Les maux et les mots

J'ouvre ce sujet sans trop savoir où je vais !

Le fait de mettre des mots sur ses maux peut aider,c'est évident !

Mais en revanche,trop de mots peuvent aggraver les maux...

Bon,étant handicapée moteur,je n'ai pas besoin quelque part de dire mon handicap puisqu'il se voit,puisqu'il s'entend.Cela crève les yeux et cela assourdit les oreilles !

Souvent je suis envahie,assaillie par des tas de mots qui accentuent mes maux:

Culpabilité,pitié,jalousie,comparaison,dépendance,exclusion,vulnérabilité,désir de liberté et d'autonomie,solitude,obstination,persévérance,encouragement,

Que la liste est longue,longue,longue..car il y a des mots à moitié dits ou non-dits

comme pour chacun et chacune d'ailleurs !

Donc il faut deviner les mots et les maux !... ... ..

Dehors,les "sans-intuition" !...

Les mots et les maux...Trop de mots entraïnent des maux?Pas assez de mots entraînent des maux ???
Laissez-les vivre
Laissez mourir
Aidez à mourir
Faire mourir
Crever de solitude,crever de chaud,crever d'ennui,crever de soif
Se suicider à petit feu,lentement..
Il faut bien mettre des mots sur nos maux
mais à propos de la fin de vie,on joue avec les mots inconsciemment ou pas pourquoi?pour s'engueuler?pour échanger?pour avancer?Pour mieux réfléchir...afin de ne pas prendre de décision?On se fabrique des maux avec tous nos mots...
Les vrais mots correspondent-ils aux vrais maux ???????????????
On voit bien qu'en politique,ce n'est pas le cas...sauf en apparence seulement..Il y en a qui sont doués pour les mots,est-ce un critère suffisant pour gouverner un pays pendant 5ans?
Des mots peuvent cacher des maux et çà devient grave
Je m'amuse avec mes mots peut-être pour étouffer mes maux
hihihhi...trop de mots par rapport à mes maux !!!!!
Ah,le silence pendant les repas dans un monastère,je n'ai jamais pu supporter et cela se comprend !!!!!!!en tant que retraitante,bien sûr,je ne suis jamais allée plus loin
Je ne parle quand même pas toute seule !mais je parle vraiment à mes bestioles qui me comprennent d'après le ton de ma voix..
Les mots ne sont que des mots,on ne peut pas dire la même chose à propos de nos maux..Mais on a plus de mots que de maux,heureusement d'ailleurs.
Je suis en train de m'amuser avec mes mots pour oublier mes maux
C'est un vrai petit délire momentané ! ! !
L'informatique faisant partie de mes maux,mon ménage aussi,je cherche à m'évader avec des mots...
! ! ! !...

Que de mots pour rien..
Mes maux ne seraient-ils rien?
Si mes mots m'échappent,
Je n'échappe pas à mes maux.
Quels maux?
Difficile de trouver les mots
A quoi je joue avec mes mots et mes maux ?

De jolis mots pour de vilains maux
De gros mots pour des petits maux
Nous rêvons de vivre sans maux
Tout en gardant chacun de nos mots

Eh bien,vive les maux !

sinon on s'ennuyerait ???

Peu de mots parce que trop de maux ???
Mais l'inverse existe-t-il?L'inverse ne peut pas exister à mon avis !

Jeux de mots et le "je" se libère de ses maux ?

Peut-on jouer avec ses maux?
Avec les maux d'autrui,peut-être
mais pas avec ses propres maux
C'est tristement la réalité
alors que l'inverse devrait se produire !

que de mots dits !
maudits soient mes maux !

Faire des sauts entre les mots et les maux pour ne pas passer pour un sot?

Si,il faut rire de ses propres maux si on y arrive,car cela aide !

Comme si on prenait de la distance avec ce qui nous emmerde le plus !

Problèmes de mots avec la fin de vie

soit l'euthanasie est un meurtre(comparaison de Robert Badinter avec l'abolition de la peine de mort par François Miterrand)

soit l'euthanasie est comparée à l'IVG

soit c'est une mort digne

soit c'est comparé au suicide

Bof,tout ceci ne me convient pas.Je suis OK avec l'idée de l'euthanasie active directe volontaire,mais il faut inventer une nouvelle définition.Peut-être que je parle pour ne rien dire,je ne sais pas!Les Français ont bien "inventer"le laisser mourir" de Léonetti !

Ah si,l'aide à mourir médicalisée me convient !

