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| 2017 fin de vie | |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 11.10.17 10:04 | |
| Les soins palliatifs ont eu l'occasion de se développer en France depuis plus de 25 ans et tous les dons versés n'ont pas eu d'effet positif et concret. «Désolé, mais il n'y a qu'une seule chose qui marchera», la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. cf un tweet de Donald Trump ! Presidents and their administrations have been talking to North Korea for 25 years, agreements made and massive amounts of money paid...... hasn't worked, agreements violated before the ink was dry, makings fools of U.S. negotiators. Sorry, but only one thing will work! |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 14.10.17 15:01 | |
| Pour une société qui "porte le souci des plus faibles" plutôt que le "choix individuel" Gènéthique vous informe
11 Octobre 2017 Fin de vie
La SFAP souhaite une société qui « porte le souci des plus faibles" plutôt que le "choix individuel"».
Alors qu’Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot[1], est décédée en Belgique ce 2 octobre dernier, la SFAP[2] réagit, dans un communiqué de presse, à la médiatisation de sa mort. Elle réclame « un traitement plus équilibré de ces sujets complexes et délicats pour permettre une meilleure compréhension par tous nos concitoyens des enjeux de la fin de vie ».
La SFAP rappelle qu’Anne Bert a fait le « choix individuel d’une mort programmée » en refusant « tout accompagnement palliatif ». Or la SFAP regrette « une médiatisation qui tend à faire le raccourcit entre la maladie de Charcot et l’euthanasie ». « Les 7 à 8000 personnes atteintes de cette maladie espèrent vivre au mieux jusqu’au bout, accompagnées et veulent être reconnues dans leur dignité propre. Non l’euthanasie n’est pas LA solution à la maladie de Charcot pas plus qu’à d’autres maladies très invalidantes. »
La SFAP déplore que les « 2/3 des personnes qui devraient avoir accès à des soins palliatifs n’y ont pas accès ». Elle invite les médias à s’intéresser « davantage aux conditions de vies difficiles » des malades, au « manque de moyens, de budget de recherche » et au « travail formidable fait au quotidien par les équipes d’accompagnement ». Là, en effet, se trouve la véritable « inégalité devant la mort », vue comme une « injustice flagrante » par les malades et les soignants des équipes palliatives.
« L’enjeu est d’améliorer la situation des personnes avec plus de moyens et une plus grande considération de tous. » La SFAP considère que « la France n’est pas "en retard" » à rebours des trois pays européens ayant légalisé l’euthanasie[3] : « les dérives [y] sont nombreuses et les modifications successives s’éloignent de plus en plus des situations de fin de vie, de souffrance réfractaires et même des maladies ». La SFAP fustige certains propos idéologiques : « Le "progrès" n’est pas si clairement là où certains le disent ».
« Nous sommes interdépendants. Comment la transgression, même exceptionnelle, de l’interdit de tuer, pourrait-elle être sans effet sur tous ceux dont la mort approche et ceux qui les accompagnent ? La SFAP en appelle à une société solidaire dont les choix collectifs portent le souci des plus fragiles. » « Un accompagnement digne, évitant l’acharnement thérapeutique et les souffrances insupportables est possible en améliorant significativement leur qualité de vie et doit être accessible à tous. »
[1] Ou Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA).
[2] Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs.
[3] La Belgique, le Luxembourg et les Pays Bas.
