HANDICHRIST Pêle-mêle, tout et rien |
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| Mathieu Mattard | |
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| Sujet: Matthieu Mattard 04.12.15 15:42 | |
| Un père de famille eurois se bat pour que son fils de 40 ans puisse partir dans la dignité
Publié le 02/12/2015 á 22H22 Père d’un enfant qui passera le reste de sa vie dans un état végétatif chronique, Daniel Mattard appelle aujourd’hui à ce que son fils de 40 ans, professeur d’anglais, fan de randonnée et de musique, puisse s’éteindre dans la dignité. Constamment au chevet de Mathieu, ce père de famille, qui vit à Quillebeuf-sur-Seine, dans l’Eure, multiplie les rencontres avec les politiques afin de faire évoluer la loi sur la fin de vie. En vain pour le moment. Mais il poursuit son combat au nom de la dignité de son fils et des quelque 1 500 Français qui seraient aujourd’hui dans cette épouvantable situation. Un père de famille eurois se bat pour que son fils de 40 ans puisse partir dans la dignité
Mathieu Mattard, ici avec sa sœur Marie. La jeune femme a été renversée par une voiture à Rouen quelques mois après l’accident de son frère. Si elle a réussi à sortir du coma, Marie est désormais paralysée
«C’est un calvaire. Je veux que l’on mette fin à son martyr. » Les yeux rougis par les larmes qui montent et des nuits d’enfer dans lesquelles il plonge chaque jour depuis que son fils Mathieu a chuté de vélo le 25 janvier 2014 à Toulouse, Daniel Mattard a décidé de relancer le débat sur le droit de mourir. Depuis son village eurois de Quillebeuf-sur-Seine, le solide gaillard de 65 ans, ancien rédacteur en chef qui en a vu des malheurs dans sa vie professionnelle, est aujourd’hui un homme à la fois abattu et combatif.
« Mathieu va avoir 40 ans dans quelques semaines. Il était professeur d’anglais, randonneur et un chanteur fan de rock et de métal. Il a eu un accident, il a été pris en charge par les urgences. Hospitalisé, il a subi deux ouvertures du crâne. Les médecins l’ont ramené deux fois à la vie. Mais son état de santé était gravissime, il a des lésions au cerveau », témoigne le père de famille, désormais membre de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité.
Yeux ouverts et sondes gastriques
Les médecins ont convoqué la famille. Daniel et sa fille Marie ont demandé qu’il n’y ait pas d’acharnement thérapeutique. « Mon ex-femme a voulu la poursuite des soins. Au bout de quatre mois, ils m’ont rendu mon fils. Réanimé, certes, mais nourri et hydraté par sondes gastriques. Il a les yeux ouverts mais vit dans un état de conscience minimal. Il ne réagit pas. Il faut que la loi Leonetti change, qu’elle évolue. Mon fils vit dans l’indignité, je veux qu’il acquière le droit de mourir dans la dignité », souffle ce père meurtri.
Mais pourquoi livrer ce combat maintenant ? « Parce que j’en ai marre, c’est l’horreur au quotidien. Mathieu peut rester comme ça pendant des années, à quoi ça rime. Il n’y aura aucune amélioration. Il est condamné à vivre, c’est infernal. Ce n’est pas possible que la France, dont plus de la moitié des habitants sont favorables l’aide à mourir dans la dignité, n’affronte pas la vérité », se désole Daniel Mattard.
L’ancien journaliste de terrain, fonceur et épicurien, reconnaît volontiers qu’avant d’être personnellement touché, il ne s’était intéressé que de loin à ce débat politique et philosophique actuellement dans les mains des sénateurs.
