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 Paulette Druais, Tramois et Chanel

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MessageSujet: Paulette Druais, Tramois et Chanel   Paulette Druais, Tramois et Chanel Icon_minitime04.02.12 13:42

Paulette Druais
En 2003, le docteur Laurence Tramois et l'infirmière Chantal Chanel aident une patiente, Paulette Durais 65 ans, atteinte d'un cancer du pancréas, à mourir en lui injectant du chlorure de potassium. Cinq ans plus tard, elle sont poursuivies pour empoisonnement. La Cour d’assises de la Dordogne condamne le Dr Laurence Tramois à un an de prison avec sursis et Chantal Chanel est acquittée. Marie Humbert et le Dr Chaussoy les soutiennent et là encore, la défense avait plaidé l'acquittement en demandant aux jurés de mettre fin à « l'hypocrisie » entourant selon elle ce débat de société. Le ministère public souhaitait quant à lui des peines symboliques pour que soit rappelé le principe de droit qui interdit à un médecin de donner la mort.
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MessageSujet: Re: Paulette Druais, Tramois et Chanel   Paulette Druais, Tramois et Chanel Icon_minitime29.08.19 17:53

Affaire d'euthanasie de Saint-Astier : un contexte émotionnel "exceptionnel"
Une infirmière et un médecin de l'hôpital de Saint-Astier ont été renvoyés devant une cour d'assises respectivement pour "empoisonnement" et "complicité d'empoisonnement", à la suite du décès d'une patiente en fin de vie.

Par Sandrine Blanchard Publié le 12 janvier 2006 à 13h49 - Mis à jour le 12 mars 2007 à 16h36

Renvoyées devant les assises pour avoir pratiqué un acte d'euthanasie sur une personne en fin de vie (Le Monde du 7 janvier), le docteur Laurence Tramois et l'infirmière Chantal Chanel ont agi sous une pression émotionnelle et familiale particulièrement lourde. L'ordonnance de mise en accusation, signée le 5 janvier par la juge d'instruction Laurence Paris, indique que,"de l'avis d'un grand nombre de soignants de l'hôpital de Saint-Astier (Dordogne), le jugement et la réflexion professionnels tant du docteur que de l'infirmière ont été faussés par le contexte émotionnel et les relations affectives entourant le cas Paulette Druais".

Cette femme de 65 ans, en phase terminale de cancer, avait demandé, lors de son hospitalisation dans le service de soins palliatifs de Saint-Astier, à être suivie par le docteur Tramois. La soeur de ce médecin, Sophie Tramois, qui travaillait à l'hôpital comme aide-soignante, était la belle-fille de Paulette Druais. Ces trois femmes se connaissaient et s'appréciaient.

Dans la soirée du 25 août 2003, face à la dégradation rapide de l'état de santé de Paulette Druais, le médecin transmet oralement à une aide-soignante de nouvelles consignes pour cette patiente : augmentation de la dose de morphine, puis perfusion de 7 grammes de potassium. Cette nuit-là, Chantal Chanel est l'infirmière de garde. Immédiatement, elle administre la morphine.


Puis, "après avoir vainement attendu la venue du docteur Tramois", elle se retrouve seule à devoir injecter la dose mortelle de potassium. A cet instant, l'infirmière est persuadée que la famille, "totalement épuisée, était au courant" de ce choix d'aider Paulette Druais à mourir. Très proche de sa collègue Sophie Tramois, elle concède, devant les enquêteurs : "Jamais nous n'avons été impliquées émotionnellement à ce point."

"MALAISE DU PERSONNEL"

L'enquête préliminaire a établi que le mari et le fils de Paulette Druais n'avaient pas été consultés avant l'injection du produit létal. Ce n'est que quinze jours après la mort, à la suite de la révélation des faits au sein de l'hôpital, que le docteur Tramois leur a expliqué qu'elle avait prescrit du potassium. Michel et Laurent Druais n'en ont "jamais voulu" au médecin. Face à la souffrance de sa mère, "elle nous a soulagés d'un énorme poids", a reconnu le fils. "C'était ce qu'il y avait de mieux à faire", a confirmé au juge la belle-fille.