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 14.10.17 15:20 | |
| Je ne pense pas qu'on soit interdépendant en France, au cours de la vie. Il suffit de regarder autour de soi...concrètement ! Anne Bert a refusé une agonie de plusieurs heures, de plusieurs jours et de plusieurs nuits, la seule possibilité que la loi Léonetti-Claeys lui offrait. Elle a aussi refusé un handicap trop lourd et elle a dit merde publiquement au lobby palliatif, preuve que l'on peut se défendre dans la dépendance. S'exiler en Belgique pour mourir après avoir publié son dernier livre, çà peut créer une certaine jalousie bien camouflée... Comme on peut dénigrer le lobby de l'ADMD, on a parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec le lobby de la SFAP dont l'accompagnement ne semble pas être à la hauteur ( et sans profondeur ? ). |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 20.10.17 17:47 | |
| que l'on m'explique la différence entre tuer et endormir pour de bon ! Léonetti m'a tuée Hollande m'a tuée ( " Omar m'a tué " ) je me suis tuée à faire ce site... Problème de temps, de durée, de vitesse ? oh merde alors, parce le rythme et moi... çà craint ! ! ! c'est vraiment spécial ... ... très spécial. Au point d'énerver les autres, quelques uns... Alors je n'accepte pas qu'on m'impose un rythme à la fin de ma vie...et qui m'impose un rythme à la fin de ma vie ??? je suis obligée d'essayer de me cacher tout au long de ma vie pour ne pas les déranger avec mon rythme particulier et ils m'imposent leur rythme à eux pour la fin de ma vie ? C'est quoi, cette " sacrée " HYPOCRISIE ? |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 21.10.17 10:59 | |
| De Vincent Humbert à Anne Bert : quinze ans… Nous ne pouvons pas nous résoudre à notre souffrance Vendredi, 13 Octobre, 2017 L'Humanité Par Jean-Luc Romero Président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) (1) En 2003, mourait le jeune Vincent Humbert par le geste humaniste de sa propre mère et de son médecin. Le président de la République d’alors, Jacques Chirac, n’avait pas entendu son appel : « Je vous demande le droit de mourir. » En 2005, comme pour étouffer l’émotion suscitée par ce drame personnel, la loi Leonetti du 22 avril introduisait le tristement célèbre « laisser mourir » et l’hypocrite double effet des analgésiques. À peine quelques mois après la promulgation de cette loi, le drame du jeune Hervé Pierra démontrait cruellement, dans ce cas, l’inefficacité de cette nouvelle loi. Depuis trois ans, les Belges, eux, bénéficiaient de l’euthanasie. 2 octobre 2017, la fille d’Anne Bert annonce le décès de sa mère en Belgique. Anne avait planifié cet ultime voyage ; elle en avait la force morale et – pour quelque temps encore – physique. Dans sa douleur, elle savait avoir encore cette chance de pouvoir s’exiler dans un pays qui place le respect des volontés au-dessus des dogmes. Durant ces mois de témoignages, Anne Bert a fait de son combat individuel un combat collectif. De 2003 à 2017, combien de nos proches, de nos parents sont morts dans des conditions insupportables, dans des souffrances inadmissibles ? Uniquement parce que la loi française est inappropriée dans de nombreux cas. Vincent Humbert, Hervé Pierra, Chantal Sébire, Jean Mercier, Vincent Lambert et tellement d’autres ont enduré la surdité d’une partie du corps médical que dénonçait le Pr Sicard dans son rapport remis à François Hollande, en 2012 ; cette partie du corps médical dont certains membres siègent sur les bancs de l’Assemblée, bloquant, depuis quinze ans, toute tentative d’ouvrir aux Français le droit de choisir les conditions de leur propre fin de vie. Combien faudra-t-il encore de drames pour que, enfin, nos politiques acceptent de légaliser une aide à mourir. Comment faut-il leur rappeler – comme ce fut le cas dans les années 1970 avec l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ; comme ce fut le cas quarante ans plus tard avec le mariage pour tous – qu’un droit nouveau ne retire rien à ceux qui ne veulent pas en bénéficier et qu’une société s’enrichit des nouvelles libertés qu’elle accorde à ses citoyens. Le droit de mourir dans la dignité ; pas une obligation. Demain, avec l’aide médicale à mourir, avec un accès universel aux soins palliatifs, avec le respect de la parole du patient, nous pourrons mettre un terme aux souffrances de fin de vie, à tant de déchéances insupportables, à des infantilisations comme trop souvent elles sont subies. Si la mort est une évidence dont nous avons conscience depuis l’enfance, nous ne pouvons pas nous résoudre à notre souffrance, ni à celle de ceux que nous aimons. Depuis 1980, l’ADMD – qui tient son assemblée générale à La Rochelle (Charente-Maritime) ce 14 octobre – milite pour qu’une loi de liberté donne à chacun la maîtrise de sa propre fin de vie. Nos près de 70 000 adhérents agissent au quotidien pour sensibiliser les élus français à cette nécessité humaniste tout en apportant une entraide solidaire à toutes celles et à tous ceux qui, en l’absence d’une loi de liberté, redoutent à juste titre les fins de vie dramatiques. Par Jean-Luc Romero Président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) (1) https://www.humanite.fr/de-vincent-humbert-anne-bert-quinze-ans-643684 |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 21.10.17 12:01 | |
