HANDICHRIST Pêle-mêle, tout et rien |
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| Google ou Alphabet ? | |
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Admin
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| Sujet: Google ou Alphabet ? 11.08.15 10:37 | |
| Chamboule-tout chez Google, qui se renomme Alphabet
11/08/15 à 9:14
Mis à jour le 11/08/15 à 9:25
Le géant high-tech a annoncé une vaste réorganisation de ses activités au travers d'une holding de tête baptisée Alphabet. Les marchés apprécient.
Big bang organisationnel chez Google. Le groupe a annoncé lundi soir avoir créé une nouvelle entité, baptisée Alphabet, appelée à devenir la maison-mère de l'ensemble des activités du groupe, y compris du moteur de recherches sur internet.
Certaines filiales, comme Nest, le fabricant de thermomètres connectés, ou Calico, un laboratoire de recherche sur la longévité humaine, sortiront du périmètre de Google pour passer sous le contrôle direct d'Alphabet, qui a déjà son propre site internet.
Google, de son côté, conservera les principales activités du groupe, telles que les recherches sur internet, la publicité, la cartographie, les applications, le système d'exploitation Android, YouTube et les infrastructures techniques.
Larry Page , l'actuel patron de Google, est amené à prendre la direction générale d'Alphab et. Sergey Brin va devenir son président et Eric Schmidt en sera le président exécutif. Sundar Pichai, qui était vice-président en charge des opérations, deviendra le nouveau boss de Google, dont Ruth Porat restera la directrice financière.
Par ailleurs, Alphabet remplacera Google en tant qu'entité cotée en Bourse. Toutes les actions Google vont être automatiquement transformées en titres Alphabet dotés des mêmes droits. En attendant, cette réorganisation, qui clarifie la structure du groupe, a fait bondir le titre dans les échanges électroniques après la clôture de Wall Street. Vers 9h00, il bondissait de 6,2%, après avoir perdu 0,25% la veille.
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| Sujet: Re: Google ou Alphabet ? 11.08.15 10:42 | |
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| Sujet: Re: Google ou Alphabet ? 11.08.15 10:45 | |
| Mais quelle tristesse ! je me demande si je vais survivre ! car je m'étais habituée à Google, vraiment habituée ... |
| | | Admin
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| Sujet: Re: Google ou Alphabet ? 11.08.15 10:52 | |
| POURQUOI ON CHANGE TOUT TOUT LE TEMPS ?
Pour actualiser " le changement, c'est maintenant" ?
Je suis déroutée et je ne crois plus en rien
J'aimais beaucoup Google !
sauf les G+1 ... |
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| Sujet: Re: Google ou Alphabet ? 11.08.15 21:51 | |
| çà promet pour Alphabet si c'est comme pour Windows 10 Microsoft Edge !
L'occasion de revenir dans la vie réelle, de quitter internet ? j'y ai déjà songé ! |
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| Sujet: Re: Google ou Alphabet ? 12.08.15 12:43 | |
| Le B.A-BA de l'Alphabet de Google
Service FUTUR 11 août 2015 à 19:46
DÉCRYPTAGE L’entreprise californienne a décidé de se restructurer, créant un conglomérat. Ses activités étant mieux séparées, cela pourrait compliquer un démantèlement pour abus de position dominante.