Un débat financier aussi. Car Daniel Mattard le dit sans ambages : « Les progrès de la médecine sont magnifiques mais pour le cas de mon fils, comme les 1 500 autres Français qui sont comme lui, le maintenir en vie est une aberration. La société dépense des centaines de milliers d’euros pour que Mathieu reste dans un état que je n’accepte plus ! »
La colère sourde cède aux larmes. Puis revient cette volonté de faire comprendre aux autres cette douleur qui brûle au fond de lui-même ; cette impérieuse nécessité de faire bouger les lignes. « La Belgique et la Hollande autorisent la fin de vie assistée. Ils n’ont pas administré de poison à tour de bras que je sache ! J’ai rencontré trois parlementaires de l’Eure afin de leur montrer ce que je vis, ce que mon fils vit, témoigne cet amoureux des livres. Je compte les rencontrer tous. Je dois avoir un entretien avec Jean Leonetti, le député à l’origine de la loi sur la fin de vie. Je veux qu’il comprenne que cette loi n’est pas celle que l’on souhaite. Elle offre la possibilité de débrancher les patients mais l’agonie, même quand le malade est inconscient, peut durer des jours. Moi, je plaide pour que le tuteur légal puisse être entendu. Que les directives anticipées, c’est-à-dire les volontés que les gens auront consignées s’ils devenaient comme mon fils, y compris leur souhait de mourir, soient prises en compte. Et que les souffrances soient abrégées paisiblement. Les médecins ont les moyens de le faire mais tous l’ont refusé », milite Daniel Mattard.
Et Dieu dans tout ça ? « Tant mieux s’il y a des personnes qui peuvent s’y accrocher mais moi, je ne suis pas croyant. Il y a un lobby qui ne veut pas que l’on autorise l’euthanasie en France. Pourquoi ne pas organiser un référendum sur le droit de mourir dans la dignité ? », suggère celui qui a vu sa fille Marie plonger dans le coma quelques mois après l’accident de son fils. Renversée par une voiture à Rouen, la sœur de Mathieu, qui soutient le combat de son père, se déplace désormais en fauteuil roulant.
« Mon fils est seul »
Souriant parfois mais épuisé, Daniel Mattard, qui a vécu à 100 à l’heure, ne s’avoue pas vaincu malgré les débats, les livres et autres tribunes demandant en vain une évolution de la loi. « Mathieu est maintenant à Rouen, dans la dépendance d’une clinique où il va rester alité comme ça jusqu’à la fin, inconscient, sans réactions. Je vais le voir tous les jours, il est pris en charge et bourré de drogues pour qu’il ne souffre pas. Mais je me sens impuissant car finalement, mon fils est seul », se désespère-t-il.
Guillaume Lejeune
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| Sujet: Re: Mathieu Mattard 04.12.15 15:51 | |
| eh bien sur le web j'ai rencontré des pro-vies bien sous tous rapports bien-pensants, bien croyants, bien friqués, qui ont la solution : "Tuez-le vous-même, votre fils au lieu de médiatiser son cas ! " Tuez-le et bien entendu vous irez en enfer... On comprendra pourquoi je ne mets pas de liens... |
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| Sujet: Mathieu Mattard 10.09.19 20:22 | |
| Affaire Vincent Lambert : "Je voudrais que Mathieu meure dans la dignité" témoigne un père à RouenMardi 21 mai 2019 à 18:29 - Par Christine Wurtz, France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), France Bleu
- [url=https://twitter.com/share?lang=fr&text=Affaire Vincent Lambert : "Je voudrais que Mathieu meure dans la dignit%C3%A9" t%C3%A9moigne un p%C3%A8re %C3%A0 Rouen via][/url]
Comme Vincent Lambert, le fils de Daniel Mattard est maintenu artificiellement en vie depuis un accident de vélo en 2014. Et comme dans la famille Lambert, les proches sont divisés. La mère de Mathieu veut poursuivre les traitements. Son père, lui, souhaite qu'on laisse partir son fils.Mathieu, ici avec son père avant l'accident, vit depuis 4 ans dans une clinique à Rouen - photo transmise par le père de Mathieu Rouen, France L'histoire de Vincent Lambert, c'est aussi celle de Mathieu Mattard. En janvier 2014, le jeune homme de 38 ans est victime d'un grave accident de vélo à Toulouse. Plongé dans le coma, opéré du cerveau à deux reprises, le jeune homme est rapatrié à Rouen, où vit sa famille.
À l'époque, les médecins sont très clairs avec ses parents : "On nous a dit que plus jamais il ne marcherait, plus jamais il ne parlerait, ne pourrait boire ou manger. _Un mort-vivant ou plutôt un vivant-mort_" résume son père Daniel, 68 ans. Mais la mère de Mathieu s'oppose à l'arrêt des traitements. Aujourd'hui encore, Mathieu vit dans une clinique à Rouen, et se trouve toujours dans un état de conscience minimal. Daniel lui rend visite chaque semaine : "On le maintient en vie. Il est alimenté et hydraté par des tuyaux. Il ne peut pas parler, pas bouger, on en sait pas s'il nous entend, s'il nous comprend. _Pour moi, ce n'est pas une vie_."