| j'aurais fait le seul compromis, une sédation de huit heures environ avec arrêt cardiaque provoqué on provoque bien les naissances... s'endormir le soir pour ne plus jamais se réveiller le lendemain matin si je pouvais, je " jugerais " les uns et les autres... on sait bien qu'on finirait par y arriver merci aux islamistes...tout est une question de fric. mais pourquoi avoir attendu quinze ans ? Jean Léonetti, un " pro-vie assassin " ? il y a mille et une façons de tuer... on blesse pour laisser crever. Pratique courante. Mille et un harcèlements. Mille et une obstinations. Fallait-il n'avoir aucun point de vue, vu que nos points de vue sont incompatibles ? De toute façon, texte de loi et application de la loi, deux choses différentes... |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 21.10.17 13:28 | |
| les pro-vie me diraient ( comme ils me l'ont écrit sur les forums ) que je peux me débrouiller par moi-même Merci ! en 2011 j'ai donc supprimé le Lévothyrox 1 cp le matin dosé à 75 en faisant discrètement toutes les pharmacies j'ai acheté plein de boîtes de Diffu-K gélules de potassium que j'ai avalées comme j'ai pu, il y en avait tellement, cela a duré sur plusieurs semaines, malheureusement je n'ai pas songé à prendre un medoc contre la diarrhée inévitable qui a empêché sans doute l'assimilation de ce produit dans mon organisme afin d'arrêter mon cœur. Cela n'a servi à rien. Peut-être que mes reins sont abîmés à cause de ce surdosage mais je m'en fous royalement ! ( quelles dépenses en papier de toilette ! ! ! ... ). merci, les pro-vie ! j'hésite entre la haine et l'amusement ! allez vous faire foutre, tout simplement ! Quand le suicide assisté sera légalisé, je serais soulagée dans la salle d'attente à l'hosto ! quant à l'au-delà, c'est mon affaire, pas la vôtre ! ! ! si Léonetti n'avait pas existé... ... ....Marre de ce harcèlement selon le lobby palliatif ! Etre obligé de crever de faim et de soif en France en 2017, faut le faire ! |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 23.10.17 18:54 | |
| Il y a plusieurs " sons de cloche " partout....dans un parti politique comme dans une association par exemple. On n'écoute pas forcément ce qui est à entendre, le non-écrit crève l'écran et les yeux et les impressions deviennent réalité. Impossible pour moi de ne pas être énigmatique, il y a un virtuellement correct ! |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 01.11.17 9:43 | |
| Faut-il attendre le décès et l'enterrement de quelques uns ( personnages publiques ) pour pouvoir enfin légaliser euthanasie et suicide assisté ? mais quelle magouille ! ! ! |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 01.11.17 9:58 | |
| Merci aux islamistes ! Problèmes sécuritaires = dépenses supplémentaires. Principe des vases communicants. L'économie de l'euthanasie s'impose naturellement... ... ... ILS auraient pu éviter ce terrorisme meurtrier ILS auraient pu légaliser un droit de mourir dans la dignité ILS n'ont rien fait, ne font rien, ne feront rien On vote pour eux, ils ne démissionnent même pas ! Ils ne se suicident même pas !!! |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 01.11.17 16:14 | |
| 26.10.2017 Jean-Luc Romero : «L'euthanasie est une affaire citoyenne, pas médicale» Pour Jean-Luc Romero, «il faut remettre le malade au centre de la décision»./ Photo DDM archives Thierry Bordas Pour Jean-Luc Romero, «il faut remettre le malade au centre de la décision»./ Photo DDM archives Thierry Bordas Jean-Luc Romero, président national de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité, animera une réunion publique, samedi à Cahors. Il plaide pour la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. La loi Leonetti de 2016 autorise la sédation profonde et continue. Pourquoi est-ce insuffisant pour vous ? C'est une grosse opération de communication. La sédation profonde et continue existait avant, ce qu'avait rappelé le Conseil d'État avec l'affaire Lambert (1). On reste dans la même logique : une loi faite par et pour les médecins. La question de l'euthanasie n'est pas une affaire médicale, c'est une affaire citoyenne. Or, actuellement, celui qui meurt n'est pas au centre de la décision. On en est à la 3e loi depuis 2005. C'est bien la preuve qu'elles ne fonctionnent pas. La sédation, le fait de vous endormir et d'arrêter de vous