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| Qualité de vie et durée de vie | |
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| Sujet: Qualité de vie et durée de vie 12.06.14 11:49 | |
| "En fin de vie, la qualité de vie prime sur la durée" Par , publié le 18 Décembre 2012 à 07:15 Direct Matin A la veille de la remise du rapport Sicard sur la fin de vie à François Hollande, Jean Léonetti fait le bilan sur la loi qui porte son nom et qui a été votée en 2005. S'il la juge certes perfectible, le député R-UMP des Alpes Maritimes pointe surtout un défaut d'application. La loi de 2005 n'est-elle pas dépassée ?Cette loi votée à l’unanimité il y a sept ans n’est pas parfaite, la preuve est que nous l’avons modifiée en 2008 après une réévaluation demandée par François Fillon. Mais je note qu’ elle a inspirée des pays étrangers : les directives anglo-saxonnes sont de même type, les socialistes espagnols ont fait une loi équivalente et la loi a été presque copiée en Argentine. Personne ne conteste qu’ elle apporte des éléments positifs. Quant à la question de son évolution, je vois effectivement certaines améliorations possibles. Mais l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) la juge carrément «insuffisante»…Je constate que l’Observatoire national de la fin de vie vient de remettre son rapport dans lequel il répète surtout que cette loi est mal appliquée. Malheureusement. Je vois encore des gens en colère car ils ont vu des proches mourir en souffrant alors que la loi interdit l’acharnement thérapeutique. Le texte dit bien qu’en fin de vie, la qualité de vie prime sur la durée. Quelles améliorations vous semblent possibles ?Il y a tout d’abord l’information globale. On entend beaucoup de gens dire qu’il faut une loi sur l’euthanasie mais quand on leur demande ce qu’il doit y avoir dedans, ils parlent de l’interdiction de l’acharnement thérapeutique. Ils disent « on ne peut pas faire souffrir les gens même si ça doit raccourcir la vie». Ce sont à peu près les termes de la loi actuelle, ce qui montre le manque d’information. Et dans la loi elle-même ?La sédation terminale -le fait d’endormir un malade en fin de vie, à sa demande- me parait être une demande légitime. Quelqu’un qui souffre physiquement ou mentalement a le droit de demander à s’endormir avant de mourir. Ce n’est pas un acte d’euthanasie. Les médecins devraient pratiquer déjà ces sédations quand la souffrance est insupportable. Si les malades le réclame et que ça devient une demande opposable dans des circonstances précises, cela apportera le confort et la sérénité indispensables à la fin de vie. Les malades sont-ils suffisamment associés ?Ils ont la possibilité, quand ils sont encore lucides de rédiger des directives anticipées pour le moment où ils ne le seront plus. Mais ces directives sont trop peu utilisées et pas assez contraignantes pour le médecin. Ce dernier ne doit pouvoir s’en écarter qu’avec une argumentation collégiale. Par ailleurs, ces indications sont conservées par la personne. Je souhaite que les directives anticipées soient inscrites sur la carte vitale pour que l’on puisse plus facilement s’y référer quand se pose la question de prolonger la vie ou d’arrêter la survie. François Hollande est partisan « d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie ». Qu’en pensez-vous ? Il a raison et c’est d’ailleurs ce que dit la loi française. Je constate que pendant la campagne, il n’a jamais utilisé le mot euthanasie et depuis son élection François Hollande a bien demandé une réflexion mais sans faire part de l’idée qu’on pourrait donner la mort à quelqu’un en fin de vie. Qu’attendez-vous du rapport Sicard ?Je ne veux pas présager de ce qu’il dira. Ce que je peux dire c’est que c’est un homme honnête et sérieux. Mais je regrette que sa mission ait été trop courte et avec peu de moyens. J’aurai préféré une mission plus longue, comme nous avons fait sur les lois bioéthiques avec des états-généraux de la fin de vie, des panels