La mère de Mathieu s'oppose à l'arrêt des traitements Daniel souhaiterait qu'on laisse partir son fils : "Je suis un peu l'inverse des parents Lambert. Je préférerais que Mathieu meure dignement plutôt qu'il continue à vivre dans cette indignité." Mathieu aimait le rock et les treks au bout du monde. "Aujourd'hui, sa vie se résume à sa chambre, le couloir et la télé." Mais la maman de Mathieu, l'ex-femme de Daniel, refuse l'arrêt des traitements. "Quand je lui dis que ce n'est pas une vie, elle me répond que _ce n'est peut-être pas une vie, mais que c'est sa vie_." - Citation :
- "Il ne me reste qu'à le tuer. Peut-être que je le ferai..."
Aujourd'hui, les relations sont difficiles entre les deux parents. Daniel est soutenu par sa fille, mais il a renoncé à convaincre son ex-femme. Il milite désormais pour que chacun pense à rédiger des directives anticipées et à désigner une personne de confiance. "Les médecins sont obligés d'en tenir compte aujourd'hui". Mathieu n'avait pas laissé de consignes. Ce père de famille, dévasté, envisage également de réclamer un RIP, un Référendum d'Initiative Partagée sur la question de la fin de vie et de l'euthanasie pour faire encore évoluer la loi. Pour Mathieu, Daniel sait qu'il n'y a plus grand chose à faire. "Il ne me reste qu'à le tuer. Peut-être que je le ferai..." confie Daniel, des sanglots dans la voix. |
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| Sujet: Re: Mathieu Mattard 10.09.19 20:35 | |
| Un père de famille eurois se bat pour que son fils de 40 ans puisse partir dans la dignité Père d’un enfant qui passera le reste de sa vie dans un état végétatif chronique, Daniel Mattard appelle aujourd’hui à ce que son fils de 40 ans, professeur d’anglais, fan de randonnée et de musique, puisse s’éteindre dans la dignité. Constamment au chevet de Mathieu, ce père de famille, qui vit à Quillebeuf-sur-Seine, dans l’Eure, multiplie les rencontres avec les politiques afin de faire évoluer la loi sur la fin de vie. En vain pour le moment. Mais il poursuit son combat au nom de la dignité de son fils et des quelque 1 500 Français qui seraient aujourd’hui dans cette épouvantable situation. PN Publié par Paris-Normandie PUBLIÉ LE 02/12/2015 À 22:22 MIS À JOUR LE 02/12/2015 À 22:22 TEMPS DE LECTURE : 2 MINUTES
«C’est un calvaire. Je veux que l’on mette fin à son martyr. » Les yeux rougis par les larmes qui montent et des nuits d’enfer dans lesquelles il plonge chaque jour depuis que son fils Mathieu a chuté de vélo le 25 janvier 2014 à Toulouse, Daniel Mattard a décidé de relancer le débat sur le droit de mourir. Depuis son village eurois de Quillebeuf-sur-Seine, le solide gaillard de 65 ans, ancien rédacteur en chef qui en a vu des malheurs dans sa vie professionnelle, est aujourd’hui un homme à la fois abattu et combatif.
« Mathieu va avoir 40 ans dans quelques semaines. Il était professeur d’anglais, randonneur et un chanteur fan de rock et de métal. Il a eu un accident, il a été pris en charge par les urgences. Hospitalisé, il a subi deux ouvertures du crâne. Les médecins l’ont ramené deux fois à la vie. Mais son état de santé était gravissime, il a des lésions au cerveau », témoigne le père de famille, désormais membre de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité.
YEUX OUVERTS ET SONDES GASTRIQUES
Les médecins ont convoqué la famille. Daniel et sa fille Marie ont demandé qu’il n’y ait pas d’acharnement thérapeutique. « Mon ex-femme a voulu la poursuite des soins. Au bout de quatre mois, ils m’ont rendu mon fils. Réanimé, certes, mais nourri et hydraté par sondes gastriques. Il a les yeux ouverts mais vit dans un état de conscience minimal. Il ne réagit pas. Il faut que la loi Leonetti change, qu’elle évolue. Mon fils vit dans l’indignité, je veux qu’il acquière le droit de mourir dans la dignité », souffle ce père meurtri.