alimenter et de vous hydrater, peut-être une solution dans certains cas. Mais lorsque vous êtes jeunes, ça peut durer des semaines avant que le décès survienne. La situation est aberrante et hypocrite, et il faut en sortir. Selon l'ADMD, 90 % des Français sont favorables à l'euthanasie. Pourquoi y a-t-il un tel décalage avec le législateur ? Ce n'est pas la question de société la plus compliquée. Chacun est expert de sa propre mort, a vécu quelque chose ou a une conception de la façon dont il veut mourir. Les Français ont du bon sens, ils veulent que la société progresse. On vit plus vieux aujourd'hui en France, mais on ne meurt pas mieux ; c'est pour ça que l'on se bat aussi pour l'accès aux soins palliatifs. Comme pour l'avortement ou le mariage pour tous, il faut une loi de liberté. Ce n'est pas parce que le mariage pour tous a été voté que tout le monde va devenir homosexuel. Les lois sur la bioéthique doivent être révisées en 2018. Qu'en attendez-vous ? Déjà, il faut se battre pour que la fin de vie y figure ; mais cette question devrait y être. Le problème est qu'au Parlement, deux lobbies se battent contre une loi sur la fin de vie : les mandarins parlementaires, des grands médecins surreprésentés au Parlement ; et l'Église catholique. Il faut faire beaucoup de pédagogie. Mais beaucoup de nouveaux parlementaires sont arrivés, avec une liberté de vote ; des initiatives sont prises qui recueillent des signatures. Ce sont eux, maintenant, qui peuvent faire bouger les choses. Ça devient urgent. Les situations de Vincent Lambert, ou de la romancière Anne Bert qui vient d'être euthanasiée en Belgique, ont été très médiatisées… Elles démontrent que les quelques solutions en France ne sont pas appropriées et que le combat de l'ADMD est légitime. Anne Bert, qui a pu aller en Belgique, a montré l'injustice de tout ça : la question de l'argent. On va tous mourir, mais pas dans les mêmes conditions. Cette inégalité est criante et scandaleuse. Vous êtes le président national de l'ADMD depuis 2007. À titre personnel, pourquoi cet engagement ? Touché par le sida avant mes 30 ans, j'ai vécu la mort très jeune. Ma lutte contre le sida a été concomitante de mon combat pour la fin de vie. J'ai vu des amis malades qu'on forçait à vivre dans des conditions atroces. Je n'ai pas envie de ça, ni pour moi, ni pour les gens que j'aime. (1) Vincent Lambert a été victime d'un accident de la route en 2008. Sa famille se déchire en justice concernant la poursuite ou non du traitement qui le maintient en vie. http://www.ladepeche.fr/article/2017/10/26/2673064-jean-luc-romero-euthanasie-est-affaire-citoyenne-medicale.html |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 01.11.17 16:31 | |
| Certains pro-vie disent que c'est au contraire une affaire médicale... si on meurt à l'hôpital. Que fait-on des personnes qui ne peuvent pas décider pour elles-mêmes ? Que fait-on des patients qui hésitent ?
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 03.11.17 16:18 | |
| La fin de vie dans les débats sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale Gènéthique vous informe
03 Novembre 2017 Fin de vie
Chaque année, à l’automne, le gouvernement présente le « projet de loi de financement de la sécurité sociale » ou PLFSS, dont l’objectif est de « maîtriser les dépenses sociales et de santé ». Il concerne des sujets très divers, allant des cotisations sociales au prix du paquet de cigarette, en passant parfois par la contraception ou la fin de vie. Rendu public le 28 septembre dernier, le PLFSS 2018 a été discuté pendant une dizaine de séance à l’Assemblée, avant d’être adopté en 1ère lecture le 31 octobre. Vendredi dernier, un amendement portant sur la fin de vie a fait débat.
L’amendement 1157 était présenté par le député Caroline Fiat, du groupe la France insoumise. Il avait pour but de s’insérer après l’article 35 du PLFSS, qui traite de « l’instauration de diverses mesures d’expérimentation relatives à la coordination du parcours de santé, à la prise en charge de médicaments onéreux et à la pertinence des prescriptions ». Saluée pour son « montage habile » permettant d’insérer l’ « aide active à mourir » dans une discussion budgétaire, Caroline Fiat n’a toutefois pas convaincu ses collègues. Son amendement proposait « de constituer une commission parlementaire non permanente », ayant pour mission d’évaluer « le recours aux dispositifs étrangers d’aide active à mourir dans les pays avec lesquels la sécurité sociale a établi un accord de prise en charge partielle ou totale des parcours de soins des ressortissants français ». Cette même commission, composée de membres de tout les groupes politiques aurait aussi été « chargée de recueillir les attentes des français en matière de droit à mourir dans la dignité et de proposer des modifications adéquates du droit en vigueur ».
