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| DR VERONIQUE FOURNIER | |
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| Sujet: DR VERONIQUE FOURNIER 01.06.15 20:23 | |
| La contrepartie des progrès de la médecine est que souvent la mort ne vient plus toute seule. Dans bien des cas, il faut désormais déciderqu'elle survienne et fairequelque chose si l'on veut qu'effectivement elle arrive. Si la médecine a changé nos vies, elle a donc également transformé nos morts. Tout comme elle participe à brouiller chaque jour un peu plus les frontières entre ce qui est encore une vie et ce qui peut-être n'en est plus tout à fait une. Si bien que, parfois, les patients – ou leurs familles pour eux – en viennent à réclamer la mort, lorsque celle-ci se fait vraiment trop attendre. C'est alors que des conflits peuvent naître entre ceux qui supplient pour que l'on aide à ce que cette fin puisse enfin advenir, et ceux qui à l'inverse ne veulent surtout pas aller dans cette voie. C'est dans cet espace que s'inscrit le travail du Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, que dirige Véronique Fournier. Dans ce livre, elle raconte quelques-unes des histoires qu'elle a accompagnées depuis dix ans : comment s'expriment ces demandes, qui les porte, comment y réagissent les équipes soignantes, et quels débats elles suscitent au sein du groupe citoyen d'éthique clinique qui travaille à ses côtés. Peu à peu, ces histoires ont fait évoluer sa position sur cette difficile question : faut-il et jusqu'où peut-on aider à mourir ? C'est cette évolution qu'elle relate ici, de ses réticences premières à sa conviction de plus en plus nette que les médecins ne peuvent pas refuser d'aider à mourir ceux qui sont à l'extrémité des possibilités de la médecine et qui n'en peuvent plus. En espérant qu'expliquer pas à pas le chemin parcouru pourra, peut-être, aider d'autres à s'y risquer à leur tour. |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 07.01.16 15:43 | |
| Véronique Fournier : «Il faut construire la mort avec le patient et ses proches» Par Eric Favereau et Cécile Daumas — 29 mai 2015 à 18:26 Que faire face à une personne en fin de vie qui souhaite en finir ? Pour le médecin Véronique Fournier, accompagner une telle demande n’est pas forcément contraire à l’éthique médicale.
Facebook Twitter Véronique Fournier : «Il faut construire la mort avec le patient et ses proches»
C’est un long parcours médical, éthique et personnel qui a forgé son intime conviction : l’accompagnement vers la mort d’un patient en fin de vie n’est pas forcément contraire au devoir d’un médecin. Depuis plus de dix ans, le docteur Véronique Fournier dirige le centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin qui, entre autres missions, tente de répondre à ces situations. Que faire devant une personne qui ne veut plus vivre ou face à une famille qui porte une telle demande ? Faut-il accélérer la mort ? Réduire le temps de l’agonie? Autant de dilemmes éthiques que retrace Véronique Fournier dans Puisqu’il faut bien mourir (éd. La Découverte). L’Assemblée nationale a légiféré en mars sur le droit à mourir. Cette nouvelle disposition de la loi Leonetti, que le Sénat doit examiner mi-juin, assouplit un peu plus le geste euthanasique dans certaines situations sans toutefois le légaliser. Une hypocrisie, estime Véronique Fournier qui, selon elle, conduit à l’impasse actuelle de la législation française sur cette question. Vous utilisez le mot euthanasie, qui crée un certain malaise chez de nombreuses personnes. Pourquoi ? C’est vrai, ce mot fâche, dérange, gêne même, mais que faire ? Le laisser de côté ? Non, il faut nommer les choses si l’on veut avancer. La loi qui vient d’être adoptée à l’Assemblée et qui sera au Sénat mi-juin n’autorise toujours pas l’euthanasie, mais elle permet la sédation profonde (1) jusqu’au décès. A juste titre, les gens s’interrogent : quelle est la différence ? Vous dites qu’on ne meurt pas de dormir. Que se passe-t-il alors ? La loi propose d’ouvrir un droit à dormir avant de mourir. C’est un changement assez léger parce que c’était possible avant. On pouvait demander à être endormi en fin de