Mais pourquoi livrer ce combat maintenant ? « Parce que j’en ai marre, c’est l’horreur au quotidien. Mathieu peut rester comme ça pendant des années, à quoi ça rime. Il n’y aura aucune amélioration. Il est condamné à vivre, c’est infernal. Ce n’est pas possible que la France, dont plus de la moitié des habitants sont favorables l’aide à mourir dans la dignité, n’affronte pas la vérité », se désole Daniel Mattard.
L’ancien journaliste de terrain, fonceur et épicurien, reconnaît volontiers qu’avant d’être personnellement touché, il ne s’était intéressé que de loin à ce débat politique et philosophique actuellement dans les mains des sénateurs.
Un débat financier aussi. Car Daniel Mattard le dit sans ambages : « Les progrès de la médecine sont magnifiques mais pour le cas de mon fils, comme les 1 500 autres Français qui sont comme lui, le maintenir en vie est une aberration. La société dépense des centaines de milliers d’euros pour que Mathieu reste dans un état que je n’accepte plus ! »
La colère sourde cède aux larmes. Puis revient cette volonté de faire comprendre aux autres cette douleur qui brûle au fond de lui-même ; cette impérieuse nécessité de faire bouger les lignes. « La Belgique et la Hollande autorisent la fin de vie assistée. Ils n’ont pas administré de poison à tour de bras que je sache ! J’ai rencontré trois parlementaires de l’Eure afin de leur montrer ce que je vis, ce que mon fils vit, témoigne cet amoureux des livres. Je compte les rencontrer tous. Je dois avoir un entretien avec Jean Leonetti, le député à l’origine de la loi sur la fin de vie. Je veux qu’il comprenne que cette loi n’est pas celle que l’on souhaite. Elle offre la possibilité de débrancher les patients mais l’agonie, même quand le malade est inconscient, peut durer des jours. Moi, je plaide pour que le tuteur légal puisse être entendu. Que les directives anticipées, c’est-à-dire les volontés que les gens auront consignées s’ils devenaient comme mon fils, y compris leur souhait de mourir, soient prises en compte. Et que les souffrances soient abrégées paisiblement. Les médecins ont les moyens de le faire mais tous l’ont refusé », milite Daniel Mattard.
Et Dieu dans tout ça ? « Tant mieux s’il y a des personnes qui peuvent s’y accrocher mais moi, je ne suis pas croyant. Il y a un lobby qui ne veut pas que l’on autorise l’euthanasie en France. Pourquoi ne pas organiser un référendum sur le droit de mourir dans la dignité ? », suggère celui qui a vu sa fille Marie plonger dans le coma quelques mois après l’accident de son fils. Renversée par une voiture à Rouen, la sœur de Mathieu, qui soutient le combat de son père, se déplace désormais en fauteuil roulant.
« MON FILS EST SEUL »
Souriant parfois mais épuisé, Daniel Mattard, qui a vécu à 100 à l’heure, ne s’avoue pas vaincu malgré les débats, les livres et autres tribunes demandant en vain une évolution de la loi. « Mathieu est maintenant à Rouen, dans la dépendance d’une clinique où il va rester alité comme ça jusqu’à la fin, inconscient, sans réactions. Je vais le voir tous les jours, il est pris en charge et bourré de drogues pour qu’il ne souffre pas. Mais je me sens impuissant car finalement, mon fils est seul », se désespère-t-il.
GUILLAUME LEJEUNE |
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| Sujet: Re: Mathieu Mattard 10.09.19 20:42 | |
| Toulouse. Le mystère demeure autour du prof d'anglais retrouvé inconscient à Jolimont Mathieu Mattard, 38 ans, a été retrouvé inconscient le matin du samedi 25 janvier. Il souffre d'un grave traumatisme crânien et il est depuis plongé dans le coma. Mathieu Mattard, 38 ans, a été retrouvé inconscient le matin du samedi 25 janvier. Il souffre d'un grave traumatisme crânien et il est depuis plongé dans le coma. Photo DR Publié le 03/02/2014 à 03:49 , mis à jour à 11:08 Vie locale, Faits divers, Toulouse Un homme qui sourit à la vie et, le même, en salle de soins intensifs de neurochirurgie, intubé et ventilé, dans le coma. Entre ces deux photos, quelques semaines et ce qui pourrait être un accident, ou une agression, au bas de la rue Felix-Lavit, sur l’avenue Georges-Pompidou qui monte vers Jolimont, au-dessus de la médiathèque de Toulouse.