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a donné une réponse prudente : si « la fin de vie est un sujet extrêmement important » sur lequel « le débat ne sera jamais clos », elle estime qu’il est « évidemment trop tôt pour y revenir, surtout par voie d’amendement au PLFSS » car la loi Claeys-Leonetti est appliquée depuis moins d’un an. Elle a cependant rappelé avoir lancé une mission de l’inspection générale des affaires sociales, l’IGAS, afin d’évaluer l’impact de cette loi et « les questions éventuelles posées par son déploiement, afin de voir s’il y a lieu de modifier certaines de ses dispositions ». La consultation citoyenne prévue dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique sera en outre « organisée sur ces sujets à partir de janvier 2018 ». « Si l’avis du gouvernement est défavorable, ce n’est donc pas parce que le sujet ne mérite pas tout notre intérêt ni parce que nous n’y travaillons pas, mais parce qu’il n’a pas sa place dans ce PLFSS » a-t-elle conclu.
La présidente de la commission des affaires sociales, Brigitte Bourguignon, a adopté le même argumentaire : « le sujet me tient à cœur » a-t-elle déclaré, mais les travaux de sa commission ne s’y consacreront qu’à partir de janvier ou février, par le biais d’audition et dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique.
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 03.11.17 16:24 | |
| Ouais... nous comptons, vous comptez, ils comptent et tout le reste n'est qu'un conte ( féérique ou diabolique ? ) si les islamistes n'étaient pas passés... Principe des vases communicants ! on dépense ici parce qu'on économise là. C'est pourquoi j'aurais suggéré l'injection de chlorure de potassium qui provoque l'arrêt cardiaque et qui coûte cinq euros environ à la place de la sédation euthanasiquement palliative ( ou palliativement euthanasique ), une dépense supplémentaire pour l'assurance-maladie. parce qu'elle dure des heures, des jours et des nuits, des semaines, parce qu'elle ne libère pas ni un lit, ni une chambre. |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 11.11.17 10:01 | |
| je cite quelqu'un de l'ADMD " Toute solution est digne, tant qu'elle est choisie librement.". Est-on digne ? est-on libre ? ( il suffit de regarder autour de soi, et il suffit de lire les actualités politiques ! ! ! ). Sans vouloir être pessimiste, je pense qu'ici-bas nous ne sommes ni dignes ni libres. Je pense aussi que Jean Léonetti nous enfonce encore plus dans notre indignité et notre dépendance...Sa manipulation n'échoue pas grâce à l'hypocrisie socio-culturelle qui fait tout fonctionner... ... ... La mort n'est pas une souffrance de plus, c'est un fait auquel personne n'échappe, nous mourrons tous et toutes. Seulement comme chacun met ce qu'il veut ou ce qu'il peut après la mort, il faudrait qu'il en soit de même juste avant la mort si j'ai le choix entre la crémation ou l'enterrement, je devrais pouvoir choisir entre l'endormissement ou la dernière piqûre. C'est une question de logique toute bête, et le reste n'est que connerie politico-socio-culturelle...
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 22.11.17 18:48 | |
| Débat sur la fin de vie : posez vos questions au député Touraine il y a 1 heure 3 MIDI LIBRE Débat sur la fin de vie : posez vos questions au député Touraine Une infirmière tient la main d'un patient en fin de vie. AFP / FRED DUFOUR Un débat sur la fin de vie aura lieu le 30 novembre à la faculté de médecine de Montpellier. Posez vos questions sur le sujet, la rédaction de Midi Libre les posera en direct à Jean-Louis Touraine, auteur d'une proposition de loi sur la fin de vie. Le professeur Jean-Louis Touraine, député du Rhône, est l'auteur d'une proposition de loi sur la fin de vie. Il s'agirait de permettre aux personnes en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable provoquant une douleur physique ou psychique insupportable de bénéficier d'une assistance médicalisée active à mourir. Débat le 30 novembre Jean-Louis Touraine invite à débattre du sujet, le 30 novembre à 18 h 30 à la Faculté de médecine de Montpellier. Envoyez-nous vos questions à redac.internet@midilibre.com. Merci de préciser "débat fin de vie" en objet du mail. Elles lui seront posées pendant le débat, retransmis en direct sur Midilibre.fr |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 22.11.17 18:50 | |