Le fait de tourner en rond avec des mots,çà libère des maux ou pas ?
Bonne question générale.
Mais la réponse ne peut être qu'individuelle.
Il est évident que c'est plus facile de tourner en rond avec des mots qu'avec ses maux
C'est clair qu'on n'invente pas ses mots,on les trouve sans les chercher vraiment,ou on les cherche sans jamais les trouver.
Quant aux maux,sont-ils réels,virtuels,imaginaires,préfabriqués,sans substance?il a fallu d'abord trouver le mot avant de trouver l'idée de maux?
Je m'amuse comme une idiote
Pas évident cependant de jouer avec ses mots et ses maux
J'ai écrit ici je ne sais combien de mots
Quant à mes maux,ils existent réellement,mais j'ai toujours autant de difficulté à les enfermer dans des mots

Je délire avec mes mots
c'est un de mes maux

Au début de son quinquennat,François Hollande promettait de donner aux citoyens français le droit de mourir " dans la dignité ".
Jusqu'à présent, rien n'est fait.
Après 18 mois de pouvoir, en janvier 2014, il promet de nous donner le droit de mourir " en dignité ".
Quand va-t'il nous promettre de nous donner le droit de mourir " avec dignité " ?
A la fin de son quinquennat, pourrions-nous enfin mourir " dignement " ?
Dans la dignité,
En dignité,
Avec dignité,
Dignement,
çà donne envie d'inventer une chansonnette indigne !

Fin de vie
Faim de la vie
Fin de la survie ?
Faim de l'après-vie ??..??..
Faim de la fin ?
Enfin,çe sera la fin !

Fin de la faim en fin de vie ???
Faim de la fin de vie !
La fin de vie en fin ...
Enfin ???

FIN de VIE : Du concept de futilité médicale

Actualité publiée il y a 1 semaine 4 jours 3 heures

Perspectives in Biology and Medicine

Le concept de « medical futility » ou futilité médicale, thérapeutique ou encore « futilité des soins », s'applique lorsque, sur la base des preuves et de l'expérience clinique, aucun traitement, protocole ou test supplémentaire ne peut plus apporter de bénéfice au patient

Le concept, anglo-saxon de « medical futility » ou futilité médicale, thérapeutique ou encore « futilité des soins », s'applique lorsque, sur la base des preuves et de l'expérience clinique, aucun traitement, protocole ou test supplémentaire ne peut plus apporter de bénéfice au patient et pourrait même, dans certains cas, créer des souffrances indues pour le patient et sa famille. Cette étude de l’École des sciences infirmières de l'Université de Pennsylvanie discute d’un aspect de cette futilité médicale, le langage tenu par le médecin à son patient en fin de vie et à sa famille et met en garde contre un mauvais usage de la langue lorsqu'ils guident les patients et leurs familles à la mort et à la mort.

Il est clair que le langage compte dans les conversations de fin de vie et l'expression, par le médecin et les équipes soignantes du concept de futilité ou d'absence de justification à poursuivre le traitement, peut être pénible pour de nombreux patients et leurs familles. Les préoccupations éthiques entourant les soins agressifs et la souffrance des patients en fin de vie sont des questions éthiques importantes en institutions et qui entraînent fréquemment une détresse morale chez les cliniciens. Cet essai répond au recours trop systématique à un « langage futile » avec les patients et leurs familles et appelle à bien réfléchir (reconceptualiser) à ce mode d’expression de manière à ne pas affecter encore plus les patients et les familles qui comptent sur leurs cliniciens pour les soins experts et la compassion en fin de vie.

Ainsi, si la futilité des soins est une réalité avec laquelle les personnels de santé doivent travailler et qui complique considérablement la relation thérapeutique avec le patient, les cliniciens devraient pouvoir peser chaque mot permettant de « donner un sens au processus de la mort », écrit l’auteur principal, Connie M. Ulrich, professeur en soins infirmiers, qui relève que le concept de « futile » est souvent utilisé de manière imprécise, voire inappropriée, entraînant fréquemment un confusion chez le patient et ses proches. L’expression de ce concept entraîne également de fréquents désaccords sur les décisions de soins palliatifs. Enfin, pour le médecin et les équipes soignantes, discuter de la futilité en fin de vie est complexe et émotionnellement épuisant certes pour les patients et leurs familles mais aussi pour les cliniciens même.

Faut-il comprendre que ce concept de « futilité médicale » devrait n’être discuté que par les équipes soignantes et ne devrait pas être exprimé au patient ? Le message de l’essai n’est pas si catégorique et se borne à un appel à la réflexion et à la prudence, insistant sur le poids des mots, et particulièrement des soignants, en fin de vie.

"Les « bons » mots qui donnent du sens au processus de fin de vie à ceux qui sont gravement malades peuvent être un soin à part entière et un repère dont on se souvient longtemps au milieu du chagrin et de la souffrance », conclut l’auteur.

SANS COMMENTAIRE...

cf " la fin de vie, si on en parlait " ?

blablabla et blablabla et blablabla

blablabla blablabla blablabla

années 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 ... ... ... ... ...

Faire semblant de vivre ou faire semblant de mourir ? ? ? ? ?