Professeur d’anglais en collège Luisa-Paulin de Muret, Mathieu Mattard a été retrouvé inconscient le samedi 25 janvier. Il était 5 heures du matin et la police ignore ce qui a pu se passer (notre édition de samedi). Lors des premiers secours, la police n’a pas été prévenue et depuis, les enquêteurs essayent de reconstituer le puzzle de ce drame. La personne qui a appelé les secours a parlé d’une chute de vélo. «Il est possible qu’il soit tombé seul et dans sa chute il aurait heurté le mobilier urbain ce qui expliquerait son grave traumatisme crânien», avance un policier. Seulement le fameux vélo n’a pas été retrouvé et le témoin qui a donné l’alerte non plus. Mathieu Mattard, 38 ans, a aussi pu être heurté par une voiture ou agressé.
Pour répondre à ces questions, les policiers lancent un appel à témoins. Ils recherchent des personnes qui auraient vu sa chute ou les personnes qui ont passé la soirée avec lui. On peut contacter les enquêteurs de la brigade des accidents, au commissariat central de Toulouse, en appelant aujourd’hui le 05 61 12 74 74, 05 61 12 80 96 ou 05 61 12 76 62. |
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| Sujet: Re: Mathieu Mattard 10.09.19 20:48 | |
| Euthanasie : un père demande aux médecins de mettre fin au "martyre" de son fils REPLAY / TÉMOIGNAGE - Depuis près d’un an, Mathieu est en état végétatif chronique. Par amour, son père implore l'arrêt des soins Calvi-245x300RTL Matin Yves CalviITUNES RSS Euthanasie : un père demande aux médecins de mettre fin au "martyre" de son fils Crédit Image : Frederic Veille | Crédit Média : Frédéric Veille | Durée : 01:05 | Date : 21/12/2015 La page de l'émission fred veille Frédéric Veille Journaliste RTL
PUBLIÉ LE 21/12/2015 À 11:52 MIS À JOUR LE 22/12/2015 À 15:21 En juin dernier, le droit de mourir était au cœur des débats avec la publication d'une vidéo de Vincent Lambert. Le sujet controversé revient aujourd'hui avec Mathieu, en état végétatif chronique depuis près d'un an. Par amour, son père implore l'arrêt des soins.
Mathieu fêtera ses 40 ans le 5 janvier prochain sur un lit d’hôpital. Mais il n’y aura ni gâteau, ni bougies pour ce professeur d’anglais passionné de Rock et de randonnée qui, depuis son accident de vélo le 25 janvier dernier à Toulouse est inconscient, les yeux dans le vide, relié à une sonde gastrique.
Les médecins m’ont indiqué que je ne retrouverais jamais le fils que j’avais connu
Daniel Mattard, père de Mathieu Partager la citation "Pendant de longues semaines mon fils était dans le coma et il s’est réveillé en état végétatif chronique" explique Daniel, son père. "Lorsque après sa chute à vélo il a été admis à l’hôpital Purpan de Toulouse où les médecins m’ont indiqué qu’il soufrait de graves lésions au cerveau et que je ne retrouverais jamais le fils que j’avais connu, j’ai demandé qu’il n’y ait pas "d’acharnement"".
Mais Daniel Mattard n’a pas été entendu. "Aujourd’hui mon fils est dans une clinique de l’agglomération Rouennaise, dans un état de conscience minimale et sans espoir d’en sortir. Ce n’est pas une vie ! Il ne peut plus parler ni manger. Il a les yeux ouverts mais on ne sait pas ce qu’il pense, ce qu’il vit, s’il entend, s’il comprend …Cela fait des mois que je lui parle, que je lui demande de toucher son nez", il reprend dans un sanglot "Mais il ne réagit pas".