| Et on continue, ou on recommence ? ! !2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Allons enfants de la patrie... Marchons, marchons... vive la france et vive la république ! ( sans aucune majuscule ) |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 01.12.17 10:40 | |
| Débat sur la fin de vie à Montpellier : "Chacun doit disposer de son propre destin" il y a 16 heures 11 SOPHIE GUIRAUD Débat sur la fin de vie à Montpellier : "Chacun doit disposer de son propre destin" Pour le député, “certains veulent mourir debout”. AFP Jean-Louis Touraine, auteur d'une proposition de loi sur une aide à mourir, est à Montpellier ce jeudi 30 novembre. Il participe à un débat sur la fin de vie qui se tiendra à 17 h 30 à la nouvelle faculté de médecine. Vous avez déposé cet été une proposition de loi sur une aide médicale à mourir... comme en Belgique, aux Pays-Bas... ? Ce n'est pas stricto sensu la même chose car on tire l'expérience de tous ces pays qui ont légiféré il y a une quinzaine d'années. L'idée est d'ouvrir un droit supplémentaire, comme en 1975, les femmes ont pu conquérir le droit à disposer de leur corps. C'est la proposition, pour chacun, d'un droit à disposer de son propre destin lorsqu'il est en fin de vie, dans une impasse thérapeutique. On parle là de maladies graves, incurables, au terme de leur évolution. Débat ce jeudi à la faculté de médecine “La fin de vie, la liberté de choisir” : c’est le thème du débat organisé ce jeudi, à 17 h 30, à la nouvelle faculté de médecine de Montpellier, 641 avenue du Doyen-Gaston-Giraud, autour de la proposition de loi du professeur de médecine Jean-Louis Touraine. Le débat associe les deux députés La République En Marche Patrick Vignal (Hérault) et Jean-Louis Touraine (Rhône), en partenariat avec la Région Occitanie, l’université de Montpellier et Midi Libre. À cette occasion, des questions adressées par le lecteur seront posées au député Touraine. Parmi ces personnes, certaines sollicitent de ne pas subir une agonie qu'elles considèrent parfois indigne. Ce doit être sur la volonté de la personne éclairée sur les enjeux, capable de juger, elle ne doit pas être dans une phase de dépression, et elle doit réitérer cette demande. Ces personnes partent aujourd'hui à l'étranger ? Il y a les gens qui partent en Belgique, en Suisse, en Hollande... Mais il y a surtout des gens qui en France arrivent à obtenir la bienveillance, la compassion, la compréhension de médecins. Ceux-ci se mettent en danger car ils sont dans l'illégalité. Ce n'est pas rare : l'Institut national d'études démographiques a répertorié entre 2 000 et 4 000 cas de fin de vie ainsi organisés, chaque année, dans les hôpitaux français. Ce chiffre est sûrement sous-évalué. La loi Leonetti prévoit d'éviter l'acharnement thérapeutique, ça ne suffit pas ? C'est le problème. Si 4 000 personnes au moins recourent à un autre système en France, plus un certain nombre de personnes non répertoriées qui partent dans les pays étrangers, ça prouve bien que ça ne suffit pas. Certains y trouvent leur compte mais d'autres veulent mourir debout, sans subir. Je me suis occupé de malades du sida, au début de l'épidémie. L'agonie était prolongée, terrible, c'était des hommes jeunes... Qu'avez-vous fait ? J'ai envoyé un de mes assistants voir ce qui se passait alors en Suisse. Il m'a dit que des doses très fortes de médicaments étaient administrées à ces malades, je me suis inquiété qu'elles puissent précipiter le décès. Il m'a dit “et alors” ? J'ai compris. Mais ce n'est pas la bonne solution car la morphine calme les douleurs, mais elle n'enlève pas les souffrances psychiques. Il y a des moyens plus sereins, plus efficaces de hâter la mort. Vous ne parlez jamais d'euthanasie, pourquoi ? L'euthanasie, étymologiquement, est une mort douce. Je n'utilise pas ce terme car il ne met pas en avant la volonté première de la personne. Vous voulez replacer le malade au centre de la décision... L'appréciation du médecin a pu être vue comme un abus de pouvoir. Le médecin apporte la connaissance, c'est