vie. Là, cela devient un droit : le médecin ne peut pas vous le refuser si vous remplissez les conditions précisées dans la loi. Mais ce n’est pas parce qu’on vous endort que vous allez mourir plus vite ! Cela peut durer des jours et des jours si on continue de vous perfuser. Or, souvent, les personnes qui demandent à être endormies souhaitent que la fin ne se prolonge pas. C’est une façon pour elles, à partir du moment où la médecine ne peut plus rien, de demander que la mort vienne enfin, en douceur, et sans qu’elles la voient venir. Cela, ce n’est toujours pas autorisé. Pour vous, la législation actuelle montre ses limites… La première loi Leonetti, celle votée en 2005, nous a enfermés dans une impasse. D’un côté, elle interdit l’euthanasie, c’est-à-dire d’avoir l’intention de faire mourir, et de l’autre, elle dit que l’on peut arrêter toute alimentation et hydratation. N’est-ce pas terriblement hypocrite ? Il ne faudrait donc pas voir dans l’arrêt d’alimentation et d’hydratation l’intention de donner la mort ! A mon sens, quand on pratique un arrêt total, on fait une euthanasie, qu’on le dise ou pas. Or la loi interdit l’euthanasie. C’est là l’impasse. Et la nouvelle loi continue de l’interdire. Elle ne fait qu’ajouter la possibilité d’une sédation terminale. Mais heureusement que l’on fait une sédation quand on décide d’un arrêt total d’alimentation et d’hydratation ! C’est la moindre des choses ! C’est vrai qu’avant, ce n’était pas obligatoire. Cela donnait des situations infernales d’agonies, qui s’éternisent par exemple, des situations dénoncées depuis longtemps au centre d’éthique clinique de Cochin et que je raconte dans mon livre. Avec la nouvelle loi, on n’accepte toujours pas ouvertement l’idée que, lorsque l’on recourt à ces pratiques, l’intention est de faire venir la mort. L’ambiguïté reste entière. Que proposez-vous ? Faut-il reconnaître l’acte euthanasique ? Si cette ambiguïté de l’intention de l’acte pour les professionnels n’est pas levée, alors ces derniers vont rester dans le même bourbier, les mêmes hésitations, les mêmes conflits éthiques. Je peux comprendre que le législateur ne veuille pas avancer plus, pour des raisons politiques notamment. L’adoption du Mariage pour tous a provoqué de vifs débats dans la société… Mais oui, je pense que c’est dommageable pour les gens au quotidien que cette ambiguïté de la loi ne soit toujours pas levée. Vous travaillez depuis dix ans sur la question de l’euthanasie. Pourquoi et comment avez-vous évolué ? La première histoire qui m’a fait bouger est celle que je raconte dans le premier chapitre du livre. Carl, un enfant de 2 ans et demi se noie dans une piscine, il est récupéré mais se retrouve en état végétatif. On est en 2004, juste avant la première loi Leonetti. Les parents estiment qu’il vaut mieux pour leur enfant que sa vie s’arrête. A l’époque, je comprends bien cette demande, je l’entends, mais pour moi, elle est clairement euthanasique. Je pense qu’on n’a pas le choix, qu’il faut le faire, parce que c’est aux parents que revient la décision. Mais je comprends aussi la difficulté des médecins. Pour nous, pratiquer une injection létale ne peut être que malfaisant, c’est tuer quelqu’un. Aujourd’hui, je suis convaincue que l’accompagnement d’une personne vers la mort, quand c’est le choix de tous, n’est pas un acte malfaisant médicalement, qu’il n’est pas contraire à notre intégrité professionnelle de soignant. Même si je continue de penser qu’injecter la mort au bout de la seringue est un acte violent, très difficile à vivre, et peut-être autant pour celui qui le pratique que pour celui qui le demande. Alors il faut trouver une autre façon de faire, moins brutale, se donner du temps, un peu de temps, il faut construire la mort ensemble, avec le patient, avec ses proches. Dans mon expérience, si l’on met en place un bon accompagnement, alors l’acte devient possible et ne va plus à l’encontre des valeurs soignantes. Mais comment envisager de donner la mort dans un contexte médical ? J’ai appris avec les années que la bonne question n’est pas de savoir si l’acte que l’on fait est un acte euthanasique, s’il l’est un peu, beaucoup, etc. Les