pixabay.com
La semaine prochaine, une frère et une sœur seront jugés devant la cour d'assises du Calvados pour avoir cherché à tuer leur mère en fin de vie en l'empoisonnant. La fille de la victime affirme que c'est cette dernière qui l'a incitée à agir de la sorte. Vendredi va s’ouvrir le procès, aux assises du Calvados à Caen, d’un homme de 48 ans et de sa sœur de 58 ans. Tous deux seront jugés le lundi 27 et le mardi 28 janvier prochains pour “tentative d’assassinat” sur la personne de leur mère. La Renaissance le Bessin rapporte que les faits avaient eu lieu le 21 décembre 2017 au soir à Bayeux.
Tentative d’empoisonnement : elle dit avoir été incitée par sa mère Il était peu avant 18h00 quand la directrice adjointe de permanence au sein du centre hospitalier de Bayeux avait appelé la gendarmerie de Bayeux. Les militaires avaient ainsi été avisés qu’une patiente en fin de vie de l’établissement avait été victime d’un empoisonnement, possiblement causé par ses propres enfants, mais qu’elle y avait survécu. La fille de la victime mise en cause a depuis indiqué avoir cédé aux demandes répétées de sa mère de lui administrer une dose supplémentaire de somnifères. La patiente souhaitait ainsi apparemment être aidée dans sa volonté de mettre fin à ses jours. La prévenue n’aurait consenti à répondre favorablement à la requête de sa mère qu’après s’être concertée avec son frère.
Les prévenus encourent la prison à vie Le frère impliqué a reconnu les faits et souligné que c’est lui qui avait administré les somnifères à sa mère. Si la justice reconnaissait ces prévenus coupables, il pourraient alors chacun être condamnés à une peine de prison à perpétuité. |
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| Sujet: Re: Fait divers (divertissant ?) en Normandie... 02.10.20 22:32 | |
| logo Ouest-France Vendredi 02 octobre 2020 15:11 Assises du Calvados. Jugés pour avoir voulu aider leur mère à « partir » : 2 ans avec sursis requis... photo depuis deux jours, un frère et une sœur sont jugés par les assises du calvados, à caen, pour tentative d’assassinat sur leur mère. le verdict sera rendu en fin de journée, ce vendredi 2 octobre 2020. ouest-france Depuis deux jours, un frère et une sœur sont jugés par les assises du Calvados, à Caen, pour tentative d’assassinat sur leur mère. Le verdict sera rendu en fin de journée, ce vendredi 2 octobre 2020. OUEST-FRANCE Depuis jeudi 1er octobre 2020, un frère et une sœur, âgés de 48 ans et 58 ans, sont jugés aux assises du Calvados, à Caen, pour tentative d’assassinat sur leur mère, en 2017, à Bayeux. On leur reproche d’avoir voulu aider leur mère, très handicapée, à mourir, à sa demande, « pour abréger ses souffrances ». L’avocate générale vient de requérir deux ans de prison avec sursis à l’encontre des deux accusés, ce vendredi 2 octobre. Atmosphère pesante dans la salle d’audience de la cour d’assises du Calvados, à Caen, depuis jeudi 1er octobre 2020. Un frère et une sœur, âgés de 48 ans et 58 ans, y sont jugés pour tentative d’assassinat sur leur mère, une octogénaire, en 2017, à Bayeux. Depuis le début du procès, les deux accusés reconnaissent avoir aidé leur mère à ingérer des somnifères (en surdose), le samedi 2 décembre 2017, dans la soirée, « pour abréger ses souffrances ». Depuis un deuxième accident cérébral en juillet 2017, leur mère est lourdement handicapée. Elle est aveugle, totalement paralysée et alitée en permanence. À de nombreuses reprises, elle avait formulé le souhait à ses enfants de l’aider à partir. « Psychiquement, ils n’ont pas eu le choix » « Elle souhaitait mourir, comme moyen de ne plus souffrir, expose Daniel Müh, expert psychologue, à la barre, ce vendredi 2 octobre. Psychiquement, ses deux enfants ont eu une contrainte qui les a poussés à agir face aux demandes réitérées de leur maman. Psychiquement, ils n’ont pas eu le choix. » Depuis le début du procès, de nombreux médecins ont apporté leur expertise, alimentant de nouveau le débat sur la fin de vie, le suicide dit « assisté ». En ce début d’après-midi, l’avocate générale (accusation), Sophie Paillocher, a requis deux ans de prison avec sursis à l’encontre des deux accusés. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict sera rendu dans la soirée de ce vendredi. Benoît LASCOUX. Ouest-France |