lui qui doit éclairer le malade qui décide, et cette décision est en partie philosophique. Les équipes de soins palliatifs disent que très peu de patients demandent à mourir. Est-ce qu'il ne faut pas d'abord améliorer le réseau de soins palliatifs ? Les deux vont ensemble, il y a effectivement un problème d'accès aux soins palliatifs, pas plus de la moitié des personnes concernées y ont accès. Les gens doivent avoir le choix. En soins palliatifs, un petit pourcentage voudra mourir. En Belgique, par exemple, c'est 1,8 %. Il n'y a pas de risque de dérives ? Plus une chose est cachée, plus il y a un risque de dérives. La meilleure façon d'éviter les dérives, c'est d'être transparent, que chaque cas soit l'objet d'un rapport, qu'il y ait un bilan. Je reprends l'exemple de l'IVG : quand elle a été introduite, elle n'a pas augmenté le nombre d'avortements. Il n'y a pas eu de dérives. Votre proposition de loi reprend presque mot pour mot les promesses du candidat Hollande, Emmanuel Macron a dit qu'il ne se précipiterait pas pour légiférer... Vous avez une chance d'aboutir ? J'étais le référent santé d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, il veut ouvrir le débat dans un esprit serein. On peut être serein ? Oui, les sondages de l'Ifop ont montré que 96 % des Français sont favorables à laisser le choix sur la fin de vie, même si tous ne feraient pas ce choix. Quel sera le cheminement de votre proposition de loi ? Plus d'une centaine de députés la soutiennent déjà. Elle sera discutée en 2018 dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, à l'intérieur ou à part. Si 96 % des Français y sont favorables, les représentants du peuple devraient y être majoritaires, si le jeu politicien ne change pas la donne. On peut l'attendre de la nouvelle génération de députés. L'ivg est devenue une banalité..."il veut ouvrir le débat dans un esprit serein".Je pense qu'il est aussi con que son prédécesseur.Le plan palliatif de Marisol Touraine se termine en 2018... ... ...LA SOLUTION = revenir en arrière ? https://www.handichrist.net/t1175-janvier-2011echec-d-une-loi |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 11.12.17 1:33 | |
| Première étape dans la saisine d'initiative du CESE sur la fin de vie déc. 10 par Jean Meyronneinc Theme: Dialogue social
Le Comité de veille des pétitions en ligne, mis en place par le bureau du Conseil économique, social et environnemental (CESE) en septembre dernier, a constaté que plusieurs pétitions citoyennes sur la question de la fin de vie rencontraient un écho significatif dans la population française.
Après l’entrée en vigueur de la loi Claeys-Léonetti du 2 février 2016, la question du droit à mourir dans la dignité demeure d’actualité. Celle-ci est alimentée par l’évolution des attentes concernant la liberté de disposer de son corps et de sa vie, par la poursuite des progrès de la médecine ainsi que par la médiatisation de situations individuelles douloureuses.
En conséquence, le 14 novembre dernier, le CESE a décidé de se saisir du sujet. Une commission temporaire, présidée par Jean-François Naton, vice-Président du CESE, a été créée. Pierre-Antoine Gailly, membre du bureau du CESE, a été désigné rapporteur de l’avis.
Dans un communiqué de fin de semaine dernière, le CESE indique que, dans le cadre de ses travaux, la commission a prévu d’auditionner les différentes parties prenantes sur le sujet. Ces auditions ont commencé aujourd’hui avec les mandataires des pétitions : Nathalie Debernardi pour la pétition « Légalisation de l'aide active à mourir », Marie Godard pour la pétition « Battons-nous pour obtenir une loi sur l'aide active à mourir ! ».
Lors de leurs échanges avec la Commission, Nathalie Debernardi et Marie Godard ont déclaré « [qu’] il existe en France une hypocrisie à l’égard de la question de la fin de vie ». A leur sens, la législation sur la fin de vie « est un enjeu de droits de l’Homme et de démocratie » et « il faut dépasser le tabou autour de "donner la mort" » parce « la volonté du malade est fondamentale ».
Il est précisé que les auditions se poursuivront pendant deux mois et la commission temporaire du CESE présentera ses préconisations sur la fin de vie au mois d’avril 2018.