Google troque les chiffres (le mot Googl désigne 10100) contre les lettres avec Alphabet : le géant de Mountain View (Californie) a annoncé la refonte de sa structure, pour séparer ses activités traditionnelles, axées sur la recherche en ligne, de ses nombreux projets futuristes. Le moteur de recherche, qui génère la quasi-intégralité des revenus, deviendra la filiale d’un ensemble plus vaste, conglomérat reproduisant le modèle de la firme Berkshire Hathaway, dirigée par le milliardaire Warren Buffett. Une «collection d’entreprises», selon l’expression de son directeur général, Larry Page, qui va, officiellement, permettre à chaque entité de mieux innover. Selon les analystes, cette organisation pourrait aider Google à augmenter sa rentabilité, en se séparant de projets parfois délirants, baptisés moonshots (voiture sans conducteur ou lentilles de contact pour diabétiques…), financés par le capital-risque et qui ne généreront peut-être jamais de profits. A moins qu’il ne s’agisse d’une habile stratégie pour empêcher un démantèlement et contrer les autorités antitrust aux Etats-Unis, et surtout en Europe où Google est sous le coup d’une procédure pour abus de position dominante, en cours à Bruxelles. Les activités d'AlphabetLes activités d'Alphabet
A comme AdWords
Google a fait de l’invention du futur sa marque de fabrique, mais les milliards de dollars qu’il investit dans des domaines de plus en plus diversifiés n’existeraient pas sans son activité de base : celle de première régie publicitaire de la Toile qui commercialise, via son moteur de recherche, des milliards de publicités pour le compte de millions d’annonceurs. Gratuits, les services de Google sont rentabilisés grâce au système AdWords - littéralement «mots publicitaires» - mis au point dès 2000 et accessible à partir de quelques euros par mois. Commercialisé sur ses sites et via des millions de partenaires (AdSense), ces liens sponsorisés et contextualisés en fonction des requêtes des internautes ont permis à ce géant, qui n’a même pas encore 20 ans - il a vu le jour en 1998 - de monétiser la curiosité humaine. Un modèle 100 % «algorithmé» et secret, redoutable, qui explique pour une large part ses 462 milliards de dollars (plus de 417 milliards d’euros) de capitalisation boursière. Gare à ceux qui essayent de le concurrencer : renvoyés aux oubliettes du moteur de recherche, autant dire un arrêt de mort qui vaut à Google la procédure pour abus de position dominante engagée par la Commission européenne
L comme Loon
Google voit toujours plus haut pour étendre ses services. Après Fiber, son réseau internet de fibre optique déployé dans plusieurs villes aux Etats-Unis, la multinationale dévoilait en 2013 son projet Loon («dingue» en anglais). L’idée : envoyer une nuée de ballons gonflés à l’hélium à 20 km d’altitude pour connecter une partie des 4 milliards d’humains qui n’ont pas Internet. Dingue ? Le projet tient la route après deux ans d’essais. Quand Facebook envisage des drones et Elon Musk (le boss de Tesla et Space X) des satellites pour arriver peu ou prou au même résultat, Google penche pour les ballons. Un seul de ces aéronefs de 15 m de diamètre peut délivrer une connectivité équivalente à la 4G sur un diamètre de 40 km au sol. La connexion initiale provient d’une station au sol et est relayée par wi-fi de ballon en ballon sur des centaines de kilomètres. Les nacelles se déplacent au grès du vent, et peuvent rejoindre une zone délaissée par un courant aérien favorable. Aucune date de lancement n’est annoncée, mais des deals sont passés avec les fournisseurs d’accès locaux. Le système pourrait être payant. Un salarié du géant du Net nous le confiait récemment : «Ce qui est bon pour Internet est bon pour Google.»
P comme Page
En 1996 un étudiant de l’université de Stanford réalise sa thèse sur le référencement des pages sur le Net. Originaire du Michigan, Larry Page met alors au point avec son comparse Sergueï Brin un moteur de recherche qui permet de classer les sites selon leur popularité à partir d’un algorithme, PageRank. Deux ans plus tard et après avoir levé un million de dollars, les deux associés fondent Google. Touche-à-tout, Larry Page tient le rôle de coprésident. Il est décrit par ses collègues comme un personnage capricieux, intransigeant et dénué de bonnes manières. Persuadé dans un premier temps de pouvoir diriger Google sans l’aide de personne, il accepte en 2001 de céder sa place de patron opérationnel au manager Eric Schmidt. Pour revenir dix ans plus tard au même poste. En 2004, à 31 ans, il devient multimilliardaire, lorsque Google fait son entrée en Bourse. Forbes estime sa fortune à 33,7 milliards de dollars, le classant parmi les 20 premières fortunes mondiales. Homme fort du trio qu’il forme avec Sergueï Brin et Eric Schmidt, Larry Page sera le directeur général de la «collection d’entreprises» constituée par Alphabet.
H comme Hydre
Véritable hub numérique d’un écosystème qui ne cesse de s’étendre et de se ramifier, la pieuvre Google est une hydre dont les têtes se multiplient. Plus Google crée de services et les relie entre eux, plus il crée de la valeur dans les branches de ses réseaux tentaculaires et fait fructifier les investissements publicitaires de ses annonceurs, qui vont du particulier à la multinationale. Il y a d’abord les services de contenu et les informations (recherche, cartographie, YouTube, etc.) sur lequel il règne en maître. Puis les réseaux sociaux (Google +, agenda, Gmail) dans lequel il a connu des fortunes diverses. Des services «monétisés», grâce à des outils d’achat en ligne (Google Shopping) ou en version mobile (Google Play) et des systèmes (Android, Chrome…) reliés à ses régies publicitaires. Une profusion dont la complexité sert de rempart aux tentatives de régulation de cette entreprise unique au monde.