En l'absence de partie civile, l'affaire aurait pu ne jamais parvenir jusqu'au bureau du juge. Mais la mésentente qui existait entre une partie du personnel hospitalier et le docteur Tramois a conduit une cadre supérieure de santé et une infirmière à rapporter l'affaire au directeur de l'établissement.

"Le travail dans le service n'avait plus de sens car on était passé d'un centre d'accompagnement de la fin de vie à un endroit où l'on venait mourir, ce qui engendrait un malaise et une frustration du personnel", témoigne une surveillante. De ce qu'il ressort de l'ordonnance de mise en accusation, le docteur Tramois est décrite par certaines infirmières et aides-soignantes comme une femme "trop directive" avec qui il était difficile de dialoguer. Elles lui reprochent de "mal supporter la douleur des malades et de prescrire relativement vite des produits de confort à doses importantes pour faciliter la "déconnexion des patientes en accélérant leur mort, méconnaissant ainsi leur rôle d'accompagnement de la fin de vie".

Devant les enquêteurs, le docteur Tramois a reconnu sans réserve avoir prescrit une dose létale à Paulette Druais et a admis avoir pris seule cette décision d'euthanasie, sans concertation avec la famille. Atteinte d'un cancer du pancréas en phase terminale et d'une occlusion intestinale, tombée dans le coma le 23 août 2003 mais réactive à la douleur, Paulette Druais était dans "une détresse totale", explique le médecin. "Ce calvaire n'avait plus de sens", poursuit-elle en se défendant d'être "une revendicatrice de l'euthanasie" et en insistant sur le caractère "exceptionnel" de cette histoire. "Si Paulette n'avait pas été Paulette, je n'aurais jamais prescrit le potassium", résume-t-elle.

L'examen du dossier médical confirme que la patiente était dans une situation désespérée "dès le 22 août, la fiche médicale prévoyait de demander aux pompes funèbres une table réfrigérante" et qu'elle souhaitait "aller dans l'au-delà", "quitter" sa souffrance physique. L'autopsie a montré qu'en l'absence d'injection de potassium "le pronostic était de toutes les manières très sombre, à très court terme".

Sandrine Blanchard
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MessageSujet: Re: Paulette Druais, Tramois et Chanel   Paulette Druais, Tramois et Chanel Icon_minitime21.02.20 19:26

«Elle voulait en finir, c'etait ses mots»
Par Eric Favereau, envoyé spécial à Périgueux — 16 mars 2007 à 06:40
Une médecin et une infirmière étaient jugées à Périgueux pour avoir, le 25 août 2003, injecté une dose mortelle de potassium à une patiente, atteinte d'un cancer en phase terminale. A la barre, aides-soignantes, famille et cadres de l'hôpital ont raconté cette nuit-là.
 «Elle voulait en finir, c'etait ses mots»
Dr Jean Charrut, 58 ans

Médecin, président de la commission médicale d'établissement de l'hôpital de Saint-Astier

«C'est un hôpital local, un lieu de proximité où le personnel et les patients ont souvent des liens de voisinage et familiaux. Dans cet hôpital, l'ensemble des médecins généralistes de la ville s'occupe de leurs patients. Il y a un service de médecine de 15 lits, et, parmi eux, 5 sont dédiés à la fin de vie. Il y a aussi un service de convalescence de 25 lits. Et puis, 160 lits de long séjour. L'hôpital de Saint-Astier, vous savez, ce sont des kilomètres de couloirs. Après douze heures de service, c'est épuisant. Le problème, c'est le manque de personnel. Il y a une infirmière de jour, une de nuit, pour 200 lits. En tant que président de la CME, je déplore que ce soir-là, le 25 août 2003, l'équipe de jour et celle de nuit ne se soient pas rencontrées. Et la nuit, l'infirmière est seule...»

