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| Fin de vie, le dernier exil | |
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| Sujet: Fin de vie, le dernier exil 23.05.18 23:19 | |
| Ce documentaire exempt de tout pathos "accompagne" deux personnes qui ont décidé de mettre fin à leur vie en Belgique et en Suisse.Par Nebia Bendjebbour Publié le 23 mai 2018 à 17h00 Chacun d'entre nous se pose un jour ou l'autre la question de savoir comment il va mourir, et surtout s'il va mourir sans souffrance. Nombreux sont ceux qui prennent la décision de choisir le moment précis où ils vont mettre fin à leur vie. Pour ce faire, ils choisissent de partir à l'étranger puisque l'euthanasie et l'assistance au suicide sont interdites en France. Ce documentaire, émouvant mais sans pathos, pose deux questions : qui doit décider de notre fin de vie ? A-t-on le droit d'en décider pour nous ? A cet égard, le témoignage d'Inès est frappant. Cette mère de famille encourt jusqu'à cinq ans de prison pour avoir aidé sa fille de 20 ans à mourir : cette dernière était atteinte d'un cancer des os en phase terminale. On suit aussi Monique, 84 ans, et Hélène, 29 ans, frappées toutes les deux de maladies incurables. Elles ont fait le choix de ne pas s'imposer des souffrances inutiles. L'une a pris la décision de se rendre en Suisse, l'autre en Belgique. "Ce n'est pas triste, la mort. La tristesse, c'est pour ceux qui restent", dit Monique qui, avant de partir pour Zurich, a organisé une fête avec ses proches. Elle a fait appel à l'association Dignitas, spécialisée dans les suicides assistés des étrangers et fondée il y a trente ans. Pour 10 000 euros, crémation comprise, Dignitas vient en aide à 200 personnes par an. A la différence de la Belgique, il n'existe pas de garde-fou juridique en Suisse. Le plat pays, lui, a légalisé l'euthanasie en 2002. Une loi dont 90% des Belges sont satisfaits. En 2016, sur les 2 000 personnes euthanasiées, 400 étaient atteintes de troubles mentaux. Mais de plus en plus de dépressifs y ont recours et cette option fait débat. Chaque année, une cinquantaine de Français s'y rendent. Bernard Senet, médecin en Provence et membre de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, considère qu'il est de sa responsabilité d'assister le patient jusqu'au bout. En trente ans d'exercice, il a aidé et accompagné plus d'une soixantaine d'entre eux, en attendant et espérant qu'une loi légalise enfin l'euthanasie en France. Selon un sondage Ifop de 2016, huit français sur dix y sont favorables. Mercredi 23 mai à 20h50 sur France 5. Documentaire d'Aude Rouaux et Marie Garreau de Labarre (2018). 1h10. |
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| Sujet: Re: Fin de vie, le dernier exil 24.05.18 19:10 | |
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| Sujet: Re: Fin de vie, le dernier exil 29.05.18 19:35 | |
| Fin de vie : la Société française d'accompagnement des soins palliatif saisit le CSA Damien Coulomb 29.05.2018
La Société française d'accompagnement de la fin de vie (SFAP) a saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel en réaction à la diffusion de deux émissions par France Télévision. Le 23 mai 2018, l'émission « le Monde en face » a diffusé le documentaire « Fin de vie, le dernier exil », dans des conditions « préoccupantes », selon la SFAP.
Au cours du débat qui a suivi, un cadre de santé en unité de soins palliatifs, adhérent de la SFAP, a été opposé à « trois personnes favorables au suicide assisté », décrit la société savante, pour qui « non seulement le débat était fortement orienté, les propos de ce dernier étaient les seuls à être remis en cause – de façon systématique – mais, en cours de débat, l'animatrice est allée jusqu'à indiquer se faire "le porte-parole" de ces trois intervenants. »
Au cours du reportage et du débat, un médecin et deux soignantes ont affirmé pratiquer régulièrement, en France, des suicides assistés. « Il est stupéfiant que l'on puisse revendiquer la pratique d'activités illégales impliquant la mort de personnes et parfaitement inadmissible que ces pratiques illégales soient présentées sous un jour favorable, de surcroît sur une chaîne du service public », reproche la SFAP, qui craint que le « débat citoyen crucial » autour d'une éventuelle légalisation de l'injection létale et du suicide assisté ne soit perturber par ce genre d'émission.
Autre motif d'insatisfaction de la SFAP : les propos « gravement diffamatoires à l'encontre des bénévoles en soins palliatifs » tenus par la chroniqueuse Christine Angot le 21 avril 2018 dans l'émission « On n'est pas couchés » sur France 2. Cette dernière avait qualifié les bénévoles en soins palliatifs de « catholiques intégristes » constitués en « lobby ». Fin avril dernier, la fédération « Jusqu’à la mort accompagner la vie (Jalmalv) » directement accusée par Christine Angot avait déjà saisi le CSA. |
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| Sujet: Re: Fin de vie, le dernier exil 06.07.18 14:03 | |
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| Sujet: Re: Fin de vie, le dernier exil 06.07.18 14:06 | |
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