frontières ne sont pas claires. Quand on retire une sonde gastrique à une vieille dame, on va dire que ce n’est pas de l’euthanasie car la loi le permet. Est-ce si simple ? Ce qui est important, c’est de se demander si on est prêt ou non à accompagner à mourir cette personne qui le demande, ou ses proches qui le font pour elle. Peu importe la manière dont il faudra s’y prendre. L’important, c’est la décision. Le terrain m’a fait comprendre qu’il y a un gros besoin de ritualisation pré-mortem autour de ces fins de vie, d’autant plus quand elles ne surviennent pas «naturellement», qu’elles sont en partie «euthanasiques». Pour les familles, ces derniers jours d’une vie sont importants à accompagner. On se retrouve au chevet du mourant, parfois on ne s’est pas vu depuis longtemps, on prend du temps ensemble, on partage ces moments intenses qui font se réinterroger sur le sens de l’existence. Vous vous êtes aussi rendu compte que l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation, prévu dans la loi Leonetti comme alternative à l’euthanasie, avait ses limites… Au début, les équipes médicales y ont cru. Nous pensions que cette technique pouvait être une alternative à l’acte euthanasique. Mais à force d’être confrontés à des situations impossibles - des agonies interminables, grande difficulté pour les familles et le personnel soignant à supporter humainement cette façon de faire -, nous avons petit à petit changé d’avis. Mais ces arrêts se sont pourtant très répandus dans les hôpitaux… Jean Leonetti a dû être lui-même surpris par le succès de cette technique qu’il a rendue possible avec sa loi. Cela veut bien dire qu’il y a une demande d’aide à mourir. Mais, finalement, cette solution ne fonctionne pas. Il faut proposer autre chose. Reste que l’on est toujours dans une impasse ou une sorte d’hypocrisie… Je ne suis pas pour une loi qui autoriserait l’euthanasie «bien avant la mort», celle que j’appelle l’euthanasie-liberté : c’est bien trop tôt, cela braquerait les soignants. Je pense que 98% des besoins sont du côté de l’aide à mourir en toute fin de vie, quand il n’y a plus rien à faire, ce qui est très différent des situations où des personnes disent : «Je ne veux pas vivre la vie qui me reste, aidez-moi.» Dans un premier temps, il faudrait déjà installer un droit d’accès à une aide à mourir en toute fin de vie. Je parle des fins de vie très médicalisées, où l’on ne voit plus très bien les frontières entre ce qui est encore de la vie et ce qui n’en est déjà plus tout à fait. Ces morts-là pourraient mieux se passer si on acceptait l’aide à mourir… Autrefois, les médecins le faisaient, ils abrégeaient ces vies, certes sous le manteau, mais ils avaient le sentiment d’être éthique en le faisant. Aujourd’hui, du fait que la loi a clairement dit que ces pratiques étaient illégales, ils ne savent plus bien s’ils sont éthiques ou non quand ils agissent illégalement. On leur a tellement inculqué qu’ils ne devaient pas avoir l’intention de mort qu’ils ne savent plus et ne veulent plus agir. Il faut lever cet interdit de l’aide à mourir. Parfois, la position éthique est de savoir agir la mort. La société est-elle prête à avancer ? La société est prête, mais les plus réticents sont les soignants. Or, il est essentiel de ne pas les braquer. Si on légifère trop tôt sur l’euthanasie-liberté, alors ils vont se retirer, ils vont dire «faites sans nous». Ce serait catastrophique pour les patients. Mais n’y a-t-il pas un danger à voir proliférer une pratique violente ? Mais les gens ne veulent pas mourir, ils veulent vivre ! Pour moi, cette force de vie fut une vraie découverte. Le risque de dérive est donc peu à craindre. Pour autant, il me paraît impossible de se détourner, de ne pas répondre à ceux qui demandent une aide à mourir ; c’est si difficile à demander, si contre-nature… Surtout, ces demandes viennent le plus souvent pour des personnes que la médecine a longtemps aidé à vivre. Elle a médicalisé leur vie. Elle ne peut pas les abandonner ainsi dans les derniers moments. Après dix ans de débat autour de la fin de vie, est-ce que l’on meurt mieux aujourd’hui ? Je ne sais pas. Les soins palliatifs font du bon travail, mais ce n’est pas la réponse pour tout le monde et, de toute façon, on n’arrivera jamais à mettre des soins palliatifs partout. Arrivent aussi des situations nouvelles : le continent des «vieux». Beaucoup de personnes âgées meurent mal. Surtout quand elles sont démentes et en Ehpad (2). Or, nous sommes et serons de plus en plus nombreux à finir nos jours ainsi. Qu’est-ce que cela veut dire de «bien», mourir quand on est vieux, dément et en Ehpad ? Il est temps d’y réfléchir. 