Sylvie Belain

Aide-soignante

«Le lundi 25 août, je reprenais mon service, après 17 jours de congé. Lors du passage des consignes, l'équipe m'a parlé de Mme Druais, de sa souffrance morale, de celle de la famille et de tout le personnel. Par deux fois, je suis entrée dans la chambre. Elle était dans le coma, elle ne semblait pas souffrir, sauf quand on la bougeait. Vers 20 h 15, quand le Dr Tramois est arrivée, elle est allée la voir. A son retour, elle a pris son dossier, elle a écrit, le disant à voix haute : une première prescription de morphine quand l'infirmière de nuit arrive, vers 21 h 30, et puis une injection de potassium, deux heures plus tard. Et elle me l'a répété, insistant bien pour que la deuxième injection se fasse cette nuit. Je me suis assise derrière elle, et là elle s'est mise à parler toute seule. Elle disait : "Je sais que je fais un acte d'euthanasie active..." A 21 h 30, Chantal Chanel, l'infirmière de nuit est arrivée, je lui ai dit que le Dr Tramois avait changé les prescriptions, et qu'elle exigeait que cela soit fait comme elle l'avait écrit.»

Sophie Tramois

Aide-soignante, belle-fille de Paulette Druais, et soeur du Dr Laurence Tramois

«Cela a été un moment très difficile de faire l'accompagnement de Paulette. Elle s'est battue jusqu'au bout. J'étais très présente, jour et nuit. Elle m'a beaucoup parlé, elle m'a dit ce qu'elle voulait dans son cercueil, elle m'a demandé que je fasse sa toilette mortuaire, de faire son brushing, et de lui raser les jambes. Plus les jours allaient, plus son état se détériorait. Elle m'a dit qu'elle n'en pouvait plus, qu'elle voulait mourir, mais qu'elle n'y arrivait pas, et qu'elle voulait une piqûre pour partir. Elle en a parlé à d'autres. Quelque part, tout le monde était sur la même ligne dans la famille. Après, Paulette est tombée dans le coma. Elle s'est mise à vomir ses selles, c'était terrible. Paulette était coquette, elle voulait laisser une belle image d'elle. Le 25 août, dans la journée, avec Laurent, on s'est dit que peut-être Paulette attendait notre accord pour partir. Alors, dans la chambre, on le lui a dit qu'on était prêts, qu'il fallait qu'elle pense à elle. Ce n'était pas facile pour nous. Le soir, quand j'ai vu Laurence, ma soeur, et qu'il y avait ce changement de protocole, j'ai compris que Paulette allait être aidée... Si on m'avait demandé mon accord, je l'aurais donné, mais je préfère que l'on ne me l'ait pas demandé, c'est trop lourd à porter.»

Laurent Druais

Fils de la victime

«Ma mère m'en a fait la demande, elle voulait en finir. C'était le 20 ou le 21 août. Elle m'a dit : "Je veux mourir, mais je n'y arrive pas, aidez-moi." C'étaient ses mots, ses dernières paroles avant qu'elle ne tombe dans le coma. Quand elle a fait la demande, j'en ai parlé à l'infirmière, à l'aide-soignante, à ma cousine, ce n'était pas simple. Mais c'est vrai qu'on n'a jamais vraiment abordé le sujet de l'euthanasie, avec ma mère. De toute façon, elle allait mourir. Peu de temps avant sa mort, elle avait choisi ses habits... Nous étions, tous, dans une grande détresse, et quand ma mère est morte, cela a été un énorme soulagement. C'est odieux ce que l'on fait subir à Chantal et Laurence, elles n'ont rien à faire ici, dans le box des accusés.»

