Euthanasie,un mot tabou en France?Vidéo LCP

Seriez-vous favorable à l’autorisation de l’euthanasie pour les patients en fin de vie?

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Seriez-vous favorables à l’autorisation de l’euthanasie pour les patients en fin de vie?

57%




Oui



43%




Non



Total: 862 votants

Historique

Euthanasie. Un mot qui semble toujours être tabou à l’Assemblée nationale. Manuel Valls avait appelé au "consensus" et au "rassemblement" lors de l’ouverture des débats sur la fin de vie le 21 janvier. Aussi l’UMP et le PS semblent-ils avoir réussi à trouver un accord en soutenant ensemble la proposition de loi d’Alain Claeys et Jean Leonetti, qui s’inscrit dans la continuité de la loi Leonetti de 2005. Celle-ci souhaite améliorer l’accès aux soins palliatifs, donner une dimension contraignante aux directives anticipées des patients et clarifier le recours à la sédation profonde en phase terminale.

La loi ne propose donc aucune rupture par rapport aux dispositions déjà existantes. Elle se heurte à des critiques vives aussi bien de la part des "pro-vie" tels que l’Alliance Vita qui craignent une légalisation progressive du "droit au suicide" que de la part des défenseurs de l’euthanasie. La recherche de consensus du gouvernement apparaît un peu comme un renoncement à la volonté de repenser réellement la fin de vie. La proposition de loi de la députée écologiste  Véronique Massonneau qui entendait légaliser le suicide assisté et l'euthanasie dans certains cas, sur le modèle belge a été rejetée vendredi dernier à deux voix près. La plupart des députés PS ont en effet préféré soutenir le texte plus modéré d’Alain Claeys et Jean Leonetti.

La nouvelle proposition de loi parviendra-t-elle à apaiser les débats sur la fin de vie? Devrions-nous aller plus loin dans la légalisation de l’euthanasie? Devrions-nous prendre exemple sur la Belgique, qui donne la liberté de choisir sa mort?

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Les invités d’Arnaud Ardoin en parlent mardi soir sur le plateau de Ça vous regarde :

Véronique Massonneau, députée écologiste de la Vienne
Alain Claeys, député PS de la Vienne, co-auteur de la proposition de loi "créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie"
Marie de Hennezel, psychologue clinicienne, auteur d’ouvrages sur l’accompagnement de la fin de vie


http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Seriez-vous-favorables-a-l-autorisation-de-l-euthanasie-pour-les-patients-en-fin-de-vie-716280

10 points d'écart à l'heure actuelle, c'est déçevant.
Certes, un mourant peut apporter parce qu'il est mourant.
Mais s'il peut apporter, il est donc libre.
Qui dit liberté, dit respect ( ou non ) de cette liberté .
De toute façon, ce sont les docteurs qui décident actuellement ( si la mort a lieu à l'hôpital ).
Ils décident par exemple de libérer un lit
Les docteurs ont leur savoir et leur pouvoir, ils fonctionnent en fonction de çà, ils ne savent pas fonctionner autrement
Le mourant, lui, il est déjà ailleurs...il est hors du système parce qu'il est mourant
J'écris comme si j'avais accompagné des mourants
J'ai simplement vécu des deuils.
Et j'ai frôlé la mort de près.
Tout dépend comment on conçoit la mort, un cadavre qui pourrit ou un esprit qui se libère
J'écris ce qui me vient à l'esprit à l'instant même
donc çà n'a ni queue ni tête
ce sera lu et interprété de manière différente, et je m'en fous !