citoyens… Les radicaux de gauche ont déposé une proposition de loi pour un «droit de mourir médicalement assisté». La voterez-vous ? Ce n’est qu’une énième copie des lois belge et hollandaise. L’observatoire de la fin de vie met en lumière, dans une analyse comparative, les dérives dans les pays qui ont légalisé l’euthanasie. En Belgique, on donne trois fois plus la mort à des gens qui ne l’ont pas demandée qu’en France. Je ne veux pas d’une loi baclée par des gens qui ont très peu réfléchi à la question. Sur ce sujet, les seuls dont je suis sûr qu’ils sont dans l’erreur, ce sont ceux qui affirment des choses avec certitude. Tous ceux qui ont travaillé le sujet savent qu’il est difficile. Tous sont traversés par des doutes, y compris moi-même. |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 12.06.14 11:56 | |
| Un article qui date. Je me suis levée ce matin avec cette phrase dans ma tête: "en fin de vie,la qualité de vie prime sur la durée de la vie" Je savais que cela venait de Léonetti J'ai tapé dans le moteur de recherche et j'ai trouvé ce texte Je vais maintenant pondre mes réflexions persos quand j'en aurai le temps et l'occasion. Cette phrase me dérange ! |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 12.06.14 12:07 | |
| *Peut-on parler honnêtement de "qualité de vie" si on oblige un patient en fin de vie à mourir de faim et de soif dans un sommeil artificiel dont la durée est aléatoire et susceptible d'engendrer des souffrances anticipées et réelles ? |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 12.06.14 12:15 | |
| Dans la vie tout court, je ne dois pas en principe raccourcir ma durée de vie par le suicide ou raccourcir la durée de vie de mon voisin en le tuant. La vie de chacun de nous consiste à chercher à améliorer sa qualité de vie... |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 12.06.14 12:30 | |
| Au cours de la vie,la durée de vie prime sur la qualité de vie à cause de l'interdit de tuer et des injustices sociales provoquées par la société elle-même Mais la mort accidentelle peut survenir à tout moment On peut avoir une durée de vie courte avec une qualité de vie intense On peut avoir une qualité de vie insupportable avec une durée de vie très longue |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 12.06.14 21:26 | |
| Sans vouloir être spécialement pessimiste, peut-on parler, dans tous les cas de figure, de qualité de vie dans une situation de fin de vie puisque justement c'est bientôt la fin ?n'est-ce pas illusoire quelque part? C'est la fin de la vie terrestre. Il ne s'agit pas de rattrapper une sorte de "temps perdu", d'avoir enfin un semblant de qualité de vie pendant les derniers moments, une sorte de compensation finale. La fin de vie,ou plus exactement la mort,c'est le point d'arrivée,l'accomplissement d'une vie,et aussi le point de départ pour ceux qui croient en un au-delà de la vie. |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 12.06.14 21:42 | |
| De l'humour noir ! çà me fait songer aux dates qu'on voit sur l'emballage des marchandises.DLC date limite de consommation et DUO date d'utilisation optimale.Ces date sont fixées à l'avance par je ne sais quelle institution Nous ne sommes évidemment pas de la marchandise.Mais depuis le 22 avril 2005, le corps médical ne cherche-t-il pas à fixer notre DUO ?sans vouloir se prononcer sur notre DLC... Il serait temps que notre volonté s'impose entre les docteurs et nos enveloppes charnelles au travers de nos Directives Anticipées. A nous de fixer nous-mêmes notre date de péremption ? |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 14.06.14 10:56 | |
| Si le toubib est "le juge" de la durée de vie du patient en fin de vie, j'estime que c'est au patient lui-même d'être "le juge" de sa qualité de vie en fin de vie |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 19.06.14 14:49 | |
| Faut-il raccourcir la durée de vie à cause d'une mauvaise qualité de vie ? Demain peut être pire comme demain peut être mieux !