Michel Druais

Mari de la victime

«C'est mon épouse qui a demandé que le Dr Laurence Tramois la suive. Nous nous connaissons avec Laurence depuis une vingtaine d'années, on a été à son mariage, elle avait toute notre estime. Personnellement, Paulette ne m'a pas dit qu'elle voulait mourir. Quand Laurence venait ausculter ma femme, je sortais de la chambre. Et quand elle repartait, ma femme me disait : "Tu voudrais savoir ce qu'on a dit, eh bien tu ne le sauras pas." Voilà. Je ne la bousculais pas, c'était comme ça. Je ne voulais pas savoir. Ma femme est décédée... Quelques jours plus tard, Laurence m'a téléphoné et m'a dit qu'elle voulait me voir. Elle s'est mise à pleurer, m'a expliqué. Je l'ai prise dans les bras et je lui ai dit que je ne lui en voulais pas. Elle a pris cette décision pour moi et je l'en remercie beaucoup.»

Frédéric Lanneau

Cadre de santé à l'hôpital de Saint-Astier

«Quand j'ai appris les faits, cela a été comme un coup de tonnerre. La façon dont cela a été fait ­ une prescription aussi grave, sans face-à-face avec l'infirmière ­, cela m'a choqué. J'ai toujours rappelé aux infirmières qu'elles n'étaient pas que des exécutantes. Mme Tramois a toujours dit qu'elle couvrait l'infirmière, mais pour moi c'était un choc car cela faisait trente ans que je disais aux infirmières que les médecins n'ont pas le pouvoir de les couvrir. Quand j'ai eu connaissance des faits, je me disais : "Mais comment s'en sortir ?" Il fallait provoquer une réunion avec le Dr Tramois, en parler, entre nous, mais je devais prévenir aussi le directeur [qui prendra la décision de saisir le procureur, ndlr]. On voulait juste une réunion avec le médecin, mais jamais en arriver à un procès.»

Laurence Tramois

Médecin généraliste à Saint-Astier

«Le mardi 19 août, Paulette m'a longuement parlé, je me suis assise à côté d'elle, je lui ai pris la main. Elle m'a dit : "Je ne veux pas que l'on me voie dépérir, je ne veux pas partir dans un sale état." Je lui ai dit : "Je te le promets."Le samedi, elle était dans le coma. Le lundi matin, je la revois, son ventre a doublé. Le soir, son ventre a triplé, et je constate une occlusion intestinale, je sais exactement ce qui va se passer, je l'avais déjà vu quand j'étais interne : quand cela ne peut pas se passer par le bas, cela passe par la bouche. Pour Paulette, je ne pouvais pas. J'étais secouée, je vais dans la salle de soins, et je fais la première prescription : augmenter la morphine. Et puis là, je me dis que ce n'est pas possible, que cela ne suffira pas, que son coeur est en très bon état. J'ai fait la seconde prescription, 7 grammes de potassium. Sept parce que c'est un chiffre symbolique... Pour moi, c'est avant tout un acte d'amour, c'est la première fois que j'étais confrontée à cela. C'est un acte de respect pour ma patiente, je n'ai pensé qu'à elle, je ne regrette rien. Mais ce que je voudrais dire, c'est que je n'ai pas été à la hauteur de l'équipe soignante, ce soir-là. J'aurais dû téléphoner à l'infirmière, j'aurais dû lui dire que je n'étais pas capable de faire cette piqûre et lui demander si elle acceptait de la faire.»