1)Utilisation de sédatifs pour provoquer et maintenir l’inconscience afin de soulager la douleur. 2) Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Eric Favereau , Cécile Daumas |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 08.01.16 12:52 | |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 08.01.16 17:54 | |
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| Sujet: vidéo 09.02.16 11:29 | |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 09.02.16 12:09 | |
| un micro sert à quoi ? |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 09.02.16 19:40 | |
| A mon avis, le Dr Véronique Fournier fera comme les autres c'est à dire qu'elle ne fera rien.
Mme la Doctoresse, je sais qu'on vous donnera des ordres jusqu'à mai 2017
Il change, il ment on connaît son refrain |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 15.02.16 12:58 | |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 28.02.16 15:59 | |
| L'accompagnement à mourir n'est pas qu'un problème de pays développés
Par Eric Favereau — 27 octobre 2015 à 10:28
A l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif, en mars 2015. Photo Philippe Wojazer. Reuters L'accompagnement à mourir n'est pas qu'un problème de pays développés
Véronique Fournier, cardiologue, directrice du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin, à Paris, a publié récemment aux éditions la Découverte, un livre sur la fin de vie, Puisqu’il faut bien mourir. La semaine dernière, elle a assisté à Tunis, au tout premier congrès sur les soins palliatifs dans les pays d’Afrique francophone. Une situation et un contexte radicalement différents de la France
Le développement des soins palliatifs en Afrique, est-ce que c’est une urgence? Bien sûr. Je n’avais pas réalisé que l’accompagnement à mourir et les soins palliatifs étaient une préoccupation pour les pays moins développés. Pourtant, cela tombe sous le sens. Mais on reste tellement obsédé par leurs difficultés d’accès aux soins curatifs et les inégalités qui existent entre eux et nous que l’on ne pense pas toujours au palliatif.
Il y avait à ce congrès 18 pays représentés. C’est vous dire l’ampleur de la mobilisation. Ensuite, ce qui m’a peut-être le plus frappée, c’est ce jeune médecin burundais qui expliquait, encore avec des larmes dans la voix, plus de cinq ans après les faits, comment était mort son compagnon d’études, atteint d’un cancer du foie métastasé. Il hurlait de douleur, nous disait celui-ci, et ses collègues étudiants ou médecins étaient totalement démunis, crucifiés d’être aussi impuissants à le soulager. Ils n’avaient que du paracétamol à lui donner. Rien d’autre, pas d’antalgiques majeurs, pas de morphine per os. Rien. J’ai été vraiment impressionnée de réaliser que si, grâce à la mobilisation internationale, les antirétroviraux anti-VIH sont maintenant disponibles jusqu’au dernier kilomètre, c’est loin d’être encore le cas pour les antidouleurs.
Comment la problématique de la fin de vie médicalisée ou de l’euthanasie, est – elle présente dans des pays aux ressources limitées? Sur ce point, l’Organisation mondiale de la santé est claire. Elle explique que les soins palliatifs sont une question de regard et d’attitude, bien plus qu’une question de moyens. Et que même si on n’a pas les moyens du curatif, on peut avoir les moyens d’une bonne attitude palliative. C’est une question de formation, insiste l’OMS, et c’est ce qu’elle s’emploie à fournir. C’est aussi une question d’accès aux bonnes molécules antalgiques et sédatives. C’est sur ce deuxième point que le bât blesse. Les soins palliatifs, quand ils se réduisent aux bonnes paroles, ce n’est pas tout à fait suffisant!