J’ai demandé aux médecins qu’ils mettent fin à son martyr
Daniel Mattard, père de Mathieu Partager la citation À lire aussi Une table d'autopsie à l'institut médico-légale de Paris (Illustration) VINCENT LAMBERT Les infos de 6h - Décès de Vincent Lambert : le corps autopsié ce vendredi 12 juillet Après avoir mûrement réfléchi et sans espoir que son fils retrouve une vie normale, Daniel Mattard appelle donc aujourd’hui à ce que son Mathieu puisse s’éteindre dans la dignité. "J’ai demandé aux médecins qu’ils mettent fin à son martyr. Mais évidemment je n’ai pas été entendu. La loi n’est pas en ma faveur. Alors depuis plusieurs semaines je rencontre les parlementaires en leur livrant mon témoignage, en leur disant ce qu’est devenu mon fils, en insistant sur la douleur quasi permanente de voire mon enfant dans cet état, sans espoir d’en sortir."
Le sexagénaire à bout de force espère désormais, comme les centaines d’autres familles concernées en France, faire changer la loi. Il doit d’ailleurs rencontrer Jean Léonetti, le député Républicain à l’origine de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie sur la fin de vie, ses prochains jours "pour lui dire que cette loi n’est pas celle que l’on souhaite".
L'opinion est favorable pour une vraie loi sur l'euthanasie
Daniel Mattard, père de Mathieu Partager la citation "L’opinion est favorable pour une vraie loi sur l’euthanasie. J’espère que des témoignages comme le mien feront évoluer les choses, aideront nos politiques à leur faire prendre conscience que la vraie vie n’est pas dans un hémicycle, qu’ils viennent à la rencontre des 1500 Français qui vivent comme mon fils, des gens qui souffrent et qui font souffrir autour d’eux."
Depuis le 22 avril 2015, la loi Leonetti autorise l'euthanasie passive, c'est-à-dire la possibilité de laisser mourir un patient en l'accompagnant vers une fin de vie paisible. Seulement, l’un des articles de cette loi stipule clairement que le médecin "n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort". |
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| Sujet: Re: Mathieu Mattard 11.09.19 12:01 | |
| Affaire Lambert. Ce papa veut un référendum sur l’euthanasie, pour son fils hospitalisé à Rouen Depuis 6 ans et un accident, Mathieu est selon son père dans un état "végétatif". Hospitalisé à Rouen, il est sans réaction. Père et sœur veulent tout arrêter, pas la maman. Publié le 20 Mai 19 à 18:32 Daniel Mattard voudrait libérer Mathieu de sa prison médicale. Daniel Mattard voudrait libérer Mathieu de sa « prison médicale » à Rouen (Seine-Maritime). ( DR) Depuis ce terrible 24 janvier 2014, Daniel Mattard, journaliste, ancien rédacteur en chef des Eveil de Pont-Audemer et de Bernay (Eure) se bat pour que Mathieu, son fils de 43 ans soit libéré. Libéré de sa « prison médicale » à Rouen (Seine-Maritime). Comme Vincent Lambert. La maman de Mathieu, elle, s’oppose à l’arrêt des soins. Lire aussi : L’arrêt des soins de Vincent Lambert a commencé, une « folie » pour ses parents Il n’avait pas pris de dispositions avant son accident Si Mathieu et sa famille sont aujourd’hui dans cette situation, c’est parce qu’il n’avait pas pris de dispositions avant son accident. « C’est essentiel de dire cela, insiste Daniel Mattard qui sur page facebook a lancé cet appel : « Écrivez vos directives anticipées ». Voici 5 ans alors qu’il était dans le coma, l’équipe médicale nous réunissait (parents et sœur) afin de connaitre notre position. Marie (ndlr sa sœur) et moi avons demandé l’arrêt des soins et à notre énorme surprise sa maman demandait la prolongation. Malheureusement Mathieu n’avait pas écrit de directives anticipées précisant ses volontés. Il est aujourd’hui en état de conscience minimale et ne peut ni parler, ni bouger, ni boire, ni manger ! » J’incite tout le monde à écrire ses directives anticipées dont les médecins doivent désormais tenir compte, insiste Daniel Mattard. Depuis cinq ans, Daniel Mattard a multiplié les démarches auprès des politiques afin de faire évoluer le cadre législatif. « Pour moi, ils n’osent pas aller au bout des choses. La loi Claeys Léonetti de 2016 est hypocrite. Elle préconise l’arrêt des soins pour