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 13.12.17 18:04 | |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 14.12.17 9:58 | |
| Une proposition de loi pour faire des soins palliatifs la grande cause nationale 2018 Gènéthique vous informe 12 Décembre 2017 Fin de vie Faire des soins palliatifs la grande cause nationale pour 2018, telle est l’objet d’une proposition de loi déposée début décembre par Xavier Breton et une trentaine de députés[1]. Ils rejoignent l’appel lancé par la société française d’accompagnement et de soins palliatifs le 14 octobre, soutenu par diverses personnalités (cf. SFAP : faire des soins palliatifs une grande cause nationale ?). Les débats récurrents sur la fin de vie au Parlement, aussi houleux soient-ils, rallient les députés sur un point : la nécessité absolue de développer les soins palliatifs. Après trois plans triennaux, 80 % des personnes malades n’y ont toujours pas accès. Plusieurs écueils l’expliquent : les disparités territoriales, un développement trop centré sur l’hôpital, la formation des aidants et les modalités de financement. Autant de leviers qui doivent attirer l’attention des pouvoirs publics, estiment les auteurs de la proposition de loi. La formation des soignants est aussi cruciale : en France, seules quelques heures sont consacrées à la formation aux soins palliatifs. Or, il faut plus de temps pour appréhender cet accompagnement dans toutes ses dimensions : humaine, compassionnelle, technique, médicale et financière. Bénéficier de l’agrément « grande cause nationale », c’est l’assurance de réaliser des campagnes de générosité et d’information. Alors que deux propositions de loi ont été déposées depuis le mois de septembre pour légaliser l’euthanasie (cf. Une proposition de loi pour une « aide médicalisée active à mourir », Euthanasie : le député Olivier Falorni dépose une proposition de loi), ce texte aura-t-il une chance d’être débattu au Parlement ? Face au constat maintes fois renouvelé du développement insuffisant des soins palliatifs dans notre pays, la ministre de la santé en fera-t-elle une priorité ? Texte de la proposition de loi Pour aller plus loin : •Un tiers des français bénéficie des soins palliatifs un an avant leur décès : des chiffres encourageants mais disparates •Les lits identifiés de soins palliatifs, un concept à adapter •L’IGAS préconise le développement des soins palliatifs à domicile •Vers une progression des financements alloués aux soins palliatifs en France ? •Journée mondiale des soins palliatifs : le ministère entretient l’ambiguïté [1] Damien ABAD, Julien AUBERT, Thibault BAZIN, Valérie BAZIN-MALGRAS, Émilie BONNIVARD, Jean-Yves BONY, Valérie BOYER, Fabrice BRUN, Bernard BROCHAND, Jacques CATTIN, Dino CINIERI, Pierre CORDIER, Jean-Pierre DOOR, Marianne DUBOIS, Virginie DUBY-MULLER, Laurent FURST, Jean-Jacques GAULTIER, Annie GENEVARD, Jean-Carles GRELIER, Michel HERBILLON, Patrick HETZEL, Sébastien LECLERC, Marc LE FUR, Geneviève LEVY, Véronique LOUWAGIE, Gilles LURTON, Olivier MARLEIX, Maxime MINOT, Bernard PERRUT, Bérengère POLETTI, Didier QUENTIN, Alain RAMADIER, Jean-Luc REITZER, Frédéric REISS, Martial SADDIER. STOP pub STOP : 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 14.12.17 11:43 | |
| citation sur le web : À l’approche des fêtes de fin d’année, l’EFS tire la sonnette d’alarme : les réserves de sang s’amenuisent, et les gens donnent moins quand ils sont en vacances.
mon commentaire: amusez-vous bien pendant les fêtes de fin d'année, mais faîtes la grève des dons, y compris le don du sang. Si c'est le seul moyen de leur mettre la pression... |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 02.01.18 16:56 | |
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| Sujet: Re: 2017 fin de vie 10.01.18 9:41 | |
| Sédation profonde et continue : le Conseil d’Etat rejette la requête de familles de patients synthèse de presse bioéthique 11 Décembre 2017 Fin de vie
Saisi par l’union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés (UNAFTC) et le groupe polyhandicap France (GPF) au sujet du cadre règlementaire de la sédation profonde et continue jusqu’au décès prévu par la loi Claeys-Leonetti, le Conseil d’Etat a rejeté la requête, validant ainsi les dispositions du code de déontologie médicale dans ce domaine.
Comme le Conseil constitutionnel (cf. Le Conseil Constitutionnel rejette la question de familles de patients sur la fin de vie), le Conseil d’Etat refuse l’ « annulation du décret modifiant le code de déontologie médicale relatif aux procédures collégiales et au recours à la sédation profonde et continue » concernant les personnes hors d’état d’exprimer leur volonté. Pour le Conseil d’Etat, « la procédure collégiale (…) ne contredit pas la loi Claeys-Leonetti » car « en confiant au seul médecin en charge du patient la responsabilité de prendre la décision de limitation ou d’arrêt des traitements à l’issue d’une procédure collégiale, le décret attaqué se borne à expliciter les dispositions législatives pour l’application desquelles il est pris, sans en modifier le sens ou la portée ». Pour les personnes hors d’état d’exprimer leur volonté, « le médecin ne peut mettre en œuvre une décision d’arrêter ou de limiter un traitement avant que les personnes qu’il a consultées et qui pourraient vouloir saisir la juridiction compétente d’un tel recours n’aient pu le faire et obtenir une décision de sa part », assure par ailleurs le Conseil d’Etat.
Sources: Hospimedia, Jérome Robillard (7/12/2017)
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