La fin de vie est-elle, finalement, là aussi, un débat surtout médical? Il est difficile de répondre à cette question. Je n’ai pas bien compris comment cela se passe au chevet des patients. Si les médecins sont présents jusqu’à la fin, ou s’ils laissent les mourants aux bons soins des soignants ou des familles. Quant à la question de l’euthanasie, elle a été mise sur la table lors de ce congrès. C’est en soi un fait remarquable, car bien des congrès de soins palliatifs en France évitent soigneusement la question ou en tout cas ne l’abordent pas aussi frontalement. Mais on le sent, la question est violente pour certains, là-bas autant qu’ici, dans des entremêlements à la fois religieux et professionnels incertains et parfois difficiles à décrypter.
En France, entre le verdict du procès Bonnemaison et l’histoire de Vincent Lambert, avez-vous le sentiment que le débat s’éclaircit? Non, politiquement et législativement le sujet n’avance guère. Pourtant, le message de la société est on ne peut plus clair. S’il ne tenait qu’à elle, cela ferait longtemps que Bonnemaison serait acquitté et que Vincent Lambert aurait été accompagné à mourir. Mais à force de ne pas vouloir fâcher ni son camp, ni le camp adverse, à force de contorsions à la recherche du consensus, le texte de loi qui est en passe d’être adopté ne veut plus rien dire. Du reste, il ne contente ni les uns, les partisans d’une possibilité d’aide plus active à mourir, ni les autres, ceux qui y sont opposés et campent sur une position palliative pure.
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 19.04.16 23:10 | |
| Centre national Fin de vie : une présidence contestée
Veronique-Fournier (sipa)Le Docteur Véronique Fournier vient d’être officiellement nommée à la présidence du nouveau Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, par arrêté du ministère de la santé daté du 7 avril 2016 et publié au Journal Officiel du 15 avril.
Cet organisme, prévu dans le plan national de développement de soins palliatifs 2015-2018, fusionne l’Observatoire national de la fin de vie et le Centre national de ressources en soins palliatifs.
L’annonce officieuse de cette nomination, par un article de presse en janvier dernier, avait suscité de nombreuses inquiétudes au sein des milieux médicaux spécialisés sur la fin de vie, notamment au sein du Conseil Scientifique de la SFAP, qui avait déclaré dans son avis du 15 janvier dernier : « Il paraît difficile de reconnaître au docteur Véronique Fournier des compétences particulières en matière de soins palliatifs. Elle n’a jamais travaillé dans le monde des soins palliatifs, n’a pas l’expérience clinique nécessaire (…). A titre universitaire, elle n’a jamais publié le moindre article sur les soins palliatifs »(…). Elle se dit désormais favorable, dans certaines conditions, à l’euthanasie. Elle est extrêmement critique vis-à-vis de la loi Leonetti (…). La possible nomination du docteur Véronique Fournier [est] tout à fait contraire à l’esprit du consensus voulu par le Président de la République sur ces questions délicates, tout à fait opposée aux aspirations du parlement de promouvoir activement les soins palliatifs pour en réduire les inégalités d’accès, et en conflit avec les positions éthiques du monde des soins palliatifs ».
Véronique Fournier entretient en effet depuis plusieurs années une confusion entre soins palliatifs et euthanasie, en déclarant par exemple : « En France, les soins palliatifs s’opposent à l’euthanasie, or, il faudrait que l’euthanasie devienne le soin palliatif ultime », ou encore en appelant de ses vœux une “euthanasie palliative” ou un “palliatif euthanasique”.
A la suite de cette nomination désormais officielle du Dr Fournier, mais visiblement faite en catimini, Alliance VITA s’associe à l’alerte lancée ce jour par le Collectif Soulager mais pas tuer. Ce dernier avait déjà vivement réagi à l’annonce de ce projet de nomination, qui ne faisait que renforcer son inquiétude sur les intentions réelles du gouvernement concernant les futures pratiques de « sédation profonde et continue jusqu’au décès » introduite par la nouvelle loi fin de vie du 2 février 2016.