A comme Android
Parmi les innombrables activités lancées par Google, Android fut la première diversification majeure. Baptisé du nom d’une start-up rachetée en 2005, ce système d’exploitation gratuit et basé sur le noyau du logiciel libre Linux a été lancé en 2007 afin de ne pas laisser le champ libre à Apple dans le mobile. Conçu pour les fabricants de smartphones et tablettes qui peuvent y ajouter leurs briques logicielles afin de personnaliser leurs produits, Android a permis en contrepartie à Google de placer ses services (recherche, Gmail…) dans des centaines de millions de smartphones relayant ses publicités. Bingo ! Android est le système le plus utilisé au monde avec 1 milliard d’utilisateurs et 81 % de parts de marché contre 15 % pour iOS, le système d’Apple. Cet écosystème a essaimé dans tous les objets connectés avec une version pour les télés (Android TV) ou les voitures (Android Auto).
B comme Brin
Google est une entreprise bicéphale depuis sa création en 1998 par Larry Page et Sergueï Brin et jusqu’à la restructuration qui les propulse à la tête d’Alphabet. Brin en est le président. Né en 1973 à Moscou, il émigre aux Etats-Unis à 6 ans avec ses parents, fuyant l’antisémitisme de l’URSS. Sa mère devient chercheuse à la Nasa ; son père, comme son grand-père, prof de mathématiques. Pas original, Sergueï Brin entame donc des études de maths. La recherche technologique et l’amour de la science motivent sa carrière. Il planche dès 2010 sur le développement de véhicules autonomes, la future Google Car. Puis il lance les lunettes connectées Google Glass, en 2012. «Je passe mon temps sur des projets marginaux qui, j’espère, deviendront des activités clés dans l’avenir»,disait Brin à cette époque. Depuis, il coordonne les travaux du laboratoire Google X : lentilles de contact surveillant le taux de diabète, projet Loon (lire ci-contre), transport par drones… Tout tourne autour de la robotique et de l’intelligence artificielle. Pour qu’un jour, comme le résume Brin, Google devienne «le troisième hémisphère de votre cerveau».
E comme Evil
Alphabet sera-t-il malveillant, méchant, diabolique ? Google clamait le contraire : «Don’t be evil», revendique la firme de Mountain View. Un moto polysémique. Le slogan apparaît lors de l’introduction en Bourse de Google, en 2004. Des gains oui, mais en respectant des normes morales. La phrase est devenue la morale maison, appliquée à tous les domaines. Dans leur livre How Google Works («Comment fonctionne Google»), Eric Schmidt et Jonathan Rosenberg racontent comment des salariés ont parfois critiqué des directions envisagées par la direction. «On ne peut pas faire ça, ce serait malveillant.» L’anecdote fleure bon la légende. Google est surtout un gigantesque réservoir de données personnelles, exploitées à des fins publicitaires. Sa position de quasi-monopole sur les recherches sur Internet lui confère un pouvoir d’influence considérable. Mais Google tient à sa réputation de béni-oui-oui. Après des propos ambigus de Larry Page en octobre 2014, le géant du Net s’était empressé de faire savoir que sa devise n’était pas abandonnée, qu’il restait un gentil géant traquant les internautes et collaborant, dans le cadre du programme Prism révélé par Snowden, avec la NSA.
T comme Télévision
Google est le roi de la vidéo en ligne depuis son rachat pour 1,65 milliard de dollars de YouTube en 2006, devenu le troisième site le plus visité au monde. Mais cela fait plusieurs années que le géant du Web tente de poser un pied dans le monde de la télé, ne serait-ce que pour l’objet, ce confortable écran HD que les spectateurs continuent de privilégier pour mater leurs séries. En 2010, Google pariait sur la Google TV, un écran zappant aussi bien sur les chaînes traditionnelles que sur les contenus venus du Net, de YouTube à la VOD en passant par n’importe quelle application vidéo tierce. Les chaînes ont flippé. Beaucoup ont refusé de s’associer à la Google TV, qui a fait un four outre-Atlantique et a dû se résoudre au format d’une box en France. Nouvelle offensive avec Chromecast (une clé USB même pas chère qui fait débarquer les vidéos du Web sur la télé), et bientôt les Android TV. Mais au-delà des contenus, c’est la télé en tant que formidable réservoir à pubs qui titille Google. L’entreprise expérimente déjà à Kansas City (où elle fournit sa propre fibre optique) les techniques de ciblage publicitaire qu’elle maîtrise au poil : les spots s’adapteront bientôt au téléspectateur selon son genre, son âge, ses goûts, son historique de visionnage.
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