une mort lente, c’est ce qui se passe dans le cas Lambert. Ça va être le feuilleton de la semaine. Alors qu’il serait tellement plus simple et plus supportable pour les familles de faire autrement. » Daniel Mattard voudrait désormais profiter de l’assouplissement de la loi sur le Référendum d’Initiative Partagée (RIP) qui abaisse à un million le nombre de signatures nécessaires pour contraindre le législateur à agir. « Si j’écoute bien l’opinion, il me semble clair que la majorité des gens comme la majorité des Parlementaires sont favorables à une loi sur l’euthanasie. Cette fois il est temps ! » Lire aussi : Une femme soupçonnée d’avoir euthanasié sa mère dans une clinique de Rouen Une facture astronomique pour la Sécurité Sociale La procédure d’arrêt des soins, lancée ce lundi 20 mai 2019 dans le dossier Lambert, renvoie Daniel à sa propre situation. Depuis l’accident de son fils, ce papa milite et multiplie les démarches pour que cesse l’acharnement thérapeutique. Hospitalisé à la clinique Méridienne à Rouen, Mathieu n’est plus conscient, il est dans état dit végétatif… rappelle Daniel. Ils sont huit ou neuf dans ce cas là. On les met devant la télé mais personne ne suit l’émission. Les soins se limitent à brancher les perfusions d’alimentation, et à les torcher [sic]… Le personnel est gentil, mais il ne peut rien. Mathieu n’a aucune réaction. Il a les yeux ouverts mais n’a manifestement aucune conscience. « Pour le père et Marie, la sœur de Mathieu, cette situation n’est plus acceptable. La législation doit bouger pour ne plus tolérer ces situations, dramatiques pour les familles, et dont le coût pour l’assurance maladie se chiffre en millions d’euros chaque année. Le coût d’hospitalisation de Mathieu est de 650 € par jour aux frais de la Sécurité Sociale. Ils sont 1 500 en France à être dans le même état… Faites le compte. Tout ça pour quoi ? insiste Daniel. Pour essayer d’avancer, le papa a demandé qu’on fasse passer à nouveau à Mathieu un examen du cerveau, le même qu’il avait subi à l’Hôpital de la Pitié Salpétrière il y a quatre ans. Pour mesurer si les choses ont évolué ou non. « Les médecins ont refusé » s’indigne-t-il. Lire aussi : Daniel Mattard réclame pour son fils, en état végétatif chronique, l’arrêt des soins Double opération du cerveau Victime d’un grave accident de bicyclette le 24 janvier 2014, alors qu’il était professeur d’anglais à Toulouse, Mathieu a subi un grave traumatisme crânien. « D’emblée, les médecins nous ont prévenus, plus jamais nous n’allions retrouver le Mathieu d’avant. On nous a dit qu’il ne pourrait plus parler, plus manger, plus marcher… Et que les séquelles seraient irréversibles…», témoigne le journaliste Opéré du cerveau à deux reprises, le jeune homme présente bien trop de lésions pour qu’un rétablissement, même partiel, puisse être envisagé. Seule la médecine le maintient en vie de manière artificielle, et manifestement en dehors de toute conscience. Comme dans le dossier Lambert, la famille Mattard se déchire autour de cette question de l’arrêt des soins. Séparé de la maman de Mathieu depuis plus de 30 ans, le papa ne trouve plus aucun sens à ce maintien en vie forcé. Contrairement à la maman ! Sa mère estime que nul n’a le droit de retirer sa vie à Mathieu. Quelle que soit la forme et le relief de cette vie. Elle va le voir tous les jours, elle lui parle comme s’il était encore un bébé. Elle lui passe la main dans les cheveux… mais jamais il ne montre une réaction. » Rien à voir avec une position liée à la religion, selon lui. « Je pense qu’elle est dans le déni. Elle refuse la réalité. Perdre un enfant, c’est terrible. Moi j’ai fait le chemin, j’ai perdu mon fils le 24 janvier 2014. » La maman refuse de s’exprimer Jointe au téléphone, la maman n’a pas souhaité s’exprimer, indiquant simplement qu’elle est prête à faire appel à des avocats. Avant son accident, Mathieu était musicien. Il jouait dans un groupe de hard-rock. Il adorait cette musique. « Alors on a essayé de lui en passer dans sa chambre d’hôpital. Pour voir, en guettant un signe. Mais rien. Il ne s’est rien passé. » témoigne encore le papa. |
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