Demain, c'est l'inconnu surprenant L'au-delà aussi... Seulement nous ne mettons pas le seuil de l'au-delà au même endroit voilà le problème ! |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 19.06.14 18:18 | |
| j'ai envie de me faire l'avocate du diable ! si le toubib est "le juge" de ma durée de vie,pourquoi ne serait-il pas aussi "le juge" de ma qualité de vie en fin de vie ? Sinon,pourquoi au fait serait-il le juge de ma durée de vie ? Je suis capable d'écrire des idioties ! Si on me dit qu'il me reste trois semaines à vivre,qui décide,qui peut décider à propos de ces trois semaines ? je n'en sais rien Ce problème des vidéos m'emmerde J'ai un autre pb d'ordre matériel chez moi qui m'énerve,pb qui serait dû en partie aux étages supérieurs et aux étages inférieurs Vais-je me jeter par la fenêtre à cause de ce pb technique ?bien sûr que non ! Quand je m'énerve,j'ai besoin de taper sur les touches de mon clavier,çà me défoule ! |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 19.06.14 18:39 | |
| je dépens du FAI,de mon ordinateur,de l'hébergeur du site je dépens et çà ne m'empêche pas de vivre alors pourquoi ce refus de dépendre en fin de vie ou à la veille de ma mort ? je ne sais pas ! |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 19.06.14 18:44 | |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 20.06.14 14:08 | |
| Ils mélangent tout exprès pour ne pas trouver de solution Au terme de la vieillesse,à la veille de la mort,que c'est absurde et inutile d'évoquer la durée de vie et la qualité de vie ! on a finit sa vie et on meurt,point final.C'est la loi de la nature.. Par contre,là où le bât blesse,c'est dans les cas comme celui de Vincent Lambert,là où acharnement thérapeutique et acharnement palliatif se croisent inévitablement,la durée de la vie vacille,la qualité de la vie aussi.Rien n'est certain.On nage dans le flou et dans l'ambigüité.Problème naturellement irrésolvable !cela fait partie du mécanisme de la médecine française. |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 23.01.15 23:26 | |
| Fin de vie: société de la performance et « culture du déchet » Home FIGARO VOX Vox Societe Par Thibaud Collin Publié le 23/01/2015 à 18:58 FIGAROVOX/TRIBUNE-Alors qu'une manifestation réunit, ce dimanche à Paris, les opposants à l'euthanasie, le philosophe Thibaud Collin s'interroge sur la dérive utilitariste de nos sociétés modernes.
Thibaud Collin est un philosophe et écrivain français. Agrégé de philosophie, il travaille sur des questions de philosophie morale et politique. Il enseigne en classes préparatoires à Paris, au Collège Stanislas. Il est notamment l'auteur de «Divorcés remariés, l'Église va-t-elle (enfin) évoluer?» (Desclée De Brouwer).
Quarante ans jour pour jour après la promulgation de la loi Veil, le Parlement s'empare de la question de «la fin de vie». Ce rapprochement pourrait paraître incongru à certains tant ces thèmes semblent poser des problèmes différents, l'un le «droit des femmes», l'autre le «droit de mourir dans la dignité». Il n'en est rien. L'euthanasie existe déjà en droit français, précisément depuis 40 ans. Certes le mot ne se trouve pas dans la loi Veil mais la chose, sans nul doute. En effet, celle-ci dépénalise l'avortement jusqu'à dix semaines mais en cas de malformations graves du fœtus l'autorise jusqu'au terme de la grossesse. Quel est l'argument justifiant une telle différence de traitement? La logique euthanasique. Il s'agit de supprimer l'enfant pour «son bien» ; par «compassion». Comment infliger à un enfant une vie handicapée? Mieux vaut le libérer d'emblée de souffrances futures. Ainsi au commencement et au terme de la vie humaine, le même raisonnement légitime le fait de donner la mort. La mort n'est plus ce qu'il faut éviter à tout prix, la vie étant un bien à sauvegarder quelqu'en soit le coût. A la mort se substitue désormais la souffrance, physique et/ou psychique. En quoi tout cela nous révèle-t-il la manière dont notre société se représente l'homme? Et quelle vision de l'homme de telles pratiques impliquent-elles et favorisent-elles?
Leur présupposé commun est que la vie n'est pleinement humaine que si elle est prise dans un projet lui donnant un sens. La valeur d'une vie dépend de la construction dont elle est l'objet. Il faut que le matériau à partir duquel réaliser cette œuvre soit adéquat au but recherché. Mais le matériau, quel est-il si ce n'est la personne dans son corps et ses diverses potentialités? Et à certains moments, le matériau disponible peut apparaître comme incapable de réaliser le projet de vie. Lorsque la personne subit des maux qui oblitèrent ses forces d'action et de création, la vie peut apparaître comme un fardeau insupportable et désormais insensé. Le handicap, la souffrance, la grande dépendance remettent en cause le projet de vie incapable d'assumer cette passivité envahissante. A l'aune d'un tel critère, de telles conditions de vie peuvent même sembler violer la dignité de la personne. La mort est alors envisagée comme une libération et devient l'objet d'un appel à la bienveillance d'autrui. C'est ici que se met en place le cercle des dispositions sociales influençant les mentalités et par là les attitudes, et réciproquement.