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| Sujet: Re: Fait divers (divertissant ?) en Normandie... 03.10.20 1:02 | |
| "Maman voulait en finir et nous demandait de l'aider" : un frère et une sœur jugés à Caen Jeudi 1 octobre 2020 à 14:33 - Par Nolwenn Le Jeune, France Bleu Normandie (Calvados - Orne) Bayeux, France Un homme de 48 ans et sa sœur de 58 ans sont jugés par la cour d'assises du Calvados pour avoir tenté à Bayeux en 2017 de mettre fin aux jours de leur mère. Lourdement handicapée après deux AVC, elle ne cessait de le leur demander. Il n'y a aucune partie civile au procès qui doit durer deux jours. Les jurés de la cour d'assises du Calvados jugent un frère et une sœur accusés d'avoir à Bayeux en 2017 tenté de tuer leur mère. Les jurés de la cour d'assises du Calvados jugent un frère et une sœur accusés d'avoir à Bayeux en 2017 tenté de tuer leur mère. Radio France - Nolwenn Le Jeune Elle est l'aînée et il est le cadet d'une fratrie de cinq. Aujourd'hui âgés de 58 et 48 ans, une sœur et un frère comparaissent pendant deux jours à Caen. Ils sont jugés pour tentative d'assassinat sur leur mère âgée à l'époque de 81 ans. Face à ses demandes répétées d'en finir, ils lui avaient administré une dose massive de somnifères le soir du 2 décembre 2017. L'octogénaire a survécu. Ses enfants encourent la réclusion criminelle à perpétuité. "Maman ne supportait pas d'être à ce point diminuée et n'arrêtait pas de nous demander d'en finir avec la vie" Tous les deux comparaissent libres, sans personne en face d'eux puisqu'aucun membre de la famille ne s'est constitué partie civile. Ils assument ce geste commis il y a trois ans. "La semaine avait été terrible, raconte la fille, maman ne supportait pas d'être à ce point diminuée, elle n'arrêtait pas de pleurer". Deux AVC en 2012 et 2017 l'ont laissée aveugle et paralysée. "Elle nous demandait sans cesse de l'aider à en finir, à mon frère et moi, nous étions les plus proches d'elle". Ce jour là, "c'est pire que tout, poursuit-elle, elle était dans un état déplorable". "Quand on est partis de chez nos parents avant midi, reprend le fils, il n'y a pas eu de parole entre nous pour se dire qu'on allait le faire, mais j'ai suggéré qu'on prenne l'apéritif avec papa le soir même. Et pendant ce moment, il y a un échange de regard entre nous deux". "Maman nous aidait en ouvrant la bouche pour prendre les somnifères et nous remerciait" Ils administrent alors une dose massive de somnifère "pour qu'elle s'endorme et ne se réveille pas". La boite entamée trouvée dans le placard, 16 ou 17 comprimés. "Maman nous aidait en ouvrant la bouche, elle nous disait merci mes chéris". En partant, ils pleurent dans l'ascenseur, ne trouvent pas le sommeil. Lui revient vers 2 heures du matin et constate que sa mère respire et dort profondément. "On a eu peur, raconte la fille, peur qu'elle ne garde des séquelles encore plus graves". Le matin, le fils appelle le Samu et avoue son geste. Le médecin régulateur lui assure que sa mère a passé la nuit et qu'elle est tirée d'affaire. Pour le reste, il le renvoie vers le médecin traitant. C'est l'hôpital de Bayeux où la mère est admise quelques jours plus tard pour d'autres problèmes médicaux qui fera le signalement au procureur. Ont-ils prémédité leur geste ? La question est centrale dans ce procès Un récit bouleversant qui n’élude pas la question de la préméditation, au cœur de ce procès puisque les deux sont jugés pour tentative d’assassinat. Ils disent avoir agi ce soir là sans avoir réfléchi. L'aide soignante intervenue le lendemain matin dit le contraire, parle de recherches sur internet. L’auxiliaire de vie intervenue ce matin là également ne se souvient de rien de tel. Mais elle indique que la maman qui est toujours vivante et chez qui elle va encore, continue d’exprimer son désir de mourir. |
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