Acharnement palliatif masqué

Jean Leonetti à la rencontre de soignants
Châteauneuf Hier, le politique, dont la loi sur la fin de vie porte le nom, s’est rendu à l’hôpital
 

Jean Leonetti a pris le temps de discuter avec le personnel du service de soins palliatifs de l’hôpital de Châteauneuf. (photo c. levain)
 
 
 
Dans chaque ville où il se rend, Jean Leonetti visite un service de soins palliatifs. Hier, lors de sa venue en Charente, l’homme politique, dont la loi sur la fin de vie porte le nom, n’a pas dérogé à la règle. Avant sa conférence du soir intitulée « La loi Leonetti huit ans après, bilan et perspectives » à Angoulême, le vice-président de l’UMP est allé, en fin d’après-midi, à la rencontre du personnel des soins palliatifs de l’hôpital de Châteauneuf.
L’occasion d’un échange courtois sur le regard que portent les soignants sur leur métier. Des hommes et des femmes qui, souvent, « ont dû faire un travail sur eux-mêmes pour accepter la mort comme elle vient », explique le docteur Dubourg-Massé, responsable du service.

Le personnel, lui, retient surtout la peur que suscite le terme « palliatif ». Jean Leonetti le reconnaît : « Tant qu’il n’y aura pas de malades qui sortiront des soins palliatifs, on aura toujours une image négative de ce service », que certains assimilent à un « couloir de la mort ». Alors qu’au contraire, il permet parfois de rallonger la vie, avec des soins de qualité. Et le docteur Dubourg-Massé d’évoquer le cas de cette malade qu’il pensait garder quelques jours, et qui a vécu quatre mois de plus. La preuve, s’il en fallait, de l’importance de ces soins.