Au lieu d'accueillir la passivité et d'y lire un appel à la solidarité vécue jusque dans ses marges les plus reculées, au lieu d'y discerner un révélateur de la finitude humaine, le corps handicapé et défiguré doit être retranché du monde humain. Le sociologue Zygmunt Bauman, fin observateur des sociétés modernes, souligne le lien fort entre le succès du projet et le progrès des déchets (Vies perdues, la modernité et ses exclus, Payot, 2006). Le déchet est l'ombre du projet: sa présence se renforce à proportion de l'instauration de la performance comme critère d'une vie humaine réussie. Que faire de ce qui ne peut plus être mobilisé pour produire une vie réussie? Comment gérer la baisse de la rentabilité ou comment empêcher qu'une vie s'engage dans une impasse? L'euthanasie et l'interruption médicale de grossesse sont deux dispositions sociales permettant une telle gestion de ce qui ne rentre pas ou plus dans le projet. Au lieu d'accueillir la passivité et d'y lire un appel à la solidarité vécue jusque dans ses marges les plus reculées, au lieu d'y discerner un révélateur de la finitude humaine, le corps handicapé et défiguré doit être retranché du monde humain.
La collectivité n'est là que pour apporter des supports grâce auxquels les individus peuvent se délier de leur condition humaine vécue dans ses limites et sa passivité. Lorsque celle-ci reprend le dessus, il est encore temps de s'esquiver et de se regarder soi-même comme un produit dont la date de péremption est atteinte et qu'il s'agit donc d'éliminer. Certains objecteront que de nombreuses sociétés ont reconnu voire valorisé le suicide et l'avortement, ainsi le paganisme antique, et que nous arrivons aujourd'hui au terme de la parenthèse que le christianisme aurait été dans l'histoire de l'humanité. Le reflux de la foi chrétienne en Occident se traduirait par un retour aux standards anthropologiques. Notons cependant que ces pratiques ne sont pas comprises par leurs promoteurs comme la simple résurgence d'un fond humain ayant toujours existé. Notre époque a trop conscience de son exceptionnalité pour accepter un tel jugement. Et de fait, la culture du déchet n'est pas vécue comme une exclusion imposée par la société à certains de ses membres. Elle est bien plutôt envisagée comme la conséquence normale de «l'individu total» dont parle Marcel Gauchet. Car c'est au nom des droits de l'individu, de son autonomie spirituelle et éthique que la culture du déchet se met en place dans une grande indifférence. Non pas par mauvaise volonté mais en raison de son invisibilité. Le déchet est une sorte de point-aveugle du rapport constructiviste de l'individu à lui-même. La collectivité n'est là que pour apporter des supports grâce auxquels les individus peuvent se délier de leur condition humaine vécue dans ses limites et sa passivité. Lorsque celle-ci reprend le dessus, il est encore temps de s'esquiver et de se regarder soi-même comme un produit dont la date de péremption est atteinte et qu'il s'agit donc d'éliminer.
Si cette culture du déchet provient d'un refus de son impuissance, propre à la mentalité constructiviste, il serait bon d'envisager un autre rapport à soi: le consentement à soi-même dans tous les éléments et les stades de sa vie humaine. Un tel consentement implique une conversion du regard: se recevoir comme un don et y discerner que la vie se joue donc ultimement dans le don de soi. Pour se donner pas besoin d'être performant ; le don se moque de l'utilité et de la rentabilité. Le don est la garde de l'humanité assiégée par ses propres fantasmes de puissance. L'enfant trisomique, le grabataire et le vieillard sénile nous provoquent à une alternative radicale: déchet à retrancher ou bien figures de notre commune humanité, fragile et gratuite?