Chantal Chanel

Infirmière

«Ce soir du 25 août, j'ai pris mon poste à 21 heures. J'étais avec Sylvie et Marie-José, deux aides-soignantes qui m'avaient passé la consigne des deux protocoles pour Mme Druais. Le premier de morphine était dans la logique des choses, et puis il y avait cette prescription, exceptionnelle, rarissime, de 7 grammes de potassium. Cela ne m'était jamais arrivé. Ce soir-là, toutes les trois, on ne prononce pas le mot d'euthanasie, on se dit très peu de mots. L'aide-soignante me dit : "Mais le Dr Tramois va peut-être revenir à 22 h 30 ?" Je ne me sentais pas seule. C'est vrai que j'aurais jamais été à l'initiative, mais cette prescription était écrite, c'était le signe que l'on était dans une impasse thérapeutique. Vers 22 heures, quand le mari de Mme Druais est parti, et que j'ai vu que Sophie [la belle-fille de Mme Druais] restait la nuit, c'était pour moi la preuve qu'il y avait un accord tacite de la famille. J'ai préparé la perfusion que je savais létale, et je suis rentrée dans la chambre de Mme Druais. J'ai eu le sentiment, pas de la tuer, mais de l'aider à mourir. C'est son cancer qui l'a tuée. Humainement, je comprenais que j'avais peut-être été un instrument, mais pas un instrument de la famille, ni du Dr Tramois, mais de Mme Druais. C'était peut-être maladroit, mais pas criminel.»
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MessageSujet: Re: Paulette Druais, Tramois et Chanel   Paulette Druais, Tramois et Chanel Icon_minitime02.01.22 11:57

Décès de Laurence Tramois, médecin qui avait euthanasié une patiente en Dordogne en 2003
Samedi 1 janvier 2022 à 15:53 - Par Thomas Coignac, France Bleu Périgord, France Bleu
Saint-Astier
On a appris ce samedi 1er janvier la mort de Laurence Tramois, à l'âge de 50 ans. Médecin, elle exerçait à Saint-Astier, en Dordogne. En 2007, elle avait été condamnée à Périgueux, un an de prison avec sursis pour avoir euthanasié une de ses patientes, à l'issue d'un procès à l'ampleur nationale.

Laurence Tramois à la sortie de son procès, le 15 mars 2007, au tribunal de Périgueux.
Laurence Tramois à la sortie de son procès, le 15 mars 2007, au tribunal de Périgueux. © AFP - JEAN-PIERRE MULLER
C'est un des personnages centraux des débats sur la fin de vie en France. France Bleu Périgord a appris ce samedi 1er janvier la mort du docteur Laurence Tramois, qui exerçait encore dans son cabinet de Saint-Astier, en Dordogne. Dans le département, son nom est associé au procès Tramois/Chanel, qui s'est tenu en mars 2007 devant la cour d'assises de Périgueux. Elle avait alors été condamnée à un an de prison avec sursis pour avoir aidé à mourir une patiente, sa peine n'avait d'ailleurs pas été inscrite à son casier judiciaire.


Les faits remontaient au mois d'août 2003 à l'hôpital de Saint-Astier. Laurence Tramois avait alors demandé à l'infirmière Chantal Chanel (qui a été acquittée) d'injecter du chlorure de potassium à une de ses patientes, âgée de 65 ans, qui était en phase terminale, souffrant d'un cancer du pancréas. Le docteur Tramois avait toujours reconnu savoir que la dose qu'elle avait prescrit était mortelle, et parlait d'un "acte d'amour, de respect".  "J'ai eu le sentiment, pas de la tuer mais de l'aider à faire ce passage. C'est le cancer qui l'a tuée", avait-elle dit devant la cour d'assise. En mars 2007, elle avait aussi publié un livre, "Aidez-moi ! Plaidoyer pour une mort digne".


Ce cas avait lancé un vif débat de société en France autour de la fin de vie. 2 134 soignants avaient publié un manifeste où ils reconnaissaient avoir pratiqué eux-mêmes l'euthanasie et avaient demandé un changement législatif. Après le verdict, un appel avait été publié, demandant aux candidats à l'élection présidentielle de 2007 de s'engager pour "une dépénalisation sous des conditions strictes de l'euthanasie, dans certains cas extrêmes".

Les obsèques du docteur Laurence Tramois-Gaillard auront lieu ce mardi 4 janvier 2022 à 15 heures à l'église de Saint-Astier.
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