Extraits du communiqué de presse de Soulager mais pas tuer du 19 avril 2016 :
Pour Tugdual Derville, l’un des porte-parole nationaux de Soulager mais pas tuer, « cette nomination confirme pleinement notre alerte contre les ambiguïtés contenues dans la nouvelle loi sur la fin de vie. Véronique Fournier étant adepte de « l’euthanasie palliative », une formule qui entretient de graves confusions. Ceux qui ont cru devoir soutenir la notion de sédation profonde et continue jusqu’au décès ont fait preuve de légèreté et de naïveté. Il est temps que le monde des soins palliatifs clarifie son éthique, de même que les nombreuses spécialités médicales les plus concernées par la fin de vie. En effet, avec les théories promues par le docteur Fournier, c’est l’euthanasie masquée, sans prise de conscience de la société ni droit à l’objection de conscience des soignants, qui pourrait insidieusement remplacer les véritables soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie, respectueux de la personne qu’il faut toujours soulager mais jamais tuer. »
Les Comités de vigilance, que Soulager mais pas tuer met en œuvre dans toutes les régions de France, se voient confirmés dans la légitimité de leurs missions : les citoyens et les professionnels de la santé doivent plus que jamais veiller à protéger les personnes vulnérables de toute dérive euthanasique, ainsi que promouvoir les bonnes pratiques en matière de soins palliatifs et d’accompagnement des patients en fin de vie.
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 19.04.16 23:19 | |
| Rien compris. Je pensais que la nomination du Dr Véronique Fournier a eu lieu en janvier 2016 ! |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 20.05.16 10:03 | |
| Que faîtes-vous de vos journées, Mme la Doctoresse ? Vous ou Vincent Lambert, est-ce un peu la même situation ? Attendre que le temps s'écoule .... Je deviens agressive, je le sais, j'en suis consciente je me laisse aller, pourquoi me retenir ? M.L.P. sera à l'Elysée en 2017 vous l'avez tous cherché |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 24.05.16 16:10 | |
| Au téléphone, Mme la Doctoresse, vous m'avez dit que j'étais pleine de vie ... ( conversation enregistrée ) vous m'avez suggéré d'écrire à François Hollande et je vous ai répondu, je crois, que je lui ai déjà écrit 46 000 fois ... ou 46 fois ( je me souviens du nombre 46 ) ouais, j'ai une petite voix, je devrais gueuler dans le combiné ou dans le micro d'une certaine radio à qui je ne verse plus aucun centime d'euro suite à l'échec de la légalisation de la proposition 21 sur le droit de mourir dans la dignité. Ainsi soit-il. Un de vos collègues, le Dr Untel ( qui est gay selon le moteur de recherche Google ) m'avait dit que je ne rentrais pas dans le cadre de la loi Léonetti de 2005, c'est pour çà que je pense que depuis le 6 mai 2012 tout est du pipi de chat. |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 25.05.16 19:56 | |
| quel dommage, je ne suis pas comme Vincent Lambert, j'emmerderais moins les autres... et je serais à la une des médias ... |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 11.07.16 14:08 | |
| En vacances, Mme la Doctoresse ? vous êtes probablement en vacances D'une manière générale, ceux et celles qui s'occupent des soins palliatifs de fin de vie sont en vacances prolongées, il suffit de constater les résultats de leur recherche sur les soins palliatifs .. On n'en serait pas là si le boulot avait été fait correctement en France depuis une trentaine d'années.. L'aveu d'un mea culpa manque cruellement... L'euthanasie ne peut pas être légalisée car vous êtes vous-mêmes déjà euthanasiés, incapables de faire face et de vous regarder en face |
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| Sujet: Re: DR VERONIQUE FOURNIER 14.11.16 15:18 | |
| Votre accompagnement de merde, dignement on n'en veut pas avec dignité, en dignité, dans la dignité.
Oui, si la loi de janvier 2011 avait été votée...
A qui la faute ? même pas un mea culpa !
et " çà " parle de dignité ! |
| | | | DR VERONIQUE FOURNIER | |
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