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 07.02.15 14:16 | |
| sans blague, mais je ris quand même ! çà m'arrive de faire discrètement les poubelles qui ont un couvercle jaune pas pour connaître la vie des voisins ( je m'en fous ) les bacs jaunes sont parfois un mini marché aux puces gratos et pas loin alors depuis que je fais çà, si je veux jeter mes anciens papiers persos, d'abord je les déchire, ensuite je vais les mettre dans un sac poubelle bien fermé qui ira dans le bac à couvercle vert en prenant soin de les mouiller légèrement et de les salir pour être sûre qu'ils ne pourront pas avoir une autre vie. Vive certains déchets ! on peut leur donner plusieurs vies ! |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 09.05.15 21:16 | |
| Jeter, se débarrasser, ou bien " faire des anges " ? ( cf "faiseuses d'anges" ) où est la vraie spiritualité chrétienne ????? ??? ????? ... ... ... |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 07.11.15 14:13 | |
| Combien de temps peut-on vivre sans boire ou manger ? Pour fonctionner le corps a besoin d'énergie, protéines, glucides et lipides, qu'il trouve dans les aliments. Combien de temps l'organisme peut-il être privé de nourriture et d'eau ? Comment réagit-il ? Comment s'adapte t-il ?Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le 21/01/2010, mis à jour le 27/02/2015 Combien de temps peut-on vivre sans boire ou manger ? Combien de temps peut-on vivre sans boire ou manger ? (Photo © Friedberg - Fotolia.com) Classiquement on applique la règle de 3. On dit que l'on peut survivre 30 jours sans manger, 3 jours sans boire et 3 minutes sans respirer. Voilà pour la théorie, parce qu'en pratique, beaucoup d'éléments peuvent faire varier ces chiffres.La volonté joue certainement un rôle clé. Un exemple célèbre est celui de Bobby Sands, un membre de l'Armée républicaine irlandaise mort en détention en 1981, après 66 jours de grève de la faim. Privé de nourriture, le corps va s'adapter. Dans une première phase, de un à trois jours, l'organisme va d'abord épuiser ses réserves de glucose, d'eau et de sel. Cela entraîne une perte de poids souvent rapide et importante. Ensuite, pendant la deuxième phase qui peut aller jusqu'à deux semaines, l'énergie est obtenue en puisant dans les réserves de graisses et dans les muscles. Cela va entraîner une fonte musculaire. Le corps fonctionne alors au ralenti, en abaissant le rythme cardiaque et la tension artérielle. Dans la troisième phase, l'organisme va utiliser la dernière réserve disponible, les protéines, composants essentiels de toutes nos cellules. Les limites de survie sont atteintes lorsque 30 à 50% des protéines sont consommées ou que la perte de poids est égale à 50% du poids initial. Mais si on peut vivre plusieurs semaines sans manger, on ne peut pas tenir beaucoup plus de 3 jours sans boire. Par la transpiration, la respiration et l'évacuation des urines, nous perdons près de 2 litres d'eau chaque jour. Et si cette perte n'est pas compensée, après 24 heures, le corps est déjà très déshydraté. En plein soleil, cela peut aller évidemment beaucoup plus vite. L'un des premiers signes, c'est la couleur des urines qui devient plus foncée. La peau, la langue et la bouche se dessèchent, le sang s'épaissit, la tension artérielle chute. Les pertes en sels minéraux provoquent des maux de tête, des crampes, et des troubles de la conscience qui peuvent aller jusqu'au coma. C'est en général ce qui se passe quand le corps a perdu plus de 15% de son volume d'eau. |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 20.11.15 15:59 | |
| Classiquement on applique la règle de 3. On dit que l'on peut survivre 30 jours sans manger, 3 jours sans boire et 3 minutes sans respirer. Voilà pour la théorie, parce qu'en pratique, beaucoup d'éléments peuvent faire varier ces chiffres. |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 20.11.15 16:09 | |
| Les médecins ne disent pas tout. Si on a pris toute sa vie des benzodiazépines, il y a accoutumance et l'Hypnovel ne fera jamais dormir pour mourir... Si on a été toute sa vie alcoolique, le cerveau devient résistant aux produits anesthésiants et donc une anesthésie générale ne fera pas dormir pour mourir... Si on a été toxicomane toute sa vie, le corps s'habitue aux produits et donc la morphine ne fera pas dormir pour mourir... Atterrissons ! |
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| Sujet: Re: Qualité de vie et durée de vie 04.01.16 13:42 | |
| Lu quelque part sur le web Le soulagement de la douleur en fin de vie prolonge la vie il met donc en survie ? en survie palliative ?
on arrête de tourner en rond inévitablement si le cœur lâche la nuit, dans le sommeil, au lit
de toute façon quand on est âgé, on a moins mal que pendant l'enfance et la jeunesse parce qu'il y a une accoutumance à la douleur et à la souffrance parce que l'idée même de